Séjour à Chablis

Excellent Patrick!
Nous y retournons en novembre et deux soirs sont prévus au Pot d'Étain. Il est assuré que du Coche-Dury sera ouvert! Quasi le seul endroit où on peut en boire à prix doux.......

Patrick Désy a écrit:Pat Piuze était en feu!

Ça peut être dangeureux     

Bien hâte d'y remettre les pieds!!

Patrick Désy a écrit:Quelle journée!

Pot d'Étain = malade.

Raveneau, Roumier, Coche. La bouffe bien, mais les vins étaient exceptionnels. Alain a bien pris soin de nous.

De belles rencontres aussi aujourd'hui. Pat Piuze était en feu!

Raveneau Clos vs Chapelot.......millésime?
Cras de Roumier.....millésime?
Rougeots > Chevalières pour Coche-Dury.......millésime?

Du plaisir!

Michel Therrien a écrit:

Patrick Désy a écrit:Quelle journée!

Pot d'Étain = malade.

Raveneau, Roumier, Coche. La bouffe bien, mais les vins étaient exceptionnels. Alain a bien pris soin de nous.

De belles rencontres aussi aujourd'hui. Pat Piuze était en feu!

Raveneau Clos vs Chapelot.......millésime?
Cras de Roumier.....millésime?
Rougeots > Chevalières pour Coche-Dury.......millésime?

Du plaisir!

Pour différentes raisons, je me suis retrouvé en solo au restaurant    Un bon 35-40 minutes en taxi depuis Chablis centre.

Raveneau Chapelot premier cru 2005 Chablis
(timbale de brochet et homard)
Bonne structure encore, il commence à miellé et se livrer pleinement, dense et profond. D'une grande fraîcheur, avec texture moins riche, plus précise que sur Montée de Tonnerre. Ira loin. 18+/20

G. Roumier Les Cras premier cru 2007 Chambolle-Musigny
(pigeon)
Accord sublime! Fondu, exotique, soya, volume et finale aromatique kilométrique. J'adore les 2007 présentement! 18/20

JF Coche-Dury Les Chevalières 2006 Meursault
(fromages)
Rougeots 2008-2009-2010 seulement de disponibles et jugés trop jeunes. Grillé typique, minéral, ample et riche avec finale précise et majestueuse sur le grillé encore. 18,5/20

Longtemps hésité pour Clos Rougeard Les Poyeux 2005 (65 euros !), mais faut rester "raisonnable" quand on est invité

Patrick Désy a écrit:Longtemps hésité pour Clos Rougeard Les Poyeux 2005 (65 euros !), mais faut rester "raisonnable" quand on est invité

Mais tu aurais pu le rapporter dans tes valises ...

André

Patrick Désy a écrit:
Longtemps hésité pour Clos Rougeard Les Poyeux 2005 (65 euros !), mais faut rester "raisonnable" quand on est invité

trois grandes bouteilles en solo = "raisonnable"?    
Heureusement que t'es pas un ministre en déplacement!!

Yves, depuis quand te fais-tu l'apôtre de la raisonnabilité ???

    

Yves, j'aurais dit ministre tout court ...

Mais avec PKP qui s'en vient, on est à l'abri de rien!

J'ai quand même pas tout bu!!!   

J'ai pris environ la moitié de chaque sur 3h et j'ai ramené le reste à Marc qui ne se sentait pas bien, hier soir. On va d'ailleurs de ce pas revisiter les vins.

Quant à la possibilité de prendre avec soi dans la valise, la politique de l'établissement à l'égard des crus spéculatifs comme Roumier, Coche ou Rougeard est stricte: on doit ouvrir sur place.

André Laurendeau a écrit:Yves, depuis quand te fais-tu l'apôtre de la raisonnabilité ???

    

Touché!    Mais je pensais surtout au montant de la dépense.

Si ça se trouve, il y en avait plus $ en taxi que pour le vin!  

Patrick Désy a écrit:

Michel Therrien a écrit:

Patrick Désy a écrit:Quelle journée!

Pot d'Étain = malade.

Raveneau, Roumier, Coche. La bouffe bien, mais les vins étaient exceptionnels. Alain a bien pris soin de nous.

De belles rencontres aussi aujourd'hui. Pat Piuze était en feu!

Raveneau Clos vs Chapelot.......millésime?
Cras de Roumier.....millésime?
Rougeots > Chevalières pour Coche-Dury.......millésime?

Du plaisir!

Pour différentes raisons, je me suis retrouvé en solo au restaurant    Un bon 35-40 minutes en taxi depuis Chablis centre.

Raveneau Chapelot premier cru 2005 Chablis
(timbale de brochet et homard)
Bonne structure encore, il commence à miellé et se livrer pleinement, dense et profond. D'une grande fraîcheur, avec texture moins riche, plus précise que sur Montée de Tonnerre. Ira loin. 18+/20

G. Roumier Les Cras premier cru 2007 Chambolle-Musigny
(pigeon)
Accord sublime! Fondu, exotique, soya, volume et finale aromatique kilométrique. J'adore les 2007 présentement! 18/20

JF Coche-Dury Les Chevalières 2006 Meursault
(fromages)
Rougeots 2008-2009-2010 seulement de disponibles et jugés trop jeunes. Grillé typique, minéral, ample et riche avec finale précise et majestueuse sur le grillé encore. 18,5/20

Longtemps hésité pour Clos Rougeard Les Poyeux 2005 (65 euros !), mais faut rester "raisonnable" quand on est invité

Par respect pour tes hôtes, je te conseille de rester en Bourgogne dans le choix de tes vins surtout quand ce n'est pas toi qui paie!  

Retour sur ma rencontre avec Patrick Piuze

http://fr.canoe.ca/artdevivre/cuisine/article1/patrickdesy/2014/07/17/21814461-ca.html

Ce soir, magnifique dîner avec Samuel Billaud à la Maison Paillot dans le village médiéval de Noyer-sur-Serein. À mon sens, la meilleure table depuis que je suis arrivé.

Demain, matinée chez William Fèvre, aprem chez Daniel Dampt et Droin suivi d'un dîner avec Louis Moreau, président actuel du BIVB.

Suite de mon périple en terre chablisienne:

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/vins/vin-du-vendredi-chablis/

Aujourd'hui:

William Fèvre est toujours dans le peloton de tête avec un Didier Séguier inspiré et talentueux.

Daniel Dampt fait des vins d'excellent niveau avec des Côte de Léchet impressionnants. Souhaitons qu'il trouve un agent au Québec.

Benoît Droin, verbo-moteur, est en pleine maîtrise. Discours intéressant qui fait écho à celui de Séguier sur le diam et en finale, un Valmur 1969 d'émotions.

Ça se poursuit ce soir avec un dîner plus protocolaire avec Louis Moreau.

Fin de séjour qui dépasse nos attentes!

Un tour d'abord chez Jean-Claude Bessin, un artisan avec des vins d'une grande pureté.

On passe ensuite sur deux grosses pointues en termes de production, mais dont la qualité, vu les volumes, est impressionnante.

La Chablisienne fait vraiment bien partout dans sa gamme. Une tombée de rideau plus que respectueuse avec Blanchot 1984 en magnum. Une année jugée à l'époque désastreuse et qui se révèle nourrie par une acidité bien vivante. Surprise encore!

Dernière visite chez Delong-Paquit, propriété d'Albert Bichot qui se distingue par des vins plus côte-d'orien que chablisien, mais son monopole Moutonne, à Vaudésir et touchant Preuses, permet de revenir sur une expression plus typée. Le dernier vin dégusté, une Moutonne 1966, nous aura fait tomber "sur le cul" par sa jeunesse sidérante. Voyez-vous mêmes par la couleur!



On a même, sans le savoir, pris soin de se mettre dans le ton chablisien.

On reviendra! (et bientôt puisqu'on nous parle de novembre qui vient, déjà!!!)

I LOVE CHABLIS!   

Très intéressant Patrick et bien hâte d y retourner en novebre prochain.
Feras-tu un billet sur les vins de Samuel Billaud?
Vous semblez ne pas avoir fait Billaud-Simon......une raison particculière?

Cute votre photo

Michel Therrien a écrit:Très intéressant Patrick et bien hâte d y retourner en novebre prochain.
Feras-tu un billet sur les vins de Samuel Billaud?
Vous semblez ne pas avoir fait Billaud-Simon......une raison particculière?

Oui, je vais certainement revenir sur cette belle rencontre. Les premiers crus de Samuel sont à mon sens plus intéressants que les grands crus qui sont marqués par le bois, achat de nouveaux fûts oblige.

Pas été chez Billaud-Simon, car impossible de tout faire. Mais vu l'histoire trouble autour de Billaud-Simon actuellement, je n'en suis pas plus mécontent.

Patrick Désy a écrit:

Michel Therrien a écrit:Très intéressant Patrick et bien hâte d y retourner en novebre prochain.
Feras-tu un billet sur les vins de Samuel Billaud?
Vous semblez ne pas avoir fait Billaud-Simon......une raison particculière?

Oui, je vais certainement revenir sur cette belle rencontre. Les premiers crus de Samuel sont à mon sens plus intéressants que les grands crus qui sont marqués par le bois, achat de nouveaux fûts oblige.

Pas été chez Billaud-Simon, car impossible de tout faire. Mais vu l'histoire trouble autour de Billaud-Simon actuellement, je n'en suis pas plus mécontent.

Bien d'accord avec toi Patrick sur le boisé imposant en jeunesse.
Un Clos 2011 bu avec Samuel avait bien assimilé son boisé alors que le même cru bu au Qc 6 mois avant était trop marqué. Bien confinace en sa patte de vinificateur pour l'intégration de son boisé à partir de demi muid si je me souviens bien.

Ludwig Desjardins a écrit:Cute votre photo  

Moment tendre! 

Michel Therrien a écrit:
Bien d'accord avec toi Patrick sur le boisé imposant en jeunesse.
Un Clos 2011 bu avec Samuel avait bien assimilé son boisé alors que le même cru bu au Qc 6 mois avant était trop marqué. Bien confinace en sa patte de vinificateur pour l'intégration de son boisé à partir de demi muid si je me souviens bien.

2011 est plus riche et opulent que 2012, un millésime classique et plus net qui devrait faire date chez plusieurs producteurs. Bref, plus facile de prendre le bois.

Oui, en demi-muid.

Patrick Désy a écrit:Les premiers crus de Samuel sont à mon sens plus intéressants

C'est bien parce que je me retiens à deux mains que je n'ai pas encore traversés mes Mont de Milieu et Montée de Tonnerre 2012 ... Un régal.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:

Patrick Désy a écrit:Les premiers crus de Samuel sont à mon sens plus intéressants

C'est bien parce que je me retiens à deux mains que je n'ai pas encore traversés mes Mont de Milieu et Montée de Tonnerre 2012 ... Un régal.

Le Mont de Milieu 2012 est le vin le plus tendu de Samuel. Profond, complet, il y a avantage à être patient, mais il a aussi du charme à revendre. Le Tonnerre vient majoritairement de Chapelot (80%). Moins lissé, plus sauvage avec une minéralité qui prend toute la place, il devrait gagner du gras avec le temps, ce qui va le magnifier. 2017-2018 me semble un bon horizon pour les deux.

Toujours disponible les premiers de Billaud?

Et qui les importe ?