Semaine du 27 décembre 2020....la dernière de 20vin.

Hier soir :

Morey-Coffinet bâtard-montrachet grand cru 2010 : Couleur foncée, aux reflets ternes. Nez moins évolué que ce que la couleur indique : fruits jaunes mûrs, touche exotique, du miel chaud et de l’élevage. La bouche est pleine, riche et grasse, à l’image de ce grand cru. Le vin est long aussi, mais un peu lourd et mat, avec un élevage beurré qui affadit l’ensemble. Très bien, mais ça manque de complexité et d’éclat pour un vin de ce rang et de ce prix.

Buisson-Charles corton-charlemagne grand cru 2013 : Couleur plus pâle, aux reflets verts. Nez de fruits blancs, de fleur, avec une fine touche d’élevage. La fraîcheur et la pureté du nez me surprennent agréablement compte tenu du millésime. La bouche est concentrée, encore serrée, harmonieuse et éclatante. Le vin est équilibré, puissant et long. Si la finale est encore un peu marquée par l’élevage, il semble tout avoir pour bien évoluer et son état encore juvénile m’a agréablement surpris, alors que beaucoup de vins de ce millésime se montrent déjà ouverts et accessibles. Potentiellement excellent.

Hier, j’avais rendez-vous avec le Gamay de Julien Altaber son Sextant Métisse Vin de France 2019. Une première pour moi. Ce Gamay est l’archétype d’un vin nature sans personnalité:

-couleur rouge-rose (Check)
-légèrement voilée (Check)
-beaucoup de CO2 (Check)
-nez très réduit (Check)
-fragrance de gomme thrill (Check)
-texture surette (Check)

Appréciations générales: ennuyeux, manque de fruits et de complexité. Sensation de goûter à nouveau les petites pailles avec de la poudre acide à l’intérieur lorsque j’avais 8 ans...Julien Altaber (Check)! Hahahaha! Il me reste une bouteille, il aura donc une autre chance dans quelques mois...

Pour une rare fois j’avais écouté un employé fort loquace de ma SAQ et acheté ce vin de Julien Altaber... un vraie petit pétard mouillé d'indifférence à quand même près de 30$...

Autre vin nature, autre résultat... le Petite Chipie 2018 de Lindenlaub, Gewürz de macération et vendange tardive absolument captivant. A 42$ le 500ml ce n’est pas donné, mais pour un vin si inusité je suis content de l’achat.

J'ai cessé d'acheter les vins d'Altaber depuis un bon moment. Beaucoup (trop) de mauvaises expériences.

Quant à Christophe Lindenlaub, c'est justement le cas typique du top producteur de nature qui livre des vins précis, originaux et rarement déviants. Très heureux de voir de plus en plus de références à la SAQ. J'ai particulièrment été impressionné par mon 6 pack de torpilles de Matin Fou! Du sylvaner comme il s'en fait peu et qui n'a cessé de mettre du soleil dans mon été   J'ai gardé un mag pour suivre son évolution l'été prochain.

Pas facile à placer dans le cellier ce type de bouteilles!

Michelle Champagne a écrit:Hier, j’avais rendez-vous avec le Gamay de Julien Altaber son Sextant Métisse Vin de France 2019. Une première pour moi. Ce Gamay est l’archétype d’un vin nature sans personnalité:

-couleur rouge-rose (Check)
-légèrement voilée (Check)
-beaucoup de CO2 (Check)
-nez très réduit (Check)
-fragrance de gomme thrill (Check)
-texture surette (Check)

Appréciations générales: ennuyeux, manque de fruits et de complexité. Sensation de goûter à nouveau les petites pailles avec de la poudre acide à l’intérieur lorsque j’avais 8 ans...Julien Altaber (Check)! Hahahaha! Il me reste une bouteille, il aura donc une autre chance dans quelques mois...

Pas acheté le 2019, mais j'avais bien aimé le 2018 pour un gamay de cette gamme de prix (j'en avais acheté 4-5 de mémoire)

Ouvert après un autre chilien blanc avec 10+ d'âge oxydé:

Errazuriz Wild Ferment Chardonnay Valle de Casablanca 2009
Couleur dorée pas trop prononcée. Arômes un peu nouveau Monde mais frais de fruits à noyaux, d'épices et d'air marin/salin. Bien goûteux en bouche avec de l'abricot et du citron confit, légèrement beurré et gras avec une finale qui montre plus de tonus même si ce n'est pas très long. J'aime bien pour ce que ça donne comme résultat. Très bien (89)

Constat? Tous les vins blancs chilien 2010 et moins ouvert se sont avéré oxydés sauf ceux qui étaient sous capsule à vis. Je tests des rouges dans les semaines à venir en ayant encore pas mal en cave...

Patrick Désy a écrit:J'ai cessé d'acheter les vins d'Altaber depuis un bon moment. Beaucoup (trop) de mauvaises expériences.

Quant à Christophe Lindenlaub, c'est justement le cas typique du top producteur de nature qui livre des vins précis, originaux et rarement déviants. Très heureux de voir de plus en plus de références à la SAQ. J'ai particulièrment été impressionné par mon 6 pack de torpilles de Matin Fou! Du sylvaner comme il s'en fait peu et qui n'a cessé de mettre du soleil dans mon été   J'ai gardé un mag pour suivre son évolution l'été prochain.

J’ai acheté son Pinot Auxerrois 2018 et je n’avais pas aimé. Très nature avec beaucoup de CO2, aucun relief en bouche et un goût bizarre que l’on qualifie « d’original »...

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Hier soir :

Morey-Coffinet bâtard-montrachet grand cru 2010 : Couleur foncée, aux reflets ternes. Nez moins évolué que ce que la couleur indique : fruits jaunes mûrs, touche exotique, du miel chaud et de l’élevage. La bouche est pleine, riche et grasse, à l’image de ce grand cru. Le vin est long aussi, mais un peu lourd et mat, avec un élevage beurré qui affadit l’ensemble. Très bien, mais ça manque de complexité et d’éclat pour un vin de ce rang et de ce prix.

Buisson-Charles corton-charlemagne grand cru 2013 : Couleur plus pâle, aux reflets verts. Nez de fruits blancs, de fleur, avec une fine touche d’élevage. La fraîcheur et la pureté du nez me surprennent agréablement compte tenu du millésime. La bouche est concentrée, encore serrée, harmonieuse et éclatante. Le vin est équilibré, puissant et long. Si la finale est encore un peu marquée par l’élevage, il semble tout avoir pour bien évoluer et son état encore juvénile m’a agréablement surpris, alors que beaucoup de vins de ce millésime se montrent déjà ouverts et accessibles. Potentiellement excellent.

  J’ai toujours apprécié les 2013 et leur côté fringant. C’était la seconde fois que je vinifiais du Charly et je dois dire que je n’en menais pas large car mon négoce était balbutiant et que le prix des raisins étaient - dejà - exorbitants. Je n’avais pas intérêt à louper la vinif!
 Depuis la pièce à fait des petits et désormais je vinifie 5 grands crus à Corton sur des approvisionnements qui ont changé. Je serais heureux de vous les faire déguster si je viens - et surtout si cela est possible! - en Avril.

J'ai picolé du Matin Fou tout l'été aussi; et même à mon mariage, où la vingtaine de bouteilles que j'avais ont fondu comme neige au soleil, au détriment des autres vins, pas dégueus non plus. Une vraie petite bombe, à 12 euros, c'est une blague.

Patrick Désy a écrit:J'ai cessé d'acheter les vins d'Altaber depuis un bon moment. Beaucoup (trop) de mauvaises expériences.

Quant à Christophe Lindenlaub, c'est justement le cas typique du top producteur de nature qui livre des vins précis, originaux et rarement déviants. Très heureux de voir de plus en plus de références à la SAQ. J'ai particulièrment été impressionné par mon 6 pack de torpilles de Matin Fou! Du sylvaner comme il s'en fait peu et qui n'a cessé de mettre du soleil dans mon été   J'ai gardé un mag pour suivre son évolution l'été prochain.

Des vins qui se sont toujours vendus très chers par ici - Arnoux Lachaux - et dont curieusement on trouve les « villages » à des prix abordables en ce moment. Vu un Chambolle 2017 à 50 euros chez un caviste hier...

Salut mon portugais de Frédérick Blais ! J'ouvre bientôt un Colheita 1964 de Barros, mon année de naissance, que mon frère a rapporté du Portugal. Que me conseilles-tu pour accompagner ça ? Un fromage, un dessert ??? Je mets en carafe ? Ciao et bonne année !

Quelques bouteilles bues lors des derniers jours:

Domaine Ramonet Chassagne-Montrachet 1er Cru La Boudriotte 2011
Couleur doré pas trop prononcé. Arômes et saveurs de fruits à chaire blanche, de notes grillées, épicées et texture crémeuse. Très peu expressif initialement le vin en donnait plus le lendemain seulement. A paru dur vis à vis un chardo québécois (Camy) qui lui a fait meilleure figure. J'ai tout de même aimé, mais seulement au dernier verre... Très bien+ (90)

Ridge Vineyards Cabernet Sauvignon Estate Santa Cruz Mountains 2017
Couleur entre la cerise rouge et le jus de pomme grenade. Arômes de baies foncées, d’épices, de bois, mais aussi de sucre brun et de tabac. Belle texture en bouche même si plus dense et sec en finale. Saveur similaire à ce qui a été perçu au nez. Le vin fait très jeune malgré un passage en carafe de plus de 5 heures. A garder de 5 à 15 ans. Excellent+ (92)

Hinterland Sacrament VQA Prince Edward County 2011 (achat au vignoble)
À peine doré en couleur. Arômes de fruits à noyaux, de pain frais et de petits fruits rouges. Texture crémeuse et enveloppante tel un grand blanc car la bulle est très très fine et le vin perdure longtemps en bouche. De la grande bulle point! Superbe (93)

Patrick Ayotte a écrit:Quelques bouteilles bues lors des derniers jours:

Domaine Ramonet Chassagne-Montrachet 1er Cru La Boudriotte 2011
Couleur doré pas trop prononcé. Arômes et saveurs de fruits à chaire blanche, de notes grillées, épicées et texture crémeuse. Très peu expressif initialement le vin en donnait plus le lendemain seulement. A paru dur vis à vis un chardo québécois (Camy) qui lui a fait meilleure figure. J'ai tout de même aimé, mais seulement au dernier verre... Très bien+ (90)

Ridge Vineyards Cabernet Sauvignon Estate Santa Cruz Mountains 2017
Couleur entre la cerise rouge et le jus de pomme grenade. Arômes de baies foncées, d’épices, de bois, mais aussi de sucre brun et de tabac. Belle texture en bouche même si plus dense et sec en finale. Saveur similaire à ce qui a été perçu au nez. Le vin fait très jeune malgré un passage en carafe de plus de 5 heures. A garder de 5 à 15 ans. Excellent+ (92)

Hinterland Sacrament VQA Prince Edward County 2011 (achat au vignoble)
À peine doré en couleur. Arômes de fruits à noyaux, de pain frais et de petits fruits rouges. Texture crémeuse et enveloppante tel un grand blanc car la bulle est très très fine et le vin perdure longtemps en bouche. De la grande bulle point! Superbe (93)

J’ai visité Hinterland. Bel endroit pour la dégustation accompagnée de très bonne musique. Je suis d’accord avec toi, ils font de très jolies bulles!

Petite question: est-ce que le Ridge était vraiment de couleur pomme grenade? Cela me semble pâle pour du cabernet sauvignon.

Patrick Ayotte a écrit:

Domaine Ramonet Chassagne-Montrachet 1er Cru La Boudriotte 2011
Couleur doré pas trop prononcé. Arômes et saveurs de fruits à chaire blanche, de notes grillées, épicées et texture crémeuse. Très peu expressif initialement le vin en donnait plus le lendemain seulement. A paru dur vis à vis un chardo québécois (Camy) qui lui a fait meilleure figure. J'ai tout de même aimé, mais seulement au dernier verre... Très bien+ (90)

Et bien ça c'est toute une surprise...

Quel est ce "Camy" chardonnay québécois détrônant ainsi un seigneur de Chassagne?

Les Fremiers 2009, Pommard 1er cru, J-M Boulay, acheté en 2011, 85$.

En carafe 1 heure. Rubis assez dense, mat, tuilé au pourtour, très légèrement trouble. Beau bouquet pas gêné, ça pinotte bien élevé (bois), juste assez les petites baies rouges/noires fraîches un brin épicées. Bouquet en pleine forme.

Première impression de miam riche. Deuzio: entrée en pantoufle sur texture plus que souple mais moins que velouté lol mais archi-touchante nous servant sur un plateau d'argent un fruité exquis, opulent, luxuriant, un brin sucré, supporté par une tension qui joue parfaitement son rôle et de beaux amers. Finale qui me fait resservir urgemment. J'adore...J'avais préféré ce Fremiers à celui de Courcel en 2015, ça se reproduit en 2020.

Lendemain: un fond de bouteille ne pâlit aucunement face à un Vosne (à suivre), le cru assumant ses origines (la plèbe, Beaune versus Nuits   ).

Vincent Dauvissat (René & Vincent) Chablis 1er Cru La Forest 2012
L’essence du chablis que j’aime : nez de coquillages, lime, herbes. La bouche est puissante et très sèche, tendue. Le vin est racé, minéral, pas pleinement ouvert. Étonnamment, cette bouteille me paraît trop jeune. 92-93+ pts

Jean-Marc Vincent Santenay 1er Cru Beaurepaire Blanc 2018
Au nez ce sont les fruits du verger, pommes et poires. En bouche, la finesse et l’équilibre sont impressionnants, bien que cette bouteille soit moins expressive, plus serrée que la précédente. Après deux heures, toutefois, il s’ouvre pleinement. La finale est très élégante, saline, précise. Beaucoup de classe.

Château Léoville Poyferré St. Julien 2000
Nez classique, de cèdre, tabac et cassis. La bouche montre une bonne concentration, le vin est encore tannique, assez salin, mais plus austère qu’à mon souvenir. Il va très bien avec le canard mais manque un peu de charme à mon goût. Un bordeaux classique , qui semble avoir besoin de temps encore (malgré deux heures de carafe). Par contre la structure et l’équilibre sont impeccables. 91 (+?) pts

Une relative déception sur cette bouteille, mes notes précédentes étaient de 94 et 95 pts!

Quelques vins bus ces deux dernières semaines.

Château Jean-Pierre Gaussen Bandol Longue Garde 2011
Pas de notes mais impression d’un vin étonnamment très ouvert, soyeux aux tanins bien intégrés. 91

G.D. Vajra Barolo Bricco delle Viole 2011
Bu à l’aveugle. Il est étonnamment tellement ouvert que je croyais à avoir affaire à un toscan à l’aveugle. Un petit côté racoleur étonnant en Barolo, mais je crois que le millésime joue un peu. Beaucoup de fruit, tanins en retrait, délicieux mais j’ai préféré des versions plus classique de cette cuvée. 92

Ridge Monte Bello 2010
Bu à l’aveugle. Découvert en Californie après quelques déductions, à Napa où je voyais un Volcanic Hill. Pas très loin stylistiquement avec ce cab américain en finesse et classicisme. À la fois fringuant et concentré, mais beaucoup de retenue. Être à beau potentiel, il commence à peine à s’ouvrir. 94

Domaine Amiot-Servelle Chambolle-Musigny 1er Cru Les Amoureuses 2014
Bu à l’aveugle. Un peu décevant vu la réputation du climat, un vin assez viril et structuré, mais très discret au nez et un peu « off » vs. les attentes. Peut-être dans une mauvaise passe. Agréable, mais on attend plus d’une telle bouteille. 92

Pol Roger Champagne Brut Rosé 2012
Encore très jeune, assez viril avec une structure bien évidente, très ample, un Champagne vineux. Très agréable en l’état accompagné d’un plat, je lui vois clairement un bel avenir. 93

Château Rayas Châteauneuf-du-Pape Reserve 2006
Aération à la Reynaud, 24hrs avant dégustation. Un des plus beaux nez de l’année, une bombe aromatique sur les herbes grillées, la fraise fraîche, un peu de viande fraîche, à la fois très Chateauneuf avec un petit côté qui pinote. Bouche assez sudiste, concentrée, toujours avec du fruit mais c’est surtout la finale qui impressionne, longue mais qui déroute en nous enlignant ailleurs sur des contrées plus fraîches. 96

Tissot (Bénédicte et Stéphane / André et Mireille) Château-Chalon 2012
Superbe finesse et fraîcheur dans ce vin, fidèle à Chateau-Chalon vs. d’autres jaune du Jura. Nez explosif de curry, un aspect minéral et salin qui ressort tant en bouche qu’en finale, malgré la subtilité moins évidente de ce genre de vin je lui trouve un côté aérien intéressant. 95

Weingut Heinrich Graue Freyheit 2018
Une curiosité en nature, chardonnay (40%), pinot gris (40%) et pinot blanc (20%), macération pelliculaire deux semaines avant un élevage d’un an et demi en amphores. Couleur orangée avec reflets rosés, très belle robe. Nez éclatant sur la nectarine, la pêche et les épices. La bouche est plus délicate qu’un Radikon par exemple, on se ressent pas la mâche associée à certains orange de haut niveau qui laissent une impression tannique. Belle longueur, digeste, une bouteille intéressante pour qui veut s’initier au orange mais dans la catégorie supérieure. 92

Henri Germain et Fils Meursault 1er Cru Charmes 2018
Un infanticide bien sûr, les amateurs de Germain me lanceront des pierres. Un vin tendu et vif, que j’aurais peut-être plus placé en chablis grand cru que Meursault à l’aveugle mais ce producteur me déroute toujours. Immense matière, plus longiligne que ample, il culmine sur une belle finale étonnamment tout en finesse, c’est dès lors que l’on perçoit le fruit. L’ensemble est gracieux et bien sûr promis à un bel avenir.. 93-94

Domaine du Pégau Châteauneuf-du-Pape Cuvée Réservée 2005
Nez incroyable, herbes provençale, lavande, épices, super complexe. Petite trame acidulée fruité lui apporte fraîcheur, vraiment une metamorphose il fallait attendre les 2005 qui étaient tanniques en jeunesse. 94

Domaine Valentin Zusslin Pinot Noir Ophrys 2019
Couleur cerise claire, presque translucide sur les rebords. Nez qui pinote agréablement, un vin léger de corps, sur un mode plaisir immédiat. Délicieux et ça se siffle très vite. 90

Il Poggione (Proprietá Franceschi) Brunello di Montalcino 2015
Une monstre monolithique le jour 1, on croirait avoir affaire à un jeune Bordeaux d’une année solaire. Le lendemain c’est la transformation, typique sangiovese qui ressort avec ses notes de fruits noirs, d’épices et de cuir. C’est très très long, puissant, clairement un bébé avec tout son gras et il n’est clairement pas au stade de la subtilité. À revoir mais une grande réussite. 93

Ludwig, un deux semaines chargés et hyper bachique non ?  Merci pour le compte rendu.

Pierre Beauregard a écrit:Ludwig, un deux semaines chargés et hyper bachique non ?  Merci pour le compte rendu.

Pas de rassemblement malgré les quelques « bu à l’aveugle ».  

J’oubliais aussi une Grande Côte 2012 de Cotat, trop jeune bien sûr et assez gourmande.

Mais un nouveau concept de dégustation ziploc avec quelques amis. Nous passons chez les autres pour apporter des ziploc avec des échantillons de vins.



On fait ensuite un meeting virtuel pour deviner. Ça fait plus d’une dizaine de fois qu’on le fait et honnêtement les vins n’en souffrent pas, toujours au top.

En attendant que ce maudit virus se calme un peu...

Wow Ludwig, amène z'en d'autres comme ça en 2021 ! Le confinement te va à ravir !!!

Alain Roy a écrit:Salut mon portugais de Frédérick Blais ! J'ouvre bientôt un Colheita 1964 de Barros, mon année de naissance, que mon frère a rapporté du Portugal. Que me conseilles-tu pour accompagner ça ? Un fromage, un dessert ??? Je mets en carafe ? Ciao et bonne année !

Chanceux!! Si tu mets en carafe, c'est seulement pour la présentation. À moins qu'ait été mis en bouteille il y a plus de 10 alors, tu peux le décanter pour éviter d'avoir des dépôts vers les derniers verres.

Un grand Porto on garde cela simple pour les accords, j'irais avec fromage en fin de repas, relaxe on médite autour du vin. On s'assure de ne pas trop boire avant pour ne pas avoir la gueule de bois mais aussi bien l'apprécier.

Cheers et bonne année à toi aussi