Semaine du 19 avril 2015

Alain Roy a écrit:Les Suchots 2009, Vosne-Romanée 1er cru, Bouchard, acheté en 2011, 130$.

Alors sans plus tarder: miam miam miam miam...une seule gorgée et je suis soumis, esclave, le cœur brisé.

Quelle lecture plaisante

Pierre Beauregard a écrit:

Alain Roy a écrit:Les Suchots 2009, Vosne-Romanée 1er cru, Bouchard, acheté en 2011, 130$.

Alors sans plus tarder: miam miam miam miam...une seule gorgée et je suis soumis, esclave, le cœur brisé.

Quelle lecture plaisante

Alain, réalise un vieux rêve et ouvre aussi sa jumelle

[quote="Pierre Beauregard"
Quelle lecture plaisante [/quote]

Jonathan Marquis a écrit:

Pierre Beauregard a écrit:

Alain Roy a écrit:Les Suchots 2009, Vosne-Romanée 1er cru, Bouchard, acheté en 2011, 130$.

Alors sans plus tarder: miam miam miam miam...une seule gorgée et je suis soumis, esclave, le cœur brisé.

Quelle lecture plaisante

Alain, réalise un vieux rêve et ouvre aussi sa jumelle

Jonathan, j'la catche pas, éclaire ma lanterne !

Des vins dégustés chez nous, pendant la semaine des primeurs autour du repas suivant élaboré par mon épouse : Mises en bouche (feuilletés au fromage), foie gras poêlé sur une julienne de céleri croquante, pigeon confit à la graisse de canard, sabayon gratiné aux fraises.

Bourgogne : Bouchard Père et fils : Meursault Charmes 2008
La robe jaune or est brillante, Le bouquet est élégant et expressif, avec des arômes de poire, d'agrumes, de camomille, de léger tilleul, et des notes de noisettes. L'attaque est très charnue, assez grasse, le centre est velouté, très fruitée, tonifié par une belle fraîcheur qui étire et allonge la finale bien dessinée, soulignée par des saveurs d'agrumes, florales et des notes salines. Noté 17/17,5,  note plaisir 17

Pauillac : Lynch-Bages 2000
Epaulé deux heures, puis carafé deux heures
La robe est profonde de teinte rubis. Le nez d'une bonne intensité évoque le cassis écrasé, la boite à épices, les aiguilles de pin, le tabac brun, avec une note de poivron rouge. La bouche est puissante, bien charpentée par des tannins mûrs et enrobés par une chair de bonne aloi, rehaussé de fruits expressifs ( cassis dominant). La finale est un peu plus tannique, d'une bonne allonge, fraîche, avec la rémanence des saveurs décelées à l'olfaction. Un vin un peu caméléon, entre la dégustation à l'ouverture de la bouteille, puis avant la mise en carafe, puis à table. Note potentielle 17,5, note plaisir 16. Attendre 2020 pour davantage de plaisir

Sauternes-Barsac : Doisy-Daëne 2007
La robe, de couleur jaune dorée, est brillante, l’olfaction est très expressive et nette, avec des arômes d’abricot, de mangue, de mandarine et de safran et de miel. La bouche est  très moelleuse, portée par une liqueur riche et dense, soulignée par des fruits rôtis très aromatiques et d’une bonne pureté. La finale est longue, élégante, pure, d’une bonne fraîcheur, soulignée par les saveurs décelées à l'olfaction. Noté 17,  note plaisir 16,5.

Sauternes : Clos Haut-Peyraguey 2007
La robe est légèrement dorée, l’olfaction est pure et expressive avec des arômes d’abricot et d'agrumes rôtis, la fleur d’oranger, avec des notes légères de champignons noble. La bouche est onctueuse, les vin se développe dans un milieu de bouche dense, concentré, bien en chair, ample , rehaussé de séduisants fruits rôtis. La finale est longue, soutenue , pure, harmonieuse, dotée d'intenses saveurs qui commencent devenir complexes. Note potentielle 18 ,note plaisir 17.

Hier soir en solo, en regardant le Canadien manger une volée...

2012 Domaine Morey-Coffinet Chassagne-Montrachet
Très belle bouteille. Un nez sur le fruit croquant, avec quelques arômes floral, bien ouvert. En bouche, ce n'est pas le vin le plus concentré, mais sa fraîcheur et sa pureté font que la bouteille se vide rapidement ! Pour même pas 40$, c'est un très beau village d'une belle appellation (plutôt méconnue en rouge).

Hier soir, un des vins natures mis en vente cette semaine à la SAQ...

Henry Marionnet Première Vendange Touraine 2013



Couleur rubis relativement sombre et pourpre. Nez moyennement expressif avec du fruit, de la terre et une petite pointe nature (côté « funky », animale), mais qui ne domine pas le vin. En bouche, fruit gourmand, cerise, de la terre, une structure qui s’amalgame bien au fruit, bonne acidité et légère amertume agréable. Un style de vin que j’apprécie puisque désaltérant tout en ayant un peu de sérieux et de profondeur, sans tomber dans le cliché du vin nature parfois « inaccessible ». Très bien (89)

Fait de Gamay, fermentation en macération carbonique avec grappes entières (avec la rafle), sans ajout de levures ou de souffre et embouteillé le mois de mars suivant la récolte. Fait 12,5% d’alcool.

Les Suchots 2009, Vosne-Romanée 1er cru, Confuron-Cotetidot, acheté en 2012, 100$.

Rouge pètant à la claire fontaine. Délicat bouquet pinotant gaiement: il envoûte par sa grâce, ses effluves de petites baies rouges fraîches et humides, sa beauté florale. L'entrée au palais advient dans la souplesse, le fruité rouge est pur, puis le nectar se durcit un peu dans sa finale longue mais un brin asséchante. Malgré cela, il m'a dans sa poche facilement, c'est bon en titi. Version virile d'un vin tendre...L'air lui fera du bien, vivement demain.

Alain Roy a écrit:Les Suchots 2009, Vosne-Romanée 1er cru, Confuron-Cotetidot, acheté en 2012, 100$.

Rouge pètant à la claire fontaine. Délicat bouquet pinotant gaiement: il envoûte par sa grâce, ses effluves de petites baies rouges fraîches et humides, sa beauté florale. L'entrée au palais advient dans la souplesse, le fruité rouge est pur, puis le nectar se durcit un peu dans sa finale longue mais un brin asséchante. Malgré cela, il m'a dans sa poche facilement, c'est bon en titi. Version virile d'un vin tendre...L'air lui fera du bien, vivement demain.

J'ai bu le 2010 il y a une semaine. Malheureusement, l'aération a révélé un côté caramélisé à ma bouteille... Peu être un excès d'oxydation ou une bouteille défectueuse... Peut-être une phase de réduction vu qu'on était dans les registres d'élevage je crois. Le tien semble d'emblée mieux à l'ouverture. Santé!

Stéphanie Chénier a écrit:

J'ai bu le 2010 il y a une semaine.  Malheureusement, l'aération a révélé un côté caramélisé à ma bouteille...  Peu être un excès d'oxydation ou une bouteille défectueuse...  Peut-être une phase de réduction vu qu'on était dans les registres d'élevage je crois.  Le tien semble d'emblée mieux à l'ouverture.  Santé!

J'en ouvre une dans quelques jours, après que le 2009=finished ! C'est sûr que pour moi il n'y en a pas dans le 2009, mais le côté caramel n'est pas un défaut il me semble...Ma référence personnelle caramel se retrouvait par exemple dans les Suchots de Bouchard, c'est-à-dire une sucrosité comme finement brûlée au nez comme en bouche. C'est difficile de définir clairement des impressions sensuelles subjectives !

Pour moi, j'adore le caramel salé en dessert, mais ça m'irrite un peu dans le vin.  Je retrouve souvent cet arôme dans les Zinfandels californiens et ça me fait penser à du raisin surmûri mais c'est peut-être plutôt un arôme secondaire à l'élevage?

C'est évidemment une question de goût, on apprend quelque chose à chaque bouchon tiré.  J'ai hâte que tu nous parles du 2010: tu mettras peut-être des mots sur MON impression subjective.

Pour moi, le caramel, c'est toujours lié à l'élevage.

Je ne suis pas très "fan" non plus du caramel dans le vin...que je retrouve la plupart du temps dans des crus qui m'apparaissent lourdauds. Suchots de Bouchard c'est comme mon exception à la règle !

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Pour moi, le caramel, c'est toujours lié à l'élevage.

Pour moi aussi, mais parfois également comme dans "trop d'élevage".

Au cours du week-end :

Trimbach Frédéric Émile riesling alsace 2004 : Assemblage des grands crus Geisberg et Osterberg, sans en réclamer l’appellation toutefois. Robe qui a doré, mais demeure brillante, et affiche une certaine viscosité. Nez qui demande un peu d’aération, le trouvant un peu fatigué au départ, il s’ouvrira magnifiquement sur des notes de lime, de pamplemousse blanc, de citronnelle, d’huile à lampe et de naphte. Bouche élégante, finement patinée, parfaitement sèche, mais dotée d’une réelle concentration. Longue finale citronnée et naphtée, parfumée et harmonieuse, à la fois suave et cristalline. Ma dernière bouteille et assurément la meilleure! Excellent.

Alain Roy a écrit:Les Suchots 2009, Vosne-Romanée 1er cru, Confuron-Cotetidot, acheté en 2012, 100$.

Rouge pètant à la claire fontaine. Délicat bouquet pinotant gaiement: il envoûte par sa grâce, ses effluves de petites baies rouges fraîches et humides, sa beauté florale. L'entrée au palais advient dans la souplesse, le fruité rouge est pur, puis le nectar se durcit un peu dans sa finale longue mais un brin asséchante. Malgré cela, il m'a dans sa poche facilement, c'est bon en titi. Version virile d'un vin tendre...L'air lui fera du bien, vivement demain.

Le lendemain, carafé 1 heure. Un nez toujours aussi délicatement agréable. Wow, miam et re-miam, la bouche s'est goûlument affinée, la rudesse s'est mutée en une suavité, une tendresse des plus savoureuses, le tout dans une prestance d'ensemble qui demeure forte et assumée. Qu'est-ce que c'est bon !