Semaine du 9 janvier, avertissement de froid extrême…

«  N'y allons pas par quatre chemins, en quelques années le Domaine des Vignes du Maynes conduit par Julien Guillot est devenu l'un des plus emblématiques domaines du Vin Naturel en bourgogne ! Et pourtant, il n'est pas là depuis 10, 20, ni même 40 ans... Véritablement conduit en biodynamie depuis une quinzaine d'années, le Clos des Vignes du Maynes est cultivé depuis... plus de 1100 ans, et n'a absolument jamais connu la chimie ! De ces terres bénies proviennent des raisins quasiment parfaits qui, vinifiés avec talent par Julien Guillot, deviendront des cuvées plus que remarquables à l'image d'Aragonite, la cuvée 910 ou bien encore la célèbrissime cuvée Auguste, reconnue comme l'un des fleurons du domaine. Rares, précieux même, un flacon de Julien Guillot ne se rate pas, soyez prévenus ! »

Voilà pourquoi, j’avais hâte de déguster un vin de Julien Guillot. La première fois, j’étais au camp avec les moustiques. Ce n’était pas un bon « set up » pour méditer sur un vin…Hier, j’ai ouvert ma deuxième bouteille du Domaine des Vignes du Maynes Mâcon 2018. Rouge vermeille légèrement voilé. Réduit à l’ouverture et le restera subtilement jusqu’à la dernière coupe sous une forme animale. Heureusement, la cerise, la rose et la fleur d’orangé réussissent à se tailler un chemin pour notre grand plaisir. Malheureusement, la bouche est assez mince et acidulée. C’est frais et facile à boire. Avec la réputation du producteur, je m’attendais à boire un vin qui avait une signature pouvant se démarquer de ses collègues du Beaujolais. Je n’y ai trouvé que le copier/coller d’un Gamay nature mille fois reproduit. Ce n’est peut-être pas une cuvée représentative des vins du Domaine. Chose certaine, elle ne m’a pas permis de comprendre le « buzz » autour de l’œuvre ou c’est peut-être de l’Art et je n’ai rien compris….

Froid extrême ici aussi, 12-14 le jour et 3-4 la nuit, c'est frette en titi!

C'est pourquoi il faut ouvrir du bon rouge!

Spitzerbert 2010, Carnuntum, Murh-Van Der Niepoort : Couleur grenat clair avec reflets rubis, le disque commence à montrer son âge avec une graduation de saturation perceptible. Je ne bois pas assez de vins Autrichien mais c'est vraiment surprenant combien ce vin ressemble à un Vosne Romanée avec un bouquet sur les épices, la truffle, petits fruits rouges, floral, vraiment large, pur et intense. La bouche est sensuelle, par sa caressante entrée, ses tannins en dentelles, le milieu de bouche est rempli d'arômes et l'on retrouve cette griotte qui nous ramène en Bourgogne, finale sur les fruits acidulés et le sous bois. Très belle bouteille! 17,5/20+ À boire maintenant et sur les 10 prochaines années je dirais.

Philippe Alliet Chinon Coteau de Noiré 2010: Robe grenat d’intensité moyenne légèrement évoluée avec ce pourtour couleur brique. Un nez de cerise, de poivron rouge rôti, de réglisse et une touche de cuir. Quelle bouche! Suave, fine, pointe de gourmandise, à la fois fruitée et épicée. Une finale de fort belle longueur mais un brin asséchante. Payé 46$ à l’époque. Quelle rapport qualité/ prix! 93 pts.

François Guyot a écrit:Philippe Alliet Chinon Coteau de Noiré 2010: Robe grenat d’intensité moyenne légèrement évoluée avec ce pourtour couleur brique. Un nez de cerise, de poivron rouge rôti, de réglisse et une touche de cuir. Quelle bouche! Suave, fine, pointe de gourmandise, à la fois fruitée et épicée. Une finale de fort belle longueur mais un brin asséchante. Payé 46$ à l’époque. Quelle rapport qualité/ prix! 93 pts.

Lors de ma dernière visite avec ce vin en 2015, j'ai écrit d'écluser ma dernière en 2030 ! Qu'en penses-tu François, ça peut encore se bonifier, ou ça peut encore tougher la run jusque là tu crois ?

François, ton CR donne envie!

Alain Roy a écrit:

François Guyot a écrit:Philippe Alliet Chinon Coteau de Noiré 2010: Robe grenat d’intensité moyenne légèrement évoluée avec ce pourtour couleur brique. Un nez de cerise, de poivron rouge rôti, de réglisse et une touche de cuir. Quelle bouche! Suave, fine, pointe de gourmandise, à la fois fruitée et épicée. Une finale de fort belle longueur mais un brin asséchante. Payé 46$ à l’époque. Quelle rapport qualité/ prix! 93 pts.

Lors de ma dernière visite avec ce vin en 2015, j'ai écrit d'écluser ma dernière en 2030 ! Qu'en penses-tu François, ça peut encore se bonifier, ou ça peut encore tougher la run jusque là tu crois ?

Alain, le vin est sur son X actuellement. En avoir une autre, j’attendrais tout au plus 4-5 ans.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:François, ton CR donne envie!

Je t’encourage à le faire. C’est toujours plaisant d’avoir plus d’un point de vue sur le même vin.

Yves, est-ce que tu as reçu une caisse panachée du Domaine Les Bruyères?

« Warning » Petite parenthèse piquette….Ma conseillère voulait absolument que j’achète une Syrah italienne à 15$. Ouin! 15$ Tu es certaine? J’ai peur….Non, Non, tu vas voir, c’est bon…Je l’ai acheté pour lui faire plaisir. Ben oui, je suis comme ça!

Après lui avoir fait passer son tour à plusieurs reprises, j’ai finalement ouvert la bouteille hier du Vino Lauria Vino a Gogo Terre Siciliane 2020. En regardant mes Bruins voguer vers une belle victoire, j’étais très réceptive…. Couleur sang légèrement voilée. Beau nez de fruits rouges. C’est rond, gourmand et équilibré. Franchement, je suis très étonnée, c’est buvable et même bon! Peut-être pas un vin pour Fabien mais pour vos ados qui auraient besoin d’une bouteille pour leurs partys clandestins…

Lousas 2020, Vinos Atlanticos, Envinate Une version plus colorée et dense que par la passé, plus concentré que le 2019 mais n'a pas la finesse du 2018, une belle réalisation qui prend 30-60 minutes à bien s'exprimer. Couleur rubis de saturation moyenne, le nez démontre une belle intensité sur les arômes de fruits rouges, plein d'épices, tapenade d'olives, pointe florale et volatile sans déranger. En bouche c'est fin, peu de tannins, acidité bien contrôlée par la gourmandise du fruit, finale épicée, fraiche et longue sur des notes de réductions/empyreumatiques. 17/20+ Bien hâte de voir dans 5 ans, il me semble y avoir dans cette cuvée plus de profondeur que par le passé.

François Guyot a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:François, ton CR donne envie!

Je t’encourage à le faire. C’est toujours plaisant d’avoir plus d’un point de vue sur le même vin.

J'en ouvre une demain soir.....je descend à la cave pour la mettre debout.
Nous avons dégusté une 2009 il y a 1 semaine qui m'a semblé près de ta 2010 avec une gourmandise d'entrée de bouche mais ça sèche un peu en finale. Trop de bois pour le fruit me suis-je dit.

Michel Therrien a écrit:

François Guyot a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:François, ton CR donne envie!

Je t’encourage à le faire. C’est toujours plaisant d’avoir plus d’un point de vue sur le même vin.

J'en ouvre une demain soir.....je descend à la cave pour la mettre debout.
Nous avons dégusté une 2009 il y a 1 semaine qui m'a semblé près de ta 2010 avec une gourmandise d'entrée de bouche mais ça sèche un peu en finale. Trop de bois pour le fruit me suis-je dit.

J'embarque ! Je vais ouvrir bientôt ma dernière 2010 et je vais garder ma dernière 2009 quelques années encore pour la science.

Alain et François m’ont fait saliver avec leurs cabernets francs. J’ai donc ouvert mon ultime bouteille en cave du Domaine Sylvain Dittière Saumur-Champigny La Porte Saint-Jean 2014. Rouge cerise légèrement briqué et voilé. Très joli nez de fleurs, de poivrons rouges rôtis et d’oranges sanguines. Le tout bascule en bouche dans une texture enveloppante, suave et poudreuse. Superbe acidité saline qui meurt dans une finale torréfiée et crayeuse.

N’ayant pas reçu de commentaires de mon chum, je lui ai demandé:

-est-ce que tu aimes le vin?
-oui, c’est bon, il vaut 10$? (C’est son genre d’humour… )
-Ben non, je ne vais pas toujours te servir des vins à 15$….en plus, c’est un 2014..

Toujours pas de commentaires négatifs, je trépigne de joie en passant que je pourrai à nouveau m’acheter des Cabernets de la Loire…Mais, au moment de mettre une bûche dans le foyer, il me dit:

-je l’aime pas ce vin là, il goûte l’asperge. Tu es démasquée!  
-mais, tu m’a dit que tu l’aimais….
-oui, au début je l’aimais, il était froid. Maintenant en réchauffant, il goûte l’asperge…

Mon rêve venait de s’écrouler, il ne restait qu’une toute petite coupe….Impossible de lui en passer une. Pour moi, il s’agissait d’une très belle expression du Cabernet franc. Je dois malheureusement rendre les armes….

Froid extrême, il a fait 17 degré aujourd'hui  Janvier c'est le printemps!

Froid extrême, il a fait -17 degré aujourd'hui  Janvier c'est le l’hiver!

Couleur Tawny…un peu baveux mais très jolie photo.

François Guyot a écrit:Philippe Alliet Chinon Coteau de Noiré 2010: Robe grenat d’intensité moyenne légèrement évoluée avec ce pourtour couleur brique. Un nez de cerise, de poivron rouge rôti, de réglisse et une touche de cuir. Quelle bouche! Suave, fine, pointe de gourmandise, à la fois fruitée et épicée. Une finale de fort belle longueur mais un brin asséchante. Payé 46$ à l’époque. Quelle rapport qualité/ prix! 93 pts.

À notre tour hier soir.
Accompagnement d'une bavette de boeuf avec riz-Portobello-zucchinis.

Chinon, Coteau de Noiré 2010, Domaine Philippe Alliet
La robe est pourpre moyenne avec grenat sur 3-5 mm au pourtour.
Un bouquet de bonne intensité et surtout grande complexité.
Beaucoup de poivron grillés, liqueur de framboises, note de terre noire, pointe de cuir et un peu de brett (pas sûr des brett et j'aurais aimé avoir le nez Martineau ou Collin sur ce point).
Une bouteille dégustée sur plus de 90 minutes mais il en a manqué du vin. Que 750ml.
La bouche est bourguignonne en texture. Il y a du velours, de la mâche en son coeur et de la fraicheur. Le vin est enveloppant, la finale est de très belle longueur mais un peu monolithique sur les poivrons grillés....du rouge et du vert de brochette BBQ.
Il manque un rien d'énergie et de densité mais je chipotte.
Grand vin et du calibre du Clos Rougeard....entre Poyeux et Bourg comme texture.
18-18,5/20 ou 95.

Il en reste deux en cave....seront bues avec les copains.....soyez prêts!
Le petit prince en a 4....allez, ouvres-en une!

Hier soir, avec un rare BBQ hivernal :

Château de Beauscastel châteauneuf-du-pape 2007 : J’ai vérifié plus d’une fois afin d’éviter de faire la même erreur que le Chevalier. Bouteille ouverte au milieu de l’après-midi, sans décantation. Nez intéressant, un peu plus évolué qu’attendu, sur les pruneaux, les dattes, la mélasse, les herbes grillées et la viande rôtie. La bouche est riche et puissante à l’attaque et en milieu de bouche. Le tout se resserre par la suite et se révèle plutôt long, sans réelle chaleur, mais avec une certaine amertume. En mangeant, le vin se transforme passablement, devenant plus expressif, avec un fruité plus frais et une amertume plus discrète, comme pour certains vins italiens! Une fois le plat terminé, c’est comme Cendrillon quand sonne minuit … Le 2005 bu il y a environ un an m’avait plus impressionné par sa complexité, son éclat et sa fougue. Tout juste très bien.

Alain Roy a écrit:

Michel Therrien a écrit:

François Guyot a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:François, ton CR donne envie!

Je t’encourage à le faire. C’est toujours plaisant d’avoir plus d’un point de vue sur le même vin.

J'en ouvre une demain soir.....je descend à la cave pour la mettre debout.
Nous avons dégusté une 2009 il y a 1 semaine qui m'a semblé près de ta 2010 avec une gourmandise d'entrée de bouche mais ça sèche un peu en finale. Trop de bois pour le fruit me suis-je dit.

J'embarque ! Je vais ouvrir bientôt ma dernière 2010 et je vais garder ma dernière 2009 quelques années encore pour la science.

L'as tu trouvé?

Michel, mes inventaires, emplacements en cave et cr sont tous notés façon "manuscrit" car je suis "old fashioned", et la bouteille est mise debout ce jour pour dégustation la semaine prochaine ! Demain est un jour spécial pour moi, je vais ouvrir gros (en $, car grand on le sait pas d'avance !).

Ça devait m'arriver un jour ou l'autre, neveu me confronte avec une dégustation en pure aveugle . 3 bouteilles, une verticale 2 vins et une 3ième bouteille, même appellation, autre millésime. Et quelle belle attention de sa part, il m'a fait me rappeler ma belle et tendre Manon !

Aux robes, la Bourgogne et La Loire ne sont pas exclues, mais au nez elles le seront d'emblée. En bouche et au final, je penche vers le Rhône. Quand neveu informe qu'il s'agit d'assemblages, j'opte pour Châteauneuf. Dans le champ, c'est bordelais ! Alors là lui dis-je, avec des vins ronds et savoureux comme ça, c'est sûrement de la rive droite...Et oui ! Il me dit que c'est un vin que j'aime beaucoup...Manon !!!!

#1: hiiii, quand on le verse devant moi...c'est pas jeune ça ! Robe vieillotte donc, encore rubis en son centre, mais vachement tuilée. La moins soutenue des robes. Bouquet de cheveux brûlés, de salon de coiffure (dixit la copine de neveu et ça fait du sens !), goudron, végétaux, pruneaux, vieux pruneaux et...pas de fruit. En bouche: entrée molle (de l'eau), puis tout de même une belle fraîcheur avec cette tension vive, petite amertume et...pas de fruit, si ce n'est une infime pointe de cerises acidulées. Aucun défaut, mais c'est clairement passé date.
Château Bélair 1975, Saint-Émilion gc B, dégoté en France en 2020 pour 80 euros.

#2: pas jeune de robe, mais pas si vieille non plus, rubis brillant moyennement soutenue, collet tuilé. Bouquet subtil mais qui s'ouvre rapidement, élégance, vanille/bois, fruit rouge frais. Avec le temps il se déploie bellement alors que le #3 lui s'étend (s'amenuise). Très beau bouquet. En bouche, wow, très beau, très doux, très élégant: tout est en place, en harmonie, le fruité est gourmand, un brin sucré, chic sur une tension avenante et des amers très pacifiques. Fondu, rond, savoureux, menum.
Château Bélair 2001, Saint-Émilion gc B, 80$ en 2004.

#3: robe sans hésiter la plus jeune, jeune même avec ce rubis bien soutenu, brillant, limpide, sans signe d'évolution. Bouquet explosif (qui s'amenuisera avec le temps) sur le fruit noir confit, l'élevage, le cassis, la fleur mauve. Hi...assurément le plus costaud en bouche: attaque franche sur texture grasse, archi-fruité noir cassis, c'est intense, tension vive, c'est baveux, carrément trop jeune, avec beaucoup de matière et de potentiel, se terminant en une finale qui grafigne les dents...Mais c'est bon !
Château Pavie-Macquin 2016, Saint-Émilion gc B, 145$ en 2017.

A.J. Adam Hofberg Von Den Terrassen Mosel 2018: Robe dorée pâle et brillante. Nez exotique sur la poire, le litchi, le citron confit et de légères notes de naphte. Bouche riche et savoureuse sur une texture veloutée. Une belle finale calcaire et finement saline qui vient contrebalancer cette richesse et équilibrer l'ensemble. Un très beau vin à prix doux et à la capacité de garde élevée mais pour ma part, je ne réussis jamais à conserver les vins de ce producteur bien longtemps... 92-93 pts.

François Guyot a écrit:A.J. Adam Hofberg Von Den Terrassen Mosel 2018: Robe dorée pâle et brillante. Nez exotique sur la poire, le litchi, le citron confit et de légères notes de naphte. Bouche riche et savoureuse sur une texture veloutée. Une belle finale calcaire et finement saline qui vient contrebalancer cette richesse et équilibrer l'ensemble. Un très beau vin à prix doux et à la capacité de garde élevée mais pour ma part, je ne réussis jamais à conserver les vins de ce producteur bien longtemps... 92-93 pts.

Intéressant de te lire sur ce vin Francois.  Je m'intéresse de plus en plus aux Riesling mais c’est toujours le côté sucre résiduel qui me freine tant à l’achat qu’à l’ouverture.  Lorsque j’ai le goût de sucre (Ce qui est TRÈS rare), j’ouvre plutôt un liquoreux.  Comment ressentais-tu le sucre dans ce vin en particulier? Et avais-tu prévu un met « spécial » pour l’accorder ou non? Est-ce que ta note de 92/93 est signe que tu as assez aimé pour acheter ce même vin de nouveau?

Un plat à la cuisson particulière demande un vin particulier.
Le soir des grands essais.
Cuisson saisie inversée d'un faux-filet de bœuf sur os entier, un Tomahawk.
Simplement sel et poivre puis cuisson lente à 225F jusqu'à une T interne de 112. On saisi 30-45 secondes à la poêle haute température chaque côté et les bords. Puis repos 3-4 minutes.


Chateauneuf-du-Pape Grenaches de Pierre 2010, Domaine Giraud
La robe est cerise foncée sans évolution. Elle est brillante et translucide en son centre.
Bouquet de grande intensité et aussi belle complexité. Il y a de la mélasse et de la cassonnade brulée puis garrigue, réglisse noire et cerises noires.
La bouche est ample et moelleuse, croquante et juteuse à la finale non chaleureuse quoique sirupeuse et fraiche. Un bien drôle de vin. L'évolution nous sature, les pruneaux et les figues arrivent et la fin de bouteille demeure non dégustée.
Nous avons beaucoup aimé la première demie et un bel accord avec la viande saignante mais sans bouffe.....nos bouches étaient saturées. Un style porto sec à faible degré soit 16,5%.
17/20 ou 91.....une bête à concours.