Semaine de Noël! 21 décembre

Vous allez probablement boire grand ou bien tout simplement avec de la dinde!
On commence par un dîner O'Thym ce midi.
Une réservation pour 6.....trois annulations.....mais Pierre Séguin nous rejoint!
Nous avons dégusté,

Sancerre 1997 Clos de Beaujeu, Gérard Boulay
Savigny les Beaune 1er cru La Dominode 2002, Domaine Bruno Clair
Morey Saint-Denis 1er cru Les Loups 2005, Domaine des Lambrays
Nuits Saint-Georges 1er cru Les Pruliers 1999, Robert Chevillon
Côte Rôtie 1991, Clusel Roch.

Une belle "quintette" de vins mais aussi un "quatuor" de tripeux bourguignons autour de ces fioles avec Mario Vaillancourt, Jean-Luc Marchand, Pierre Séguin et moi! Vous avez dit "en voulez-vous des anecdotes et de l'apprentissage"

Super lunch!

Encore un Chevillon! c'est la semaine!

Avec mon nouvel ami au Village*, Opus One 1997. Première expérience avec ce vin américain et ça ne sera pas la dernière. Belle couleur pourpre, sans trace de vieillissement. Nez de cigare et de cèdre. En bouche, superbe longueur avec des fruits rouges, de tabac et des groseilles. 18.5/20 facile

* terme utilisé pour décrire la région 03 et non le Gaytowm de Mourial

Richard Philippe Guay a écrit:Avec mon nouvel ami au Village

Toujours heureux de voir quelqu'un sortir du garde-robe !

Mon Robert, je ne parle pas du Gaytown de Mourial mais du Village, terme utilisé pour décrire les gens qui demeurent dans la région de Québec. Désolé pour toi, on ne fera pas connaissance et ce, malgré mon nom de famille

Robert Terwilliger a écrit:

Richard Philippe Guay a écrit:Avec mon nouvel ami au Village

Toujours heureux de voir quelqu'un sortir du garde-robe !

c'est un petit comique ce sideshow bob!!

Bourgogne Hautes Côtes de Beaune Clos de la Chaise Dieu 2007* (869784; 22.40$)
Bon Bourgogne blanc à bas prix, ce qui est assez rare pour en parler...
Nez sur les fruits blancs légèrement compotés et un léger coté brioché-beurré (élevage en fut?). En bouche, un beau gras inhabituel pour un vin de cette facture, complété par une fraicheur et une longueur respectables sur les agrumes. Boire plus frais que froid… Pas un puligny, certes, mais du bon jus pour 22 tomates

*Un Clos "monopole" du Château de Santenay (Philippe-Le-Hardi) en Hautes-Cotes-de-Beaune, sur la commune de St-Aubin... (http://www.chateau-de-santenay.com/staubin.htm)

Sébastien Castonguay a écrit:Bourgogne Hautes Côtes de Beaune Clos de la Chaise Dieu 2007* (869784; 22.40$)
Bon Bourgogne blanc à bas prix, ce qui est assez rare pour en parler...
Nez sur les fruits blancs légèrement compotés et un léger coté brioché-beurré (élevage en fut?). En bouche, un beau gras inhabituel pour un vin de cette facture, complété par une fraicheur et une longueur respectables sur les agrumes. Boire plus frais que froid… Pas un puligny, certes, mais du bon jus pour 22 tomates

*Un Clos "monopole" du Château de Santenay (Philippe-Le-Hardi) en Hautes-Cotes-de-Beaune, sur la commune de St-Aubin... ([url=http://www.chateau-de-santenay.com/staubin.htm)

http://www.chateau-de-santenay.com/staubin.htm)[/quote[/url]]

Effectivement rare à ce prix en blanc.....je vais l'essayer après les fêtes!

Michel Therrien a écrit:
Sancerre 1997 Clos de Beaujeu, Gérard Boulay
Savigny les Beaune 1er cru La Dominode 2002, Domaine Bruno Clair

J'ai bu ces deux vins dans les dernières semaines... Bien hâte de lire vos commentaires

Frederik Boivin a écrit:
c'est un petit comique ce sideshow bob!!

Je me disais le même chose, bravo à toi fan des simpsons.

Avec les potes ce midi (aucune note, c'est les fêtes) :

Domaine Gérard Boulay - Clos de Beaujeu 2007 : Excellent
Pol Roger - Extra Cuvée 1999 : Belle finesse
Paolo Scavino - Barolo Bric Del Fiasc 2000 : Élégance et longueur
E. Guigal - Côte Rotie La Mouline 1998 : Rafinement, on frôle la perfection
Turley Wine Cellars - Lodi Dogtown Zinfandel 2001 : Belle expression de Zin

Petite dégustation pour célébrer le retour d'un ami expatrié un beau lundi soir

Gaja Santa Pieve Restituta Sugarille Brunello di Montalcino 1995: Nez très évolué, ainsi qu'en bouche. Un peu de cerise mais surtout du tertiaire. Un vin d'une grande finesse. La finale est moyenne. Un peu trop vieux, ce qui me confirme que mes Brunello seront bus entre 8 et 12 ans. 15/20

Léoville-Barton 1997: Nez un peu animal. En bouche, du tabac, de la cerise et de la viande. La finale est très longue et goûteuse. Surprenant pour un 1997. 16.5/20

Freemark Abbey Bosche Vineyards 1996: Nez sur les fruits rouges. En bouche, on perçoit du fumé et de la cerise, avec une légère sucrosité. La finale est de longueur moyenne. 15.5/20

Mondavi Reserve 1993: Malheureusement défectueux. Le nez est sur la cassonade et c'est désagréable en bouche.

On sort le back-up:

Beau-Séjour Bécot Saint-Émilion Grand Cru 1998: Le nez est discret au départ mais devient plus exubérant avec l'aération. Les tannins sont souples et la bouche est sur les fruits noirs et le cacao. La finale est longue et juteuse. 17/20

Pour terminer en beauté et accompagner le foie gras aux truffes:

Climens 1982: Un nez envoutant et aucune trace de vernis. En bouche, c'est riche et ça tapisse le palais, avec des saveurs de miel et d'abricot. Très peu de botritys mais le sucre est bien intégré et la finale est longue sans bon sens. Un grand Barsac, très près du 1978 et mieux intégré que le 1989 bus dernièrement. 18/20

Une superbe soirée avec de grands vins et des amis très spéciaux.

Clos Marie Coteaux du Languedoc Pic St. Loup Simon 2007
Quel beau vin! Alliage de finesse et de gourmandise, fraicheur, équilbre magique, finale savoureuse, longue et épicée. Magnifique et mon meilleur Languedoc 2007 jusqu'ici. Superbe avec un passage en carafe, meilleur dans quelques années. 92+ pts

Domaine de la Mordorée Lirac La Dame Rousse 2007
Un Lirac plein, épicé et chaleureux, beaucoup de matière et de fruit, il me semble un peu plus "viandeux" que la dernière fois. Bien fait, solide et très satisfaisant. Potentiel de garde à moyen terme. 89 pts

Miguel Torres Cabernet Sauvignon Gran Coronas Reserva Mas La Plana 1994
Un vin au style bordelais bien sûr, avec des aromes de sous-bois, de cuir et de champignons, dans un ensemble plutôt austère. Bien fait, le vin me déçoit néanmoins un peu par manque de charme et une finale sèche. On a beaucoup parlé de ce millésime 1994 à l’époque de Crus & Saveurs, je suis dans le camp des déçus. 86-87 pts

Wow, Yves, quel avatar!

Des vins servis à l'aveugle puis découverts assez rapidement après quelques questions et prononcements, pour apprécier le moment tout simplement.

Domaine Gérard Boulay Sancerre Clos de Beaujeu 2007 Si j'avais été peu impressionné par le 1997 récemment disponible (outre sa couleur cristalline anormalement jeune, le vin ne m'a pas semblé mériter les éloges lues ici et là, notamment pour sa finale relativement courte), on tombe ici sur une très belle expression à la fois du millésime et du terroir.
Une robe aux reflets verts gris laisse déjà peu de choix quant à l'origine et le millésime. Le nez est à la fois très pur, retenu mais également complet avec une part surprenante de notes exotiques pour le millésime (papaye), impression qui est relayée en bouche par une belle alliance entre un côté fruité tendre et pas compliqué, une acidité soutenue et une impression crayeuse qui s'accentue en finale. Un vin d'une grande pureté, sans artifice. Rappelle un peu les Monts Damnés 2007 de Thomas-Labaille, qui coûte tout de même moins cher. 91-92pts Merci Pierre!

Pol Roger Champagne Brut Vintage 1999 Une bouteille de rechange pour Daniel, achetée rapidement avant le repas à la SAQ d'à côté, le vin ne s'en tire pas trop mal - outre une couleur un peu plus foncée qu'à la normale - étant donné les conditions de garde défavorables (on se demande toujours pourquoi ils mettent les Champagne, parmi les vins les plus sensibles, aussi près des lumières intenses en vitrine!).
Dans le style usuel de Pol Roger, le vin requiert un peu d'aération pour se montrer plus raffiné et expressif, offrant des notes florales et miellées bien présentes malgré le côté vineux du bouquet. La bouche offre une bulle assez abondante, de bonne qualité et mettant en valeur la fermeté naturelle du vin, très peu dosé comme à l'habitude. La richesse en extrait se fait sentir à l'heure actuelle en finale, on peut l'attendre encore quelques années pour le rendre plus festif mais c'est un Champagne de qualité à table, qui accompagnait très bien une tartelette aux champignons sauvages et fromage Brie. 89-90pts et sûrement plus pour une bouteille parfaitement conservée. Merci Daniel!

Paolo Scavino Barolo Bric Del Fiasc 2000 Sa couleur et ses arômes aux premier nez laissent peu de doute quant à son origine. Je ne suis pas un fan des vins de Paolo Scavino en jeunesse, les trouvant inutilement massifs, avec une austérité très différente de celle que j'apprécie dans la région, mais il faut bien avouer qu'à un peu moins de 10 ans d'âge, la nature profonde du vin transparaît très bien aujourd'hui.
Le nez est très complexe, mais n'ayant pris aucune note au repas, je ne me rappelle que d'arômes de cerise marasquin et de reglisse, évoluant peu à peu sur des notes de sous-bois. Au palais c'est un plaisir total à table, juste assez charnu et accessible avec une acidité franche et des tanins bien intégrés à la qualité fruitée du vin pour relever le plat d'agneau. La finale est longue et lip-smacking, annonçant encore de belle années au vin. 92-93pts. Merci Claude!

E. Guigal Côte Rotie La Mouline 1998 Ouvert quelques heures avant service pour laisser les effluves liées au boisé luxuriant s'effacer quelque peu, le vin ne déçoit pas et confirme que c'est, dans la trilogie, celui qui se fait le plus rapidement et de manière spectaculaire, le viognier aidant très certainement. C'est très cher Guigal, et probablement pas le meilleur modèle à suivre pour les vignerons de l'appellation côté style, mais quand on cueille un tel vin à maturité avec encore son fruit de jeunesse parfaitement intact, on se dit que l'achat était avisé à l'époque et l'est encore aujourd'hui dans les grands millésimes.
Le millésime 1998 transparaît très bien dans ce vin : couleur plus claire, nez intense et frais d'une précision exquise, bouche svelte avec une structure proche de la perfection, ne lui manque qu'un brin de fond et une acidité légèrement mieux peaufinée (est-ce que ça viendra? je ne le sais) pour que le vin soit l'idéal d'élégance que peut représenter cette cuvée. La finale est d'une longueur immense, elle chuchote son trésor. Le vin prend des heures à s'oxyder, malgré ses 11 ans et le peu qu'il en reste dans la bouteille. 96-97pts

Turley Wine Cellars Lodi Dogtown Zinfandel 2001 Un autre univers, qui soufre un peu de la comparaison avec des vins d'une retenue évidente. Mais pour donner une idée à quel point c'est bien vinifié, Daniel n'a pas senti les 16% d'alcool! Avec les années qui passent, les zinfandel perdent de leur côté confituré pour retrouver une partie de leur lointaine origine italienne avec ces notes de tabac et de prune fraîche qui me semblent être la seule constante dans ce cépage très polymorphe.
La robe est dense, mais n'est pas opaque et présente une légère évolution, alors que le boisé autrefois très certainement décadent se fait également moins sentir (juste assez pour suggérer au dégustateur l'origine californienne du vin à l'aveugle). Au palais, c'est à la fois très rond, riche et un peu sucré, avec une trame tannique de grande qualité, et une acidité basse mais sans heurts. La finale se resserrant un brin, cela enlève de la précision au vin. Très bon comme accompagnement d'une marquise au chocolat, il faut apprécier ce type de vin comme on apprécie un Amarone et ne pas s'en tenir superficiellement à sa nature doucereuse. 91-92pts. Merci Pierre!

Une note sur le resto, Les Infidèles, pas trop bruyant pour cette période de l'année, très patients face à notre lenteur, et dont les plats étaient tous admirablement réussis, ce qui justifie les prix un peu plus élevés que le sempiternel O'Thym.

On refait cela l'an prochain, selon la tradition et avec Martineau, grand voyageur nous ayant fait faux-bond cette fois.

Franz-E. Schürch a écrit:Wow, Yves, quel avatar!

J'appuie!

Olivier Collin a écrit:
Domaine Gérard Boulay Sancerre Clos de Beaujeu 2007 Si j'avais été peu impressionné par le 1997 récemment disponible (outre sa couleur cristalline anormalement jeune, le vin ne m'a pas semblé mériter les éloges lues ici et là, notamment pour sa finale relativement courte), on tombe ici sur une très belle expression à la fois du millésime et du terroir.

Olivier, si tu as pris des notes pour le 1997, je serais intéressé de les lire. Je fais parti de ceux qui ont été très impressionné par ce cru. C'est un avis bien personnel, mais pour moi la finale ne fait pas un vin; ce n'est qu'une caractéristique parmi le lot. Je m'attends à une longue finale lorsque je bois un très grand vin, mais mes attentes diminuent grandement dans le registre dont on parle ici, sans pour autant m'enlever ce grand plaisir que j'ai eu à boire le Clos de Beaujeu 1997.

Je voulais faire le même concernant la finale, surtout pour un sancerre. Olivier, peux tu par contre expliqué le "anormalement" jeune?

Arnaud Lafaurie a écrit:Je voulais faire le même concernant la finale, surtout pour un sancerre. Olivier, peux tu par contre expliqué le "anormalement" jeune?

Possiblement beaucoup de soufre. Le vin est doucereux avec encore des sucres résiduels bien perceptibles après 12 ans. Pour avoir bu ce vin en début de semaine, la robe est jaune citrin et ainsi, étonnante!

Domaine Joblot Givry 1er Cru Pied de Chaume 2007

Bu hier soir. Acheté à 36$ à la SAQ Signature en août dernier. Un beau nez avec des traces évidentes (mais plaisantes) d’élevage, des épices douces, des fleurs, des noyaux de cerises et des fraises des champs. La bouche est étonnement accessible : elle nous offre un beau fruité croquant, joufflu, et bien équilibré. Après un Clos de la Servoisine 2006 ouvert bien trop jeune, je craignais de me retrouver face à un monstre acide, mais ce n’est pas le cas. Un véritable vin de plaisir. N’a peut-être pas la structure d’un grand vin de garde, mais il devrait être merveilleux dans 3 à 5 ans. Si le millésime 2007 ne fait l’unanimité en Bourgogne, ce genre de vin me laisse croire qu’on aura beaucoup de plaisir à les boire en attendant que les 2005 sortent de leur coquille! 90

Julien Martel a écrit:Domaine Joblot Givry 1er Cru Pied de Chaume 2007

Bu hier soir. Acheté à 36$ à la SAQ Signature en août dernier. Un beau nez avec des traces évidentes (mais plaisantes) d’élevage, des épices douces, des fleurs, des noyaux de cerises et des fraises des champs. La bouche est étonnement accessible : elle nous offre un beau fruité croquant, joufflu, et bien équilibré. Après un Clos de la Servoisine 2006 ouvert bien trop jeune, je craignais de me retrouver face à un monstre acide, mais ce n’est pas le cas. Un véritable vin de plaisir. N’a peut-être pas la structure d’un grand vin de garde, mais il devrait être merveilleux dans 3 à 5 ans. Si le millésime 2007 ne fait l’unanimité en Bourgogne, ce genre de vin me laisse croire qu’on aura beaucoup de plaisir à les boire en en attendant que les 2005 sortent de leur coquille! 90

En parfait accord avec toi Julien.
2007 va nous permettre d'attendre les 2005 et même les 2006.
Je pense que la séquence suivante sera bonne......on boit 2007, puis les 2006 et finalement les grands 2005.....bien entendu en rouge!

Moi qui espérait/croyait que les 2006 seraient plus accessibles en jeunesse! De ce que j'ai bu, ils sont fait pour le moyen/long terme.

Et à mon avis faut pas compter sur les 2008 pour boire de suite, enfin faut pas non plus tirer des conclusions générales , certains 2006 seront prêts plus tôt que d' autres, tout comme 2007 ils ne seront pas tous approchables cf certains NSG de gouter récemment

J'ai bu peu de 2008....malo non terminées lors de mon passage de 2 semaines en juillet 2009. De ce que j'ai lu de tes dégustations ainsi que plusieurs commentaires de Pierre, 2008 sera à attendre....les 2007 seront à boire dans leur jeunesse.....il y aura toujours des exceptions, cependant!