Semaine du 6 décembre 2020

Ludwig,

Je suis intrigué par la différence de couleur entre ta bouteille et celle sur la photo mise en ligne il y a peu par Michel:

https://servimg.com/view/13993005/1037

Est-ce que quelqu'un ici peut expliquer comment on obtient des couleurs si différentes sur une même cuvée du même millésime, sauf si la bouteille ne contient pas le même produit?

Intriguant en effet, mais vite comme ça la photo de Michel semble faire ressortir plus les tons de rouge.

Une autre photo, éclairage LED au dessus du comptoir, Iphone 7 pas de manipulation après.

La critique du WA laisse croire à un potentiel embouteillage différent mais ce serait très peu probable selon moi vu que Michel a probablement la même source d'approvisionnement que moi...

Château des Tours Côtes du Rhône 2012
L’attaque en bouche est un peu rustique, il n’a l’air de rien au premier abord, un peu simple. Peut-être qu’on aurait du l’ouvrir hier....Et puis, comme par magie, après aération, les arômes se lèvent et se mettent à danser longuement sur le palais, la garrigue et les fraises des bois s’entremêlant en un sensuel balai. C’est un style unique, qui me fascine à chaque fois. La complexité d’un vin d’apparence si simple est envoûtante.

Ludwig Desjardins a écrit:Verre #3 : Jean-François Ganevat Côtes du Jura Sous la Roche Plein Sud 2018

Breaking news : pas de gaz, pas de robe trouble... Un peu de volatile, mais pas à un niveau désagréable et le reste prend rapidement le relai. Des notes terreuses, du fruit rouge, de l'eau de rose, le nez est franchement plus intéressant que la majorité de ce qui se fait en "nature", on y retourne. Croquant et aérien en bouche, tout en dentelle avec peu de tannins et structure. Délicieux et fidèle à ma première bouteille, le citadin ignare en moi prend son pied.    93

Si je ne partage pas tout à fait ton enthousiasme, la bouteille que j'ai bue s'approchait davantage de la tienne que de celles d'Yves et de Michel, dont les expériences évoquent plutôt mes rencontres avec des millésimes antérieurs.

Yves Martineau a écrit:Château des Tours Côtes du Rhône 2012
L’attaque en bouche est un peu rustique, il n’a l’air de rien au premier abord, un peu simple. Peut-être qu’on aurait du l’ouvrir hier....Et puis, comme par magie, après aération, les arômes se lèvent et se mettent à danser longuement sur le palais, la garrigue et les fraises des bois s’entremêlant en un sensuel balai. C’est un style unique, qui me fascine à chaque fois. La complexité d’un vin d’apparence si simple est envoûtante.

J'ai ouvert le simple Domaine des Tours 2012 la semaine dernière et c'est de la vraie dentelle, à son apogée s'il t'en reste.

Dans la série des robes spéciales...

J'ai gouté à ce rosé au domaine en avril 2019 (il y à 120 ans ) mais sur 2018 qui était semble t-il moins extrait et c'était vraiment bon.

Ludwig Desjardins a écrit:Dans la série des robes spéciales...

Je suis agréablement surprise par ce vin.
J’aime bien encourager les petits domaines, mais certains gros font très bon dans certains vins de leur portfolio (probablement davantage pour les appellations qu’ils contrôlent de A à Z du « domaine » en comparaison avec les vins de « négoce » qui ont souvent un peu moins de personnalité) - c’est le cas je crois de Bouchard Père & Fils en blanc en particulier:

Domaine Bouchard Père & Fils Meursault 1er cru Genevrières 2014
Une belle minéralité malgré la relative rondeur du style du vin, c’est fin, complexe et très équilibré.  Vraiment aucun défaut ici.  Excellent!

PS bouchon diam long.

Ludwig Desjardins a écrit:Dans la série des robes spéciales...

J’adore Pousson!

https://www.ideesliquidesetsolides.com/2020/12/17/indigenes-vieilles-femelles-blanches/

Dagenais, Simon a écrit:J'ai gouté à ce rosé au domaine en avril 2019 (il y à 120 ans   ) mais sur 2018 qui était semble t-il moins extrait et c'était vraiment bon.

Ludwig Desjardins a écrit:Dans la série des robes spéciales...

Quand même triste de sacrifier des raisins de Vosne-Romanée pour en faire du rosé....;-)

Stéphanie Chénier a écrit:Je suis agréablement surprise par ce vin.
J’aime bien encourager les petits domaines, mais certains gros font très bon dans certains vins de leur portfolio (probablement davantage pour les appellations qu’ils contrôlent de A à Z du « domaine » en comparaison avec les vins de « négoce » qui ont souvent un peu moins de personnalité) - c’est le cas je crois de Bouchard Père & Fils en blanc en particulier:

Domaine Bouchard Père & Fils Meursault 1er cru Genevrières 2014
Une belle minéralité malgré la relative rondeur du style du vin, c’est fin, complexe et très équilibré.  Vraiment aucun défaut ici.  Excellent!

PS bouchon diam long.

Genevrières chez Bouchard a toujours été un de mes crus préférés.

Yves Martineau a écrit:

Dagenais, Simon a écrit:J'ai gouté à ce rosé au domaine en avril 2019 (il y à 120 ans   ) mais sur 2018 qui était semble t-il moins extrait et c'était vraiment bon.

Ludwig Desjardins a écrit:Dans la série des robes spéciales...

Quand même triste de sacrifier des raisins de Vosne-Romanée pour en faire du rosé....;-)

Je croyais qu’il s’agissait d’un vin fait avec des deuxièmes passes de vendanges dans plusieurs climats du domaine.

Ludwig Desjardins a écrit:

Je croyais qu’il s’agissait d’un vin fait avec des deuxièmes passes de vendanges dans plusieurs climats du domaine.

Un bon nombre de "rosé" de la Côte de Nuits sont ainsi fait
Au tri à la table vibrante ou à la vigne.
Chapeau Ludwig pour cette connaissance.

Merci Michel, on atteint ici les limites de mes connaissances en Bourguignoleries.

Blague à part, je serais curieux de vous lire sur votre appréciation de ce domaine. J’avoue avoir un préjugé défavorable sans vraiment avoir beaucoup gouté (2 « petites » cuvées): trop d’Instagram de frimeurs, des prix stratosphériques pour du nature, le fait que le domaine était presque inconnu il y a quelques années, l’absence de pedigree sur vieillissement, etc.

Ludwig Desjardins a écrit:Merci Michel, on atteint ici les limites de mes connaissances en Bourguignoleries.

Blague à part, je serais curieux de vous lire sur votre appréciation de ce domaine. J’avoue avoir un préjugé défavorable sans vraiment avoir beaucoup gouté (2 « petites » cuvées): trop d’Instagram de frimeurs, des prix stratosphériques pour du nature, le fait que le domaine était presque inconnu il y a quelques années, l’absence de pedigree sur vieillissement, etc.

C'est un pinot très particulier, je suis pas trop vins natures mais la bouteille que j'ai eu le privilège d'avoir en cadeau pour découverte, Un Nuit 1er cru 2015 bu en 2019, je n'avais aucun préjugé car je ne connaissait pas le domaine à part de nom de Roch mais sans plus et je n'avais heureusement aucunes références, ce fut un pinot d'une pureté absolu, d'une finesse et d'une longueur incroyable mais comme tu le mentionne si bien, les prix sont stratosphériques et l'occasion d'en racheter une sont quasi nulle mais si c'était possible, j'y mettrais pas plus de 200 à 250$ dans le but de partage et de faire découvrir à d'autres amoureux de la Bourgogne dans un évènement mais quelque chose me dit que c'est probablement plus que ça, il me reste seulement que la vide et mes souvenirs.

Ludwig Desjardins a écrit:Merci Michel, on atteint ici les limites de mes connaissances en Bourguignoleries.

Blague à part, je serais curieux de vous lire sur votre appréciation de ce domaine. J’avoue avoir un préjugé défavorable sans vraiment avoir beaucoup gouté (2 « petites » cuvées): trop d’Instagram de frimeurs, des prix stratosphériques pour du nature, le fait que le domaine était presque inconnu il y a quelques années, l’absence de pedigree sur vieillissement, etc.

J'avais ouvert un Suchots 2008 lors d'un lunch au Quartier Général il y a 2-3 ans, le vin avait très bien paru. Il avait rapidement été identifié comme vin nature en raison de la robe, mais tous étaient bien content de la bouteille. J'en ai ouvert une aussi à la maison durant un mini dreamer avec l'ami Dirk, vs Dujac clos de la roche 2008 et DRC Échezeaux 2011. Il a bien tiré son épingle du jeu.

Si ce Suchots était superbe, le Clos Vougeot 2008 était plutôt mince. J'ai gouté en 2014 un Nuits St-Georges 1999 1er cru qui était fatigué et un 1994 dont je ne me souvient plus de la cuvée qui était bien mais rien de spectaculaire. Le Domaine a toujours été bien reconnu mais plutôt dans un petit cercle d'initié pendant longtemps. Philippe Pacalet a vinifié jusqu'en 2000?

J'ai eu la chance d'en déguster quelques unes.
Robe nature et bouquet nature mais avec une belle pureté et finesse en bouche. Vraiment fort bon.

Yves Martineau a écrit:Château des Tours Côtes du Rhône 2012
L’attaque en bouche est un peu rustique, il n’a l’air de rien au premier abord, un peu simple. Peut-être qu’on aurait du l’ouvrir hier....Et puis, comme par magie, après aération, les arômes se lèvent et se mettent à danser longuement sur le palais, la garrigue et les fraises des bois s’entremêlant en un sensuel balai. C’est un style unique, qui me fascine à chaque fois. La complexité d’un vin d’apparence si simple est envoûtante.

Je me suis laissé convaincre par la description d'Yves pour célébrer mon début de vacances (que j'attendais avec plus qu'impatience). Bouteille également ouverte en PNP, le premier verre m'a semblé plutôt simpliste mais avec l'aération, la magie a également opéré ici. Un magnum de ce vin n'aurait pas été de trop et ce, malgré la fatigue des dernières semaines/mois... C'est tout dire pour ce ''simple'' Côte-du-Rhône!!

Ludwig Desjardins a écrit:Merci Michel, on atteint ici les limites de mes connaissances en Bourguignoleries.

Blague à part, je serais curieux de vous lire sur votre appréciation de ce domaine. J’avoue avoir un préjugé défavorable sans vraiment avoir beaucoup gouté (2 « petites » cuvées): trop d’Instagram de frimeurs, des prix stratosphériques pour du nature, le fait que le domaine était presque inconnu il y a quelques années, l’absence de pedigree sur vieillissement, etc.

J'ai gardé mon alloc malgré les prix. Des vins hors norme. Les coteaux bouguignons et gamay 2018 sortent à 95$ la quille cette année. Cloud est à 145$. Par contre, j'ai laissé passer Clos des Corvées à... 702$

Qui importe Pat?

Yves Martineau a écrit:Château des Tours Côtes du Rhône 2012
L’attaque en bouche est un peu rustique, il n’a l’air de rien au premier abord, un peu simple. Peut-être qu’on aurait du l’ouvrir hier....Et puis, comme par magie, après aération, les arômes se lèvent et se mettent à danser longuement sur le palais, la garrigue et les fraises des bois s’entremêlant en un sensuel balai. C’est un style unique, qui me fascine à chaque fois. La complexité d’un vin d’apparence si simple est envoûtante.

Toujours très bon ce vin......comme tous ceux de Raynaud d'ailleurs.
Quel est son prix?
Vacqueyras est-il aussi offert au Qc via ABC?

Michel Therrien a écrit:Qui importe Pat?

Jack Glou

Patrick Désy a écrit:

Ludwig Desjardins a écrit:Merci Michel, on atteint ici les limites de mes connaissances en Bourguignoleries.

Blague à part, je serais curieux de vous lire sur votre appréciation de ce domaine. J’avoue avoir un préjugé défavorable sans vraiment avoir beaucoup gouté (2 « petites » cuvées): trop d’Instagram de frimeurs, des prix stratosphériques pour du nature, le fait que le domaine était presque inconnu il y a quelques années, l’absence de pedigree sur vieillissement, etc.

J'ai gardé mon alloc malgré les prix. Des vins hors norme. Les coteaux bouguignons et gamay 2018 sortent à 95$ la quille cette année. Cloud est à 145$. Par contre, j'ai laissé passer Clos des Corvées à... 702$

Un Ladoix à 145$? Wow...

Une seule expérience avec Prieure Roch soit Clos des Corvées et c'était fichtrement bon. Par contre, je n'achète pas à ce prix.