semaine du 4 novembre 2018

Accompagnement d'une bavette marinée avec champignons.
En mettant mon nez au dessus de cette viande.....très viandeux et je me dis CNP d'un certain âge.

CNP Cuvée Réservée 2005, Domaine Pegau
La robe est cerise foncée avec léger grenat. Surpris par cette intensité....est-ce la VE de grenache?
Bouquet sanguin, mélasse, fruits noirs confits et réglisse. J'aime bien.
Bouche gourmande à l'attaque, tannins francs et enrobés en milieu de bouche, finale kirsché et généreuse, ensemble à la forme cylindrique avec texture puissante mais un peu chaude en toute fin. Grand succès à table alors que Tamara et Natacha ont beaucoup aimé alors que moi et mon palais bourguignon souffre un peu.....j'ai préféré Beaucastel 2000 bu la semaine dernière.
16,5-17/20. Encore assez jeune.

Château Léoville Poyferré 2007, Saint-Julien 2ième gcc, acheté en 2010, 85$.

Nadia dit que les 2007 sont prêts à boire En carafe 3 heures. Grenat un peu terne mais brillant, avec un fin liséré brun au pourtour (!), opaque et brouille. Très joli bouquet, complexe et riche et tendre aussi, sur les fruits rouges en compote, des fleurs, oui très floraux parfums, des herbes, j'ose avancer de l'encens !, de la vanille, de la forêt après la pluie, j'hume et j'hume et j'hume encore et encore sans aucune urgence d'y goûter tellement les arômes sont envoûtants. Mais bon, j'ai soif !

Premier touché weird car comme choqué ou ambivalent devant un semblant de splendeur déguisée en simplicité...C'est super délicat, angélique, presque touchant de fragilité, je parle d'un Bordeaux là ! Franchise et souplesse en attaque, fruit rouge cuit et délicat en milieu, amers robustes en finale avec petite astringence et bonne fraîcheur (tension). Plus j'en bois, plus la main de fer se déploie on dirait ! On verra avec le temps, là j'ai faim. Une heure plus tard: avec temps et bouffe, je dirais qu'il ne faut pas se fier aux apparences, ni à l'énoncé de Nadia ! Ce vin d'une certaine finesse est costaud et encore très jeune.

Lendemain: un autre p'tit 2 heures en carafe ! bizarre, quand je le verse, y'a vraiment en effet, un reflet brun...Le bouquet est magnifique...La bouche n'a guère bougée...Vivacité et allégresse, mais peut-être que ça manque un peu de matière et d'équilibre...C'est juste bon quoi !

Clos l'Église 2007, Côtes du Castillon, acheté en 2010, 35$.

Nadia dit de boire les 2007, je bois les 2007 ! En carafe une petite demie-heure. Même robe que Léoville on dirait: grenat terne mais brillant avec liséré brun, opaque et brouille. Autre beau bouquet, moins complexe mais fort avenant, sur le fruit rouge cuit, la vanille, un côté végétal bien agréable et une pointe fumée.

Entrée de velours faisant suivre un fruité rouge généreux un brin sucré sur une belle vivacité. La finale me semble mince en ce début de dégustation et sur des amers impolis. Beaucoup de fraîcheur et légère astringence. C'est pas pire...Avec temps et bouffe, s'est avéré vachement plus amical que Léoville, en fait ce fut un excellent compagnon de bouffe ! Peut-être parce que lui est merlot et l'autre cabernet, mais je ne saurais l'affirmer, je suis pas assez grand connaisseur pour ça !

Lendemain: encore meilleur ! tout doux, tout rond, tout en harmonie.

Lunch sympa avec l'ami Niepoort pour le réchauffer avant MPV.

Mission Haut-Brion 1995 : Robe rubis éclatante, légrer grenat, aucun signe briqué, à la robe le vin démontre sa jeunesse. Au nez, le cabernet ressort, avec un coté sévère, sèveux, minéral, terreux, et encore beaucoup de petit fruit rouge, très intense! En bouche, le tout suit avec élégance et complexité, les tannins sont presque fondus, rempli de fruit, finale sur les notes fumés typé du crus. Rien n'accroche, c'est envoutant et long. Grand vin! 18/20+

Maison Roulot Meursault 1er Cru 2010: Un bouche-chère sorti par la négoce et non le domaine puisqu'ils n'ont pas fait toute la viticulture sur cette parcelle en 2010, suite à l'achat. Un nez qui démontre le début d'une belle oxydation sur ce vin. Beurré, coing, herbes fraiches, crème. Rond et complexe. La bouche est caressante, cette noble oxydation enrobe bien la trame minérale et l'acidité du milieu de bouche. Équilibre et pureté définisse bien, manque un brin de longueur. 17/20

Un petit bijou à doux prix que ce Domaine Elodie Balme Rasteau 2016, béni du millésime et alliant une certaine puissance (tout de même 15% d'alcool) à une vinification vraiment adroite pour faire ressortir l'élégance d'un terroir parfois négligé. Il y a beaucoup de charme dans cette bouteille pour un peu moins de 30$...

Fin de soirée mouvementée à la maison de mon côté avec deux jeunes champenois (Ralh Bereche et Fred Savart).

Et deux Champagne défectueux, Dom Perignon Oenothèque 1996, on pouvait sentir tout le vin derrière et c'est dommage ce léger bouchon. Krug, Clos d'Ambonnay 1996 celle-ci était complètement à plat, oxydée au 3ieme nivrau (pas hâte de voir la face de la SAQ avec mon retour). Pourtant dégustée il y a moins d'un moins ce même vin c'était révélé craquant et d'une rare profondeur, puissant et nerveux.

Suivirent, JF Mugnier, Musigny 2007 dans une drôle de phase comparé à certaines ouvertes récemment, plus guidoune au nez et iodé/sévère/austère en bouche avrcun certain manque de chair autour d'un noyeu trop présent. Le vin de la soirée fut une Saint-Vivant de DRC 2008, qui s'est révélée grande, avec ses épices de Vosne et un fruit ultra charmeur. Bouche concise, bien enrobée dans un équilibre presque parfait.

Jean-Frédéric Laberge a écrit:Fin de soirée mouvementée à la maison de mon côté avec deux jeunes champenois (Ralh Bereche et Fred Savart).

Et deux Champagne défectueux, Dom Perignon Oenothèque 1996, on pouvait sentir tout le vin derrière et c'est dommage ce léger bouchon. Krug, Clos d'Ambonnay 1996 celle-ci était complètement à plat, oxydée au 3ieme nivrau (pas hâte de voir la face de la SAQ avec mon retour). Pourtant dégustée il y a moins d'un moins ce même vin c'était révélé craquant et d'une rare profondeur, puissant et nerveux.

Suivirent, JF Mugnier, Musigny 2007 dans une drôle de phase comparé à certaines ouvertes récemment, plus guidoune au nez et iodé/sévère/austère en bouche avrcun certain manque de chair autour d'un noyeu trop présent. Le vin de la soirée fut une Saint-Vivant de DRC 2008, qui s'est révélée grande, avec ses épices de Vosne et un fruit ultra charmeur. Bouche concise, bien enrobée dans un équilibre presque parfait.

Jean-Fred, tu t'amuses bien..ton cr, mon sourire de la journée!

Olivier Collin a écrit:Un petit bijou à doux prix que ce Domaine Elodie Balme Rasteau 2016, béni du millésime et alliant une certaine puissance (tout de même 15% d'alcool) à une vinification vraiment adroite pour faire ressortir l'élégance d'un terroir parfois négligé. Il y a beaucoup de charme dans cette bouteille pour un peu moins de 30$...

Je n'ai jamais "trippé" sur les vins d'Elodie Balme. Tu me titilles avec ce 2016...En passant, j'ai fait provision de floureton. J'ai vraiment pris mon pied!

Moi j'avais trippé fort sur un 2015 dégusté en juillet !

https://lpel.1fr1.net/t4814-semaine-caniculaire-du-15-juillet-2018

Olivier Collin a écrit:Un petit bijou à doux prix que ce Domaine Elodie Balme Rasteau 2016, béni du millésime et alliant une certaine puissance (tout de même 15% d'alcool) à une vinification vraiment adroite pour faire ressortir l'élégance d'un terroir parfois négligé. Il y a beaucoup de charme dans cette bouteille pour un peu moins de 30$...

si l'on rapproche ce CR du sujet satisfaction SAQ, je dirai que vous avez énormément de chance d'avoir ce genre de vins au Québec et dépêcher vous d'en acheter

Comme vin de tous les jours, bien sûr... tant que les stocks ne sont pas écoulés!

Sinon, il y a du Henri Bonneau Réserve des Célestins 2012 qui vient d'arriver en succursale aussi. Merci au club des riches de nous laisser en avoir!

Olivier Collin a écrit:Comme vin de tous les jours, bien sûr... tant que les stocks ne sont pas écoulés!

Sinon, il y a du Henri Bonneau Réserve des Célestins 2012 qui vient d'arriver en succursale aussi. Merci au club des riches de nous laisser en avoir!

Bonneau, nettement au-dessus de mes moyens et de ma politique de prix....je vais le boire par procuration lorsque je lirai ton compte-rendu. Enjoy!

Olivier Collin a écrit:Un petit bijou à doux prix que ce Domaine Elodie Balme Rasteau 2016, béni du millésime et alliant une certaine puissance (tout de même 15% d'alcool) à une vinification vraiment adroite pour faire ressortir l'élégance d'un terroir parfois négligé. Il y a beaucoup de charme dans cette bouteille pour un peu moins de 30$...

Merci Olivier de prendre le temps de partager avec nous tes suggestions de vin à prix doux. Dans cette gamme de prix, j’ai trop tendance à me rabattre sur mes valeurs sûres. Tu me permets de découvrir autre chose.

Musigny 2007 de Mugnier est mon rouge de l'année à date ... Des invités sympathiques Jean-Fred! Savart fait vraiment de grands champagnes.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Musigny 2007 de Mugnier est mon rouge de l'année à date ... Des invités sympathiques Jean-Fred! Savart fait vraiment de grands champagnes.

Bereche aussi!