Semaine du 26 juin 2022 et enfin Wimbledon!

Un titre pour inciter nos amis du tennis à partager un CR...

De notre part, 10 jours en Gaspésie à se rincer les dents avec du blanc.....ça prend un rouge pour notre retour et un bon.

La robe est rubis de moyenne intensité et pâle au pourtour.
Bouquet de bonne intensité.
Des roses, du végétal noble, des pivoines, des épices.....complexité et ça sent le Domaine.
La bouche est souple d'attaque, ronde, rapidement gourmande et juteuse.
Fraicheur mais aussi une certaine sévérité, des tannins un peu saillants et une longue finale florale et de sous-bois.
Natacha nomme CDN.....facile.
Est-ce de nous....non
Vosne-Romanée ....oui.
Liger Bélair....non
DRC....non

et finalement je lui dis: Ça sent le Domaine mais ce n'est pas lui alors?
Liger Bélair...mais non, c'est Dujac.
18-18,5/20 et un grand plaisir

Vosne-Romanée 1er cru Les Malconsorts 2012, Domaine Dujac

Être sur le bord de mer et boire un gros rouge avec sa morue ou son homard est assez rare ou très mal indiqué, alors pas étonnant que vous étiez sur des blancs pendant votre périple au bout du monde qc.

Château des Tours Côtes du Rhône Blanc 2011
Une bouteille oubliée en quelques sortes (non, elle n'était pas dans ma cave!)
Couleur évoluée qui augurait mal, style jeune sauternes. Nez complexe d’épices, de pommes chaudes, avec des notes de miel et de fleurs blanches. La bouche est étonnante, avec une attaque un peu molle, mais fraîche. Elle s’affirme ensuite avec une bonne concentration et surtout, une complexité aromatique impressionnante, aussi imprévue que réjouissante, sur des notes épicées, mielleuses et salines, avec de l'abricot confit. Original et déconcertant. 90 pts

Cuvée Carignan 2019, Côtes Catalanes, Ferrer Ribière, 24$.

Pnp. 100% carignan supposément de vignes centenaires, le tout pour 24$ ! Robe grenat tendance violine pètante de jeunesse, bien soutenue en son centre et s'éclaircissant s'en allant vers le pourtour. Il sent rien ou viarge j'ai perdu l'odorat car je suis Covid positif testé ce lundi au boulot. Aïe aïe aïe, la limette, le fromage, le...sentent rien ! Panique. L'amaro sent un peu...Au moins j'ai pas ouvert une bouteille à 100 piasses ! Bref ça sent rien.

En bouche, une entrée délicate sur texture légère offre un fruité noir frais, sec, sur une tension vive. Me semble que je goûte un peu ! Peu dense en matière, le vin m'est gorgé de fruits, de fraîcheur et de légèreté. À revoir post-Covid ! En attendant que ça passe, je vais aller me chercher un vinier 4 L de l'Auberge

Lendemain: ouais, j'ai perdu l'odorat

Ma hantise, la perte d'odorat ou de goût!

Alain Roy a écrit:Cuvée Carignan 2019, Côtes Catalanes, Ferrer Ribière, 24$.

Pnp. 100% carignan supposément de vignes centenaires, le tout pour 24$ ! Robe grenat tendance violine pètante de jeunesse, bien soutenue en son centre et s'éclaircissant s'en allant vers le pourtour. Il sent rien ou viarge j'ai perdu l'odorat car je suis Covid positif testé ce lundi au boulot. Aïe aïe aïe, la limette, le fromage, le...sentent rien ! Panique. L'amaro sent un peu...Au moins j'ai pas ouvert une bouteille à 100 piasses !    Bref ça sent rien.

En bouche, une entrée délicate sur texture légère offre un fruité noir frais, sec, sur une tension vive. Me semble que je goûte un peu !  Peu dense en matière, le vin m'est gorgé de fruits, de fraîcheur et de légèreté. À revoir post-Covid ! En attendant que ça passe, je vais aller me chercher un vinier 4 L de l'Auberge

Lendemain: ouais, j'ai perdu l'odorat

Perso, j’avais adoré ma première bouteille d’un millésime que j’ai oublié mais le charme avait vite disparu pour la deuxième bouteille d’un autre arrivage. Le vin avait le profil d’un vin nature manqué. Fruits insipides et acidité au plafond…bien avant le Covid! Pas goûté au 2019 mais depuis, je me tiens loin. ..

Milan Nestarec! Un nom rencontré mille fois sur les réseaux sociaux. À la première occasion, j’ai acheté sa cuvée Bel 2019 que j’ai goûté seulement hier. Je vais dire une niaiserie: j’avais l’impression de boire un cidre du Québec ou une bière québécoise aux agrumes et…..j’ai beaucoup aimé! Composé de Welschriesling 34 %, Grüner veltliner 33 %, Müller-thurgau 33 %, il se présente d’un jaune paille assez soutenu et voilé. Nez explosif d’agrumes, d’épices, de cendre (fumé), pierre à fusil. À l’attaque, l’acidité perlante prend en otage le bout de la langue et s’étend doucement sur les fruits légèrement exotiques. Finale épicée. Belle découverte!

On commence la longue fin de semaine de manière chauvine mais assumée!

Jean-Marc Vincent Santenay 1er Cru Beaurepaire 2015
Superbe nez floral, avec des petits fruits rouges, des notes de conifère.
La bouche est ronde et très ouverte, on se vautre dans le fruit mûr, gourmand, c’est succulent! Une bombe hédoniste. Très expressif et séduisant.

Domaine du Banneret Châteauneuf-du-Pape 2018
Ce 2018 pinotte carrément à l'ouverture! Avec son nez floral et fruité envoûtant, sa texture aérienne. Après une heure, il reprend des allures rhodaniennes avec davantage de matière et de puissance. Excellent en l'état, on pourra aussi le garder une décennie.

Yves Martineau a écrit:On commence la longue fin de semaine de manière chauvine mais assumée!  

Jean-Marc Vincent Santenay 1er Cru Beaurepaire 2015
Superbe nez floral, avec des petits fruits rouges, des notes de conifère.
La bouche est ronde et très ouverte, on se vautre dans le fruit mûr, gourmand, c’est succulent! Une bombe hédoniste. Très expressif et séduisant.

Domaine du Banneret Châteauneuf-du-Pape 2018
Ce 2018 pinotte carrément à l'ouverture! Avec son nez floral et fruité envoûtant, sa texture aérienne. Après une heure, il reprend des allures rhodaniennes avec davantage de matière et de puissance. Excellent en l'état, on pourra aussi le garder une décennie.

Il me semble bien alors que tu préfères assumer un chauvinisme plutôt que de procéder simplement comme les Bourguignols...  Yves, tu es un chevalier bien mystérieux pour moi ! Tant pis alors pour nos visiteurs qui ne savent pas que tu parles de vins de l' "agence-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom" !  J'avoue avoir eu de la misère à lâcher prise, mais là ça y est, c'est bon c'est peine perdue, j'abandonne !

Je ne suis pas sûr de te comprendre Alain, tu voudrais quoi ou tu as peur de quoi? Tu voudrais que je nomme l'agence à chaque fois si j'ai bien compris, mais alors ça fait plus "promotion" non?

J'admire aussi mes amis des Bourguignols, mais en quoi font-ils plus simple?

(ou simplet peut-être, pour le Baron?   )

Dhondt-Grellet Les Terres Fines premier cru blanc de blancs champagne extra-brut : 80% de 2017, 20% de réserve perpétuelle remontant à 1986, provenant de Cuis, dégorgé en 2020 et dosé à 2 g/L. Jolie couleur dorée, brillante, avec des bulles abondantes. Nez d’agrumes et de fleur qui se complexifiera à l’aération sur des notes de fumée, de biscuit au gingembre, voire de poivre blanc. La bouche est vineuse, crémeuse, avec une acidité franche, un côté presque tranchant en final et une superbe persistance aromatique avec une impression saline salivante. Un vin intense, éclatant, puissant, magnifique. Excellent, voire plus.

Nicolas Rossignol Les Argillières pommard 1er cru 2019 : Domaine représenté par Les Bourguignols. Les 2019 arriveront à l’automne, mais j’ai profité d’un voyage pour en déguster, comme nous ne l’avons pas fait sur fûts. Nicolas dit qu’il a fait des syrah en 2018, des grenache en 2019 et des mourvèdre en 2020! Couleur moins dense et foncée qu’attendu. Nez parfumé, mûr, sur des notes de fruits rouges et noirs bien mûrs, mais pas confits, d’épices et de fleurs mauves, avec un soupçon d’élevage. La bouche est monumentale, pulpeuse, charnue, mais dotée d’un éclat et d’une tenue sans faille. La structure est imposante, mais les tanins sont mûrs et gras, au point qu’on les sent à peine. Finale sanguine et sauvage, ferrugineuse, qui rappelle les caractéristiques du finage. Un petit cru méconnu côté Beaune, idéalement situé entre Charmots au sud et Pézerolles et Petits Épenots au nord. Potentiellement superbe.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Nicolas Rossignol Les Argillières pommard 1er cru 2019 : Domaine représenté par Les Bourguignols. Les 2019 arriveront à l’automne, mais j’ai profité d’un voyage pour en déguster, comme nous ne l’avons pas fait sur fûts. Nicolas dit qu’il a fait des syrah en 2018, des grenache en 2019 et des mourvèdre en 2020! Couleur moins dense et foncée qu’attendu. Nez parfumé, mûr, sur des notes de fruits rouges et noirs bien mûrs, mais pas confits, d’épices et de fleurs mauves, avec un soupçon d’élevage. La bouche est monumentale, pulpeuse, charnue, mais dotée d’un éclat et d’une tenue sans faille. La structure est imposante, mais les tanins sont mûrs et gras, au point qu’on les sent à peine. Finale sanguine et sauvage, ferrugineuse, qui rappelle les caractéristiques du finage. Un petit cru méconnu côté Beaune, idéalement situé entre Charmots au sud et Pézerolles et Petits Épenots au nord. Potentiellement superbe.

Récemment, lors d'un souper au Coup Monté de l'Assomption avec le couple joliettain on m'a servi en pur aveugle un superbe 1er Cru Clos des Poutures 2018 du domaine Heitz-Lochardet.  De par sa pâle robe, sa finesse et son volupté, au jeu des devinettes je me suis dirigé vers Chambolle.  En me disant qu'on était en Côte de Beaune alors là j'ai mentionné probablement Volnay, ça pourrait être Chassagne mais une chose est sûre, on n'est pas à Pommard.  Ah ! une autre leçon d'humilité.  Pommard a bien changé ces dernières années, on y produit des vins élégants qui ne peut que faire plaisir à l'amateur.

Pierre Beauregard a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Nicolas Rossignol Les Argillières pommard 1er cru 2019 : Domaine représenté par Les Bourguignols. Les 2019 arriveront à l’automne, mais j’ai profité d’un voyage pour en déguster, comme nous ne l’avons pas fait sur fûts. Nicolas dit qu’il a fait des syrah en 2018, des grenache en 2019 et des mourvèdre en 2020! Couleur moins dense et foncée qu’attendu. Nez parfumé, mûr, sur des notes de fruits rouges et noirs bien mûrs, mais pas confits, d’épices et de fleurs mauves, avec un soupçon d’élevage. La bouche est monumentale, pulpeuse, charnue, mais dotée d’un éclat et d’une tenue sans faille. La structure est imposante, mais les tanins sont mûrs et gras, au point qu’on les sent à peine. Finale sanguine et sauvage, ferrugineuse, qui rappelle les caractéristiques du finage. Un petit cru méconnu côté Beaune, idéalement situé entre Charmots au sud et Pézerolles et Petits Épenots au nord. Potentiellement superbe.

Récemment, lors d'un souper au Coup Monté de l'Assomption avec le couple joliettain on m'a servi en pur aveugle un superbe 1er Cru Clos des Poutures 2018 du domaine Heitz-Lochardet.  De par sa pâle robe, sa finesse et son volupté, au jeu des devinettes je me suis dirigé vers Chambolle.  En me disant qu'on était en Côte de Beaune alors là j'ai mentionné probablement Volnay, ça pourrait être Chassagne mais une chose est sûre, on n'est pas à Pommard.  Ah ! une autre leçon d'humilité.  Pommard a bien changé ces dernières années, on y produit des vins élégants qui ne peut que faire plaisir à l'amateur.

Les perceptions sont vraiment différentes d’une personne à l’autre. De mon côté, je ne vois pas  d’élégance dans la description du Rossignol avec sa bouche monumentale, pulpeuse, charnue et sa finale sanguine, sauvage et ferrugineuse…contrairement au Heitz-Lochardet que tu qualifies de fin et voluptueux et le compare à un Chassagne et ou un Volnay. Deux mondes selon ma perception

Hier, j’ai ouvert un St-Julien le Château Leoville Barton 2011. J’avais l’impression de goûter un terroir, un vin très minéral et crayeux. Rouge cerise noire au disque à peine évolué. Le nez est d’une étonnante jeunesse de cerises confites, de cassis, de cèdre et de graphite. La bouche est souple aux tanins fondus, élégante et complexe à la fois avec beaucoup de profondeur. De beaux amers en finale et cette salinité qui ne lâche pas. Beaucoup de plaisir!

Michelle, Pierre ne dit pas que nous expériences sont identiques. Il dit que nos expériences témoignent de la diversité des interprétations de Pommard. Il n’y a pas si longtemps, on croyait tous que Pommard ne produisait que des vins noirs, denses et stricts. Or, ce n’est pas le cas.

Pour connaître assez bien les vins des deux producteurs, ils sont très différents. Et c’est en additionnant ces interprétations différentes de Pommard que nous arrivons peut-être à une compréhension plus complète des vins de ce finage.

Et je suis convaincu que le Rossignol se montrera élégant à maturité, tout comme les vins de Heitz gagnent en densité avec le temps ... le terroir finit par sortir!

En bref quelques vins bus vendredi dernier:

Domaine du Nival Ces Petits Imprévus 2021 (petnat de vidal): C'est goûteux, frais, fines bulles, c’est si bon! La bouteille s'est vidée à vitesse grand "V"!

Vignoble Les Pervenches Seyval-Chardo 2020: Nouvel arrivage. Le seyval a fait plus de macération que par les années passées. Il en résulte un vin plus savoureux, plus complexe sans être très profond, mais ça demeure un vin à haute buvabilité!

Matetic Corralillo Syrah Valle de San Antonio 2010: Quel vin profond et complexe, ne fait pas son âge et on y reconnaît la syrah avec les notes épicées, de viande et un peu de fleurs. Ma dernière malheureusement!

Raul Perez La Vizcaina El Rapolao Bierzo 2016: A grandement souffert d’être servit après le Matetic. Plus fin, fruité et plus digne d’attention que ce qu’on lui a donné. À revisiter et heureusement il m’en reste!

Montes Alpha Syrah Valle del Colchagua 2006: Pour comparer au Matetic. Là on est carrément dans le plus vieux avec du champignon, du sous-bois et du cuir. Seul les notes épicées rappellent le cépage. C’était tout de même agréable. Ma dernière de 7-8 bouteilles achetées mais je n’en avais pas bu depuis 7-8 ans

Yves Martineau a écrit:Je ne suis pas sûr de te comprendre Alain, tu voudrais quoi ou tu as peur de quoi? Tu voudrais que je nomme l'agence à chaque fois si j'ai bien compris, mais alors ça fait plus "promotion" non?

J'admire aussi mes amis des Bourguignols, mais en quoi font-ils plus simple?

(ou simplet peut-être, pour le Baron?   )

Yves, je t'ai invité plus d'une fois à nommer systématiquement dans tes crs que ce sont des vins d'ABC, en ajoutant le prix, un tout petit geste à faire. C'est la chose simple que font les Bourguignols concernant leurs vins, t'as pas remarqué ? Ce faisant ça ne fait pas plus "promotion" mais ça fait plus "transparence". Y'a pas de mal non plus à faire de la promotion, mais en nommant le nom de l'agence, au lecteur de juger si c'en est ou pas. La Paulée n'est pas un club privé mais un forum public. Les visiteurs ne te connaissent pas. Exemple perso j'ai frérot et une trâlée de neveux/nièces qui commencent à s'intéresser au vin. S'ils lisent tes crs de vins représentés par ABC, ils sont en droit de savoir que tu as des intérêts dans cette agence. Je n'ai peur de rien, c'est une question de principe, la transparence pour éviter le conflit ou l'apparence de conflit d'intérêt m'est importante. Je t'ai déjà tout nommé cela dans le passé...Bref, c'est pas grave, je lâche prise !  Amen !

Michelle Champagne a écrit:
Perso, j’avais adoré ma première bouteille d’un millésime que j’ai oublié mais le charme avait vite disparu pour la deuxième bouteille d’un autre arrivage. Le vin avait le profil d’un vin nature manqué. Fruits insipides et acidité au plafond…bien avant le Covid! Pas goûté au 2019 mais depuis, je me tiens loin. ..

Avec le retour de l'odorat , non Michelle je ne suis pas du tout sur ce profil "d’un vin nature manqué. Fruits insipides et acidité au plafond". J'aime beaucoup ce vin, gorgé de fruits, de fraîcheur et de légèreté. Rien de "nature" ici selon mes papilles ! Peut-être lui pardonner un faux pas ?

Coyam 2018, Valle de Colchagua, Chili, Emiliana Vineyards, 30$ en 2020.

Pnp. Grenat tendance violine, brillant, jeune, opaque, collet rosacé. Bouquet muet, pourtant oui la moutarde ! Confitures de fruits rouges.

Inattendue délicatesse en première impression, ce vin qui titre presque 15% est un assemblage syrah/carmenère principalement en plus de 5 autres cépages ! Entrée délicate donc sur texture de soie, s'ensuit un fruité rouge frais, doux, sucré sur une tension discrète mais efficace et des amers avenants. La finale est empreinte de tendresse, quelle belle petite dentelle...Un très très beau chilien, et on oublie ça le poivron ou les branches, ici y'en a pas ! Miam.

Lendemain: même oeil, même nez, même bouche. J'adore ce vin, du menum. Le gars sur Fou du Vin serait content de lire ça, et Patrick A. aussi !

Alain Roy a écrit:Coyam 2018, Valle de Colchagua, Chili, Emiliana Vineyards, 30$ en 2020.

Pnp. Grenat tendance violine, brillant, jeune, opaque, collet rosacé. Bouquet muet, pourtant oui la moutarde  ! Confitures de fruits rouges.

Inattendue délicatesse en première impression, ce vin qui titre presque 15% est un assemblage syrah/carmenère principalement en plus de 5 autres cépages ! Entrée délicate donc sur texture de soie, s'ensuit un fruité rouge frais, doux, sucré sur une tension discrète mais efficace et des amers avenants. La finale est empreinte de tendresse, quelle belle petite dentelle...Un très très beau chilien, et on oublie ça le poivron ou les branches, ici y'en a pas ! Miam.

Lendemain: même oeil, même nez, même bouche. J'adore ce vin, du menum. Le gars sur Fou du Vin serait content de lire ça, et Patrick A. aussi !

Finalement, tu n’as pas la Covid longue…

Hier, j’avais envie d’un bourgogne blanc et j’ai ouvert un Remoissenet Père & Fils Givry 2019. Je ne suis pas fan de son Givry rouge et j’ai voulu essayer son blanc au cas où je manquais quelque chose. Jaune paille clair, limpide et brillant, l’alcool tapisse le verre. Ça change des vins natures non filtrés…Nez sur la poire, les fleurs blanches et une pointe de bonbons sucrés. Une attaque sucrée apportée par la barrique. C’est rond, acidité et longueur moyenne où la présence de caramel me rappelle que ce n’est pas ma tasse de thé. Pour amateur de chardonnay « amarequin ». Mon chum a bien aimé mais c’est moi qui achète le vin….

Alain Roy a écrit:Coyam 2018, Valle de Colchagua, Chili, Emiliana Vineyards, 30$ en 2020.

Pnp. Grenat tendance violine, brillant, jeune, opaque, collet rosacé. Bouquet muet, pourtant oui la moutarde  ! Confitures de fruits rouges.

Inattendue délicatesse en première impression, ce vin qui titre presque 15% est un assemblage syrah/carmenère principalement en plus de 5 autres cépages ! Entrée délicate donc sur texture de soie, s'ensuit un fruité rouge frais, doux, sucré sur une tension discrète mais efficace et des amers avenants. La finale est empreinte de tendresse, quelle belle petite dentelle...Un très très beau chilien, et on oublie ça le poivron ou les branches, ici y'en a pas ! Miam.

Lendemain: même oeil, même nez, même bouche. J'adore ce vin, du menum. Le gars sur Fou du Vin serait content de lire ça, et Patrick A. aussi !

Merci de la mention Alain! J'ai bu du Coyam 2009 il n'y a pas si longtemps et on a beaucoup aimé et il en avait encore pas mal sous la pédale! Et tu fais sûrement référence à Claude Vaillancourt pour FDV (DonMax)

Effectivement Patrick, Don Max !

Hier, j’ai voyagé en Ombrie avec un vin expérimental, le Moretti Omero Azienda Agraria Ciliegiolo Umbria 2020. Principalement à base de Ciliegiolo. Cépage utilisé pour les Novellos ou en complémentarité avec le Sangiovese. Là on le retrouve à 90%. Un vin, qui selon la contre étiquette, est dédié à l’un des plus vieux poèmes faisant référence au vin. Comment résister à Ulysse?  

Je l’avoue, je m’attendais à une petit rouge léger et acide…Ce n’est pas le cas avec sa couleur rubis foncée, son nez sur la cerise et les fruits à noyaux. Bonne structure en bouche, acidité basse et légère austérité en final. Il faut lui donner de l’air. Belle découverte!

Alain Roy a écrit:
Yves, je t'ai invité plus d'une fois à nommer systématiquement dans tes crs que ce sont des vins d'ABC, en ajoutant le prix, un tout petit geste à faire. C'est la chose simple que font les Bourguignols concernant leurs vins, t'as pas remarqué ? Ce faisant ça ne fait pas plus "promotion" mais ça fait plus "transparence". Y'a pas de mal non plus à faire de la promotion, mais en nommant le nom de l'agence, au lecteur de juger si c'en est ou pas. La Paulée n'est pas un club privé mais un forum public. Les visiteurs ne te connaissent pas. Exemple perso j'ai frérot et une trâlée de neveux/nièces qui commencent à s'intéresser au vin. S'ils lisent tes crs  de vins représentés par ABC, ils sont en droit de savoir que tu as des intérêts dans cette agence. Je n'ai peur de rien, c'est une question de principe, la transparence pour éviter le conflit ou l'apparence de conflit d'intérêt m'est importante. Je t'ai déjà tout nommé cela dans le passé...Bref, c'est pas grave, je lâche prise !  Amen !

Alain, c'est vrai que tu insistes à ce sujet, j’ai un point de vue un peu plus nuancé.
D’abord, d'autres peuvent penser, contrairement à toi, que je fais essentiellement de la promotion en écrivant le nom de l'agence, en attirant les gens vers son site.... Alors est-ce vraiment mieux?

Ensuite, il faut aussi dire que j’écris assez souvent sur des vins qui ne sont pas disponibles à la vente. Si je tripe sur un vin du Domaine des Tours ou un Clos Rougeard, que j'écris que c'est Aux Bons Crus, ben alors les très rares personnes qui lisent ici sans me connaitre ni ABC pourraient alors contacter l'agence. Ç’est du travail de leur répondre poliment, d’expliquer que c'est en IP, sur allocation, ou en loterie, de leur expliquer ensuite c'est quoi de l'IP, une allocation, une loterie, etc...Une réponse amène souvent des questions légitimes et si on ne répond pas ça parait mal, ils diront qu'il y a pas de service, etc. Au final, anyway, ils en sortiront frustrés, vont penser du mal de l'agence, etc, etc...Tu n’as peut-être pas pensé à ces aspects.

Bref, j'écris parfois le nom de l'agence, parfois le prix, parfois ni un ni l'autre. Souvent j'oublie aussi de réfléchir à ces questions, même si tu me le rappelles à l'occasion. Quand c'est un nouveau produit et qu’il est disponible, alors plus souvent je vais penser à le dire, par transparence ou parfois pour promotion. Mais c’est pas tout à fait de la promotion en ce sens que les vins se vendent aisément sans moi, mais j’ai beaucoup plus de fun quand ce sont des copains de la Paulée qui les boivent et qu’on peut en parler, j’essaie donc de donner ici des scoops parfois.

Dois-je aussi rappeler à chaque fois, que je ne suis qu'actionnaire très minoritaire, que je ne fais pas de revenu avec ça? Ça ferait pas mal d’info redondante s’il faut le rappeler chaque fois, quand parfois je veux juste dire en deux lignes que j'ai eu ben du fun avec ce pinard sur mon steak, qu'il est prêt à boire, la vie est belle, etc.

Anyway, je respecte ton point de vue mais c'est pas aussi simple que tu ne dis et j'aime bien me garder une flexibilité à ce sujet.