Semaine du 22 mars 2015

Clos des Fous Chardonnay Locura 1 Terroir de Los Andes 2013



Léger doré. Nez expressif de citron, de pierre, de poivre et d’air marin. Bonne acidité, fraicheur, belle concentration de saveurs, un brin de rondeur et d’épices, moyennement long, mais tellement bon ! Salin et minéral sur fond d’agrumes avec une profondeur intéressante. RQP plus qu’excellent. À se demander pourquoi ce n’est pas encore l’été afin de l’apprécier au soleil sur le bord de la piscine…

Excellent (ou 91 en chiffre)

Les fruits pour ce vin proviennent de deux sites situés en haute altitude dans la région fraiche de l’Alto Cachapoal, aux pieds des Andes. Principalement vieilli en cuve d’acier inox pour une période de 12 mois, 5% du vin a aussi été vieilli en barriques de chêne usagé. Fait 14% d’alcool.

Pour Stéphanie !


Barolo 2010, Paolo Scavino, acheté en 2015, 50$.

Jacques Benoit de La Presse m'a donné le goût de l'essayer.

Rubis éclatant peu soutenu, net, au collet orangé presqu'aqueux. Quel tendre bouquet de petites baies rouges des champs, poivrées, vanillées, en toute simplicité mais connectant direct avec la Nature. La tendresse se poursuit au palais où l'attaque (quelle attaque ? Plutôt un baiser !) est une caresse réelle, soyeuse, empreinte d'un fruité rouge pur, d'une amertume fine chassant le cafard issu de cet autre jour de froidure, épicée juste ce qu'il faut pour réchauffer, avec une pointe sucrée réconfortante, et toute cette caresse s'étale longuement avec tout ses trésors en attendant la prochaine accolade. Miam !

Mais si-boire, à cause de ce foutu vin j'ai commandé 3 bouteilles de chaque cuvée de Scavino  offerte dans le dernier CV...Je savais que je ne tiendrais pas longtemps ..........

Jean Foillard Collection réZin Beaujolais 2013



Rubis translucide. Nez de petits fruits rouges, un peu de terre et d’épices. En bouche c’est plus expressif, le délice à la beaujolaise et ce vin ce boit seul. Saveurs de baies rouges, d’épices et léger aspect floral. L’acidité y est parfaite et rafraichissante. Vin de soif, sans se prendre au sérieux, mais sans décevoir par manque de complexité. Très bien (90)

Fait 13% d’alcool.

Fojo 2000, Quinta do Fojo, Douro  Vin issu de très vielles vignes situées au centre de la Quinta sur une exposition nord-ouest.  Couleur rubis, saturé au pourtour grenat.  Nez moyennement expressif mais très pur et complexe sur les notes de fruits des champs, floral, animal, cuir, bois de santal, cèdre.  Avec le temps les odeurs s’entremêlent et changent.  En bouche, attaque fraiche et dodue, les tannins sont encore fermes, bien enrobés par cette chaire mur et tendre, mais le tout a du tonus, minéral, finale de bonne longueur sur les notes de graphite, réglisse, cacao et de cèdre.  17.5/20+  La dernière dans 10 si je suis capable d'attendre!

Frederick Blais a écrit:Fojo 2000, Quinta do Fojo, Douro  Vin issu de très vielles vignes situées au centre de la Quinta sur une exposition nord-ouest.  Couleur rubis, saturé au pourtour grenat.  Nez moyennement expressif mais très pur et complexe sur les notes de fruits des champs, floral, animal, cuir, bois de santal, cèdre.  Avec le temps les odeurs s’entremêlent et changent.  En bouche, attaque fraiche et dodue, les tannins sont encore fermes, bien enrobés par cette chaire mur et tendre, mais le tout a du tonus, minéral, finale de bonne longueur sur les notes de graphite, réglisse, cacao et de cèdre.  17.5/20+  La dernière dans 10 si je suis capable d'attendre!

Merci Fred.
J'avais beaucoup aimé le 98.....on a déjà dégusté ensemble.
SAQ vs I.P. ?

Le 98 était le 2eme vin, Vinha do Fojo.... Ce 2000 fut rapporté des USA il y a belle lurette. Le domaine vend ses raisins depuis 2001 je crois, une autre vigneronne bien spéciale. Pour avoir visité l'endroit l'an dernier, les vignes sont à l'abandon, l'herbe pousse plus haut que la vigne, c'est malheureux. Apparemment un nouveau projet avec Rita Marques(Conceito) verra le jour prochainement. À suivre!

Château Pavie-Macquin 2009, St-Émilion grand cru, acheté en 2012, 120$.

Ouille, la robe n'est pas très jolie: sang de bœuf caillé, opaque, très brouille. Le nez est puissant, inquiétant, amalgame de fruit rouge et de tomate fraîche, cassonade...En bouche, à première vue (vue pour la bouche, hum...) ça va, à deuxième vue ce vin est un ovni pour moi. Sucré ET sûrette, fruité pulpeux, amertume en finale. J'en arrache avec le bordelais en ce moment. Je dirais pas que c'est pas bon, mais je dirais pas non plus que j'aime ça... Cette bouteille est-elle en train de se faire ? J'en sais rien, le doute m'assaille et me torture, j'ai le goût d'en ouvrir une autre pour en avoir le cœur net. Peut-être demain.

Alain Roy a écrit:Château Pavie-Macquin 2009, St-Émilion grand cru, acheté en 2012, 120$.

Ouille, la robe n'est pas très jolie: sang de bœuf caillé, opaque, très brouille. Le nez est puissant, inquiétant, amalgame de fruit rouge et de tomate fraîche, cassonade...En bouche, à première vue (vue pour la bouche, hum...) ça va, à deuxième vue ce vin est un ovni pour moi. Sucré ET sûrette, fruité pulpeux, amertume en finale. J'en arrache avec le bordelais en ce moment. Je dirais pas que c'est pas bon, mais je dirais pas non plus que j'aime ça... Cette bouteille est-elle en train de se faire ? J'en sais rien, le doute m'assaille et me torture, j'ai le goût d'en ouvrir une autre pour en avoir le cœur net. Peut-être demain.

Je crois que tu en arraches avec les vins en général en ce moment...Est-ce que tu as carafé ce vin?

Non Michelle, j'ai tiré le bouchon et hop ! Par contre, traitement royal pour la part II ce soir, mais j'ai comme peu d'espoir que ça change grand chose. On verra !

Alain, tu cours après le trouble , c'est vrai que les 2009 ont une gourmandise qui les rend approchables, mais Pavie Macquin c'est quand même un vin de garde...

C'est la rançon de mon manque de connaissance et de recherche ! J'en ris plus qu'autre chose, y'a pire et...j'ai du vin en masse à boire ! Mais j'apprécie beaucoup les opinions des Pauléens, et j'entends que même si le vin n'a pas bougé ce soir et que je doute de sa netteté, je n'en ouvrirai pas une deuxième, je vais attendre !

Savoie : Dupasquier : Jacquère  2011
La robe offre une teinte jaune or. Le nez est net et bien ouvert, avec des arômes de fruits blancs, de légère épices, et des notes d'agrumes, de chèvrefeuille et de verveine. L'attaque est presque grasse, le vin se développe bien en chair, bien centré , ample, fruité, frais. La finale d'une très bonne allonge est fraîche, soutenue, d'une persistante aromatique affirmée (fruits, notes florales) crayeuse et saline en ultime sensation. Noté 16, même note plaisir

Saint Estèphe : Cos d'Estournel 2002
La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine. Le bouquet expressif est encore marqué par un élevage  de belle qualité assez soutenu qui fait place à l'aération à des arômes de cassis (jus), de boite à épices, avec des notes florales et une pointe de réglisse. La bouche est richement dotée dès l'attaque, les tannins fins et serrés se trament, dans un corps dense, puissant, ample et charnu, rehaussé de fruits épicés très expressifs. La finale est longue, autoritaire tout en conservant un élégant velouté de texture, persistante ( saveurs décelées à l'olfaction), encore marqué par l élevage qui n'est pas encore fondu, mais qui se fondra harmonieusement compte tenu de la richesse du vin. Note potentielle 17/17,5, note plaisir 16

Lundi soir, lors d’un évènement de la Commanderie des vins de Bordeaux auquel j’ai été invité par un contact d’affaires :

Pol Roger brut champagne : Joli nez de brioche, de fruits blancs, de fleur blanche. Bouche crémeuse, caressante, dotée d’un bel éclat. Ensemble savoureux. Je dois admettre beaucoup aimé le style. Probablement mon Champagne « de base » produit par une grande maison préféré. Très bien.

Château Cos d’Estournel st-estèphe 2e GCC 1996 : En magnum. Couleur sombre, bien brillante. Nez classique, de cassis, de poivron grillé, de tabac, d’épices et de terre humide. L’élevage est en retrait, évoquant une autre époque chez Cos d’Estournel. La bouche se montre à un stade idéal de maturité : vigoureuse et fondue à la fois, l’ensemble est harmonieux, élégant, parfaitement proportionné. Une finale longue et fraîche fait suite à un milieu de bouche voluptueux, mais fin. Peut-être pas le fond des meilleurs du millésime, mais un réel ravissement à boire. Excellent, voire plus.

Château Cheval Blanc st-émilion 1er GCC A 2001 : Millésime atypique au domaine, où le cabernet franc ne constitue qu’un tiers de l’assemblage final. Nez plus marqué par le merlot, avec ses notes de prune, de fraise chaude, de tabac à pipe, de violette, de terre noire et d’encens, seule une fine fraîcheur mentholée évoque le cépage normalement dominant de l’assemblage. Le cabernet franc se manifeste davantage en bouche toutefois, procurant une impression veloutée et une réelle épaisseur au milieu de bouche. La finale est longue, sur les fruits rouges et de fines notes sanguines, avec cet aspect crayeux des tanins qui procure du relief et marque longuement la bouche. L’ensemble est d’un rare raffinement, tant au niveau de la structure que de l’expression aromatique. Un vin dans la force de l’âge, au début de son plateau probablement, que nous avons bu avec grand plaisir. Superbe.

Château Moulinet pomerol 2000 : Pas facile de suivre Cheval Blanc, mais c’était préférable de confier à celui-ci l’ingrate tâche d’accompagner un plateau de fromages de haut vol, mais particulièrement relevés (beaufort, brie de meaux à point, maroilles bien odorant et bleu de gex). Le nez est sur les fruits noirs, la mélasse et le terre noire. La bouche est ouverte, de concentration moyenne, mais d’une certaine gourmandise. Longueur correcte et finale fraîche. Sympatique! Bien, voire plus.

Château Riessec sauternes GCC 2003 : Couleur qui commence à foncer, mais toujours brillante. Nez plus passerillé que botrytisé il me semble, sur des notes de fruits exotiques séchés (papaye, mangue et ananas), de gingembre confit, d’eau de fleur d’oranger et de caramel. La bouche est baroque, pleine, grasse et riche. Si l’ensemble n’a peut-être pas la distinction ni la complexité des grands millésimes, il n’en demeure pas moins que ce vin savoureux et décadent a ravi l’assemblée. Excellent.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:

Château Cheval Blanc st-émilion 1er GCC A 2001 : Millésime atypique au domaine, où le cabernet franc ne constitue qu’un tiers de l’assemblage final. Nez plus marqué par le merlot, avec ses notes de prune, de fraise chaude, de tabac à pipe, de violette, de terre noire et d’encens, seule une fine fraîcheur mentholée évoque le cépage normalement dominant de l’assemblage. Le cabernet franc se manifeste davantage en bouche toutefois, procurant une impression veloutée et une réelle épaisseur au milieu de bouche. La finale est longue, sur les fruits rouges et de fines notes sanguines, avec cet aspect crayeux des tanins qui procure du relief et marque longuement la bouche. L’ensemble est d’un rare raffinement, tant au niveau de la structure que de l’expression aromatique. Un vin dans la force de l’âge, au début de son plateau probablement, que nous avons bu avec grand plaisir. Superbe.

Bu en janvier, j'ai trouvé que le cabernet franc prenait quand même beaucoup de place dans le vin même si sa proportion est plus réduite qu'à l'habitude.

Beaucoup de vigueur dès l’ouverture. Le cabernet franc prend une place importante et laisse échapper des notes de fruits rouges mûrs, d’épices exotiques et un trait végétal qui, à mon sens, ajoute à la personnalité du vin. Même sentiment en bouche avec une matière énergique, tendue, un peu sur elle-même à ce stade tout en restant accessible. On sent d’ailleurs les tanins plus granuleux, mais l’ensemble reste d’une finesse inouïe. Plein, encore dans son écrin de jeunesse, il culmine sur une longue finale iodée. Noble et superbement constitué, il a probablement besoin d’une dizaine d’années encore pour se livrer complètement.
18,5-19/20

La comparaison avec Petrus 2001 a possiblement augmenté l'impression du CF.

Par ailleurs, nous avons bu le Cheval Blanc 1997 ce week-end: souple, caressant et puissant. Une superbe bouteille dans un "petit" millésime. Autour de 18/20.

Pavie-Macquin 2009 2ième partie.

Décanté et laissé 4 heures en carafe. Robe toujours pas jolie, vraiment brouille et opaque. Nez quelque peu adouci, mais dans le même registre: fruit rouge, tomate fraîche, cassonade. La bouche a remonté la pente, surtout par son côté surette qui s'est significativement amenuisé. Malgré un aspect pâteux toujours présent, l'ensemble a délaissé la brutalité pour devenir plus civilisé. Le traitement l'a ennobli et quoiqu'assez costaud, en l'instant je peux dire que je l'aime bien, ce qui était loin d'être une alternative hier.

Hier, un Bouchard père & fils clos de la mousse Beaune premier cru 2008. J'avais 3 bouteilles de ce vin et à chaque fois, je suis tombée sous le charme. Mais cette dernière semble la plus aboutie des trois.  Une belle couleur rubis, le nez est très floral avec des notes de pivoine. Le vin remplie la bouche, c'est soyeux, rond aux tanins bien fondus mais avec une "petite grip" intéressante qui resserre le tout. Avec le temps, des notes figues et de thym apparaissent. C'est à la fois, riche et frais. Du très bon jus!

Michelle Champagne a écrit:Hier, un Bouchard père & fils clos de la mousse Beaune premier cru 2008. J'avais 3 bouteilles de ce vin et à chaque fois, je suis tombée sous le charme. Mais cette dernière semble la plus aboutie des trois.  Une belle couleur rubis, le nez est très floral avec des notes de pivoine. Le vin remplie la bouche, c'est soyeux, rond aux tanins bien fondus mais avec une "petite grip" intéressante qui resserre le tout. Avec le temps, des notes figues et de thym apparaissent. C'est à la fois, riche et frais. Du très bon jus!

Il m'en reste aussi en cave, mais j'avais été peu impressionné par ce vin. Peut-être le temps d'"en ouvrir une autre...

C'est une de mes cuvées préférées chez Bouchard et un excellent RQP. Il me reste encore du 2005, 2006, 2008 et 2010. Malheureusement je n'ai jamais vu passé le 2009, et les 2007 étaient toutes délicieuses.

Domaine de Chassorney Saint-Romain Sous Roches 2010

Beau nez fruité, sur les épices douces, plutôt racoleur. Bel équilibre en bouche, un fruité encore une fois bien présent, avec un bel équilibre et quelques notes fumées en finales. Belle fraîcheur dans ce vin d'une gourmandise certaine, mais qui possède néanmoins assez de matière et de profondeur pour un amateur un peu plus cérébral. Malheureusement, c'était ma seule bouteille ramenée par avion… merci aux Caves Augé pour la suggestion à l'époque. Un vin que je vais certainement vouloir retrouver à nouveau dans ma cave.

Félix, au cas où tu ne le saurais pas, l'agence RÉZIN importe le domaine de Chassorney au Québec. Les vins ne sont pas toujours disponible mais en leur passant un coup de fils, il te renseignerons sur les prochains arrivages. Un domaine très intéressant.

Merci Daniel! Je savais que Rézin représentait le domaine, mais malgré tout le bien que j'avais entendu sur celui-ci, c'était mon premier contact! J'attendais de goûter avant d'acheter… c'est maintenant chose faite et je ne manquerai certainement pas de suivre les arrivages futurs!

Repas d'anniversaire ( d'un ami suisse) au château Fontenil ( Fronsac) sous l'égide de Dany Rolland. dans les liens ci-dessous, vous pourrez lire des commentaires notamment sur La Mondotte 1997, Mouton Rothschild 2000, et Yquem 1976 entre autres

http://rivedroite.canalblog.com/archives/2015/03/27/31779880.html

http://rivedroite.canalblog.com/archives/2015/03/28/31783233.html

Belle soirée, jeudi, avec deux beaux vins:

Domaine des Comtes Lafon, Clos de la Barre, Meursault, 2011: Vin de couleur jaune pâle aux reflets légèrement verdâtres. Un nez assez primaire, sur le citron, la poire et une minéralité certaine. En bouche, grande pureté, un vin de forme cylindrique qui montre fraîcheur, minéralité et une très belle allonge. J'ai adoré. Excellent!

Domaine du Sang des Cailloux, Cuvée Lopy, Vacqueyras, 2005: Un vin étonnant de jeunesse malgré ses dix ans! Un couleurs encore grenat. Le nez est sur le fruit rouge et noir, la fumée et l'encre... un vin profond. En bouche, on retrouve cette profondeur avec une structure qui s'est clairement assagie avec le temps. Fruits rouges, encre, charbon et quelque chose qui rappelle la pierre également s'entremêlent en bouche avec beaucoup de fraîcheur. Parfait avec la bavette. Très bien + voire excellent.

Merci du partage.

Simon

Rossignol-Trapet Gevrey-Chambertin 2009: Magnifique pinot de fraises fraiches, autant au nez qu'en bouche, de longueur moyenne avec une petite touche minérale et un beau bouquet complété par les violettes. Pour 50$, cette cuvée village a de quoi faire rougir plusieurs autres 1er et grands crus dans mon livre à moi...

Pascal Lapensee a écrit:Rossignol-Trapet Gevrey-Chambertin 2009:  Magnifique pinot de fraises fraiches, autant au nez qu'en bouche, de longueur moyenne avec une petite touche minérale et un beau bouquet complété par les violettes.  Pour 50$, cette cuvée village a de quoi faire rougir plusieurs autres 1er et grands crus dans mon livre à moi...

J'aime bien aussi. J'avais quelques 2007, qui avaient toutes un trou dans la bouteille...