Grand vin du midi qui surprend : juillet 2023

Un bref retour sur la dégustation de ce midi.
Toujours agréable de revoir les compagnons.
Pure aveugle, nombreuses surprises et beaucoup d'humilité.
Il faut noter que le Bistro Bagatelle sur Ontario nous reçoit très bien.

Un champagne servi en apéro puis le jeu commence avec 4 blancs.



Champagne extra brut, Les Beaux Regards 2018, Bérêche & Fils
La robe est jaune or. Profil légèrement oxydatif, des poires et biscuit salé. Sec, assez tranchant et puissant. Dosé 2gr, aurait mieux accompagné des huitres grasses. Merci Pierre.

Chassagne- Montrachet 1er cru Boudriotte 2014 , Domaine Jean-Claude Ramonet
Fortement réduit. Bouche plus élégante avec des amères qui prolongent l'ensemble et impression tanique en fin de bouche. Bien misé sur CM 1er cru côté Morgeot. Merci Maher. 16,5/20.

Savennières Clos de la Hutte 2020, Thibaud Boudignon
Fort discret au nez mais j'y décèle des notes salines, iodées et florales blanches.
Beau volume d'attaque, mâche en son centre, l'ensemble demeure frais et fin.
17/20. Merci Daniel. Nous avons été particulièrement mauvais et partout ailleurs.

Saint-Aubin 1er cru Les Champlots 2015, Pierre-Yves Colin Morey
Rapidement identifié comme un PY par Maher.
Réduit à l'ouverture, poires, notes pâtissières et pierre à fusil. Bouche élancée avec un gras croquant en son coeur, finale saline et longue sur de la noisette. 17,5/20. Merci Mario.

Chablis grand cru, Valmur 2018, Samuel Billaud
La robe est jaune pâle. Bouquet au boisé noble, fines notes iodées et d'huitres. Bouche ample et large avec une certaine mâche. La finale est aussi quasi tannique avec des amères et un côté vibrant. Après avoir été en CdB, le groupe a rapidement bifurqué vers Chablis. Mon offrande.17-17,5/20.

6 rouges pour le jeu suivant



Côte-Rôtie 2012, Domaine Jamet
La robe est cerise foncée.  Du poivre et des notes lardées. Bouche onctueuse avec moelleux en MdB. Longue finale épicée. Côte Rôtie rapidement perçu par plusieurs, Guigal a été mentionné tout comme Gerin. Un très beau vin. 17-17,5/20. Merci Pierre.

Etna Rosso Calderara Sottana 2010, Terre Nere
La robe est rubis pâle. Cerises, notes balsamiques, fruité un peu cuit. La bouche est fine avec des tannins abondants et une belle acidité. Italie rapidement puis plusieurs dans le Piémont. Mai non, la bourgogne méditerranéenne qu'est l'Etna. 17-17.5/20. Merci André.

Valpolicella Classico Superiore 2015, Quintarelli Giuseppe
De l'alcool.....ça me brûle les yeux...
Fruité confit et pointe oxydative. Bouche ample aux tannins fins et une belle acidité, finale sur les figues et impression de liqueur. Nous avons été aussi fort mauvais! 16/20. Merci Michel D.

Margaux 2001, Rauzan-Segla
La robe est cerise moyenne à pâle. Fruité sucré et des notes poivrées. Bouche droite, fine et élégante sans grande densité. Nous avons beaucoup valsé, j'étais à la fin sur un poulsard jurassien (j'ai dit Mondeuse mais c'est poulsard que je cherchais). Peu pas avoir l'air plus fou en dégustation! Personne n'a identifié ou mentionné Bordeaux! 17,5/20.

Côte-Rôtie 2010, Domaine Jamet
La robe est cerise foncée. Bouquet initial végétal et céleri. Puis les notes lardées, réglissées et d'olives noires se pointent. Frais, velouté et bel équilibre avec finale salivante. Rapidement identifié par le groupe comme Côte Rôtie dont Pierre qui mentionne le petit fère du 1er vin de la série. 17,5-18/20. Mon offrande.

Anderson Valley,Pinot Noir Roman Vineyard 2016, Littorai
La robe est rubis pâle. Ça pinotte enfin et typicité cambuléenne ! Dans le champ le bonhomme.
La bouche est élégante, soyeuse et fraiche avec une pointe chaleureuse en toute fin....je chipote. Une très belle surprise et je comprends mieux le choix de Charles du Soufflot à Meursault d'avoir quelques vins de ce producteur. Nous étions tous en Bourgogne. 17,5/20. Merci Mario.

Vraiment pas facile à noter tant les vins étaient près en qualité.
Nous avons un brin mieux bu en rouge qu'en blanc....ça arrive pas souvent.

On se reprend sous peu les amis.

merci

Michel Therrien a écrit:Un bref retour sur la dégustation de ce midi.
Toujours agréable de revoir les compagnons.
Pure aveugle, nombreuses surprises et beaucoup d'humilité.
Il faut noter que le Bistro Bagatelle sur Ontario nous reçoit très bien.
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Margaux 2001, Rauzan-Segla
La robe est cerise moyenne à pâle. Fruité sucré et des notes poivrées. Bouche droite, fine et élégante sans grande densité. Nous avons beaucoup valsé, j'étais à la fin sur un poulsard jurassien (j'ai dit Mondeuse mais c'est poulsard que je cherchais). Peu pas avoir l'air plus fou en dégustation! Personne n'a identifié ou mentionné Bordeaux! 17,5/20.

On se reprend sous peu les amis.

Deux grands retours!!    

Les GVMQS avec CR et un Bordeaux de ce grand millésime!!

Très heureux de te lire et j'ai hâte au prochain, j'en serai. (pas la semaine de prochaine, c'est la "pêche"!)

Un très beau diner encore une fois et merci à Pierre pour l’organisation.

Béreche Les Beaux regards 2018:
100% Chardo. Un peu oxydatif, fruits blancs aussi, touche de patisserie, assez puissant et droit, meilleur lorsque plus chaud un peu, bien aimé. 90-91

Pour les blancs, aucun mauvais vin, bien aimé les 4 vins en fait. Le PYCM quand même identifié avec cette signature unique était superbe et probablement mon favori avec un très beau Samuel Billaud en 2e place pour moi. Belle découverte que le Clos de la Hutte, bien aimé la bouche surtout, le nez peu jasant. Le Ramonet a pris du temps à s’exprimer, nez différent au début mais s’est bien livré ensuite sans avoir la signature Ramonet habituelle.

Les rouges furent tout simplement excellents, mon ordre de préférence personnel:

1- Jamet 2010: grande bouteille, très Syrah, plus puissant et profond que l’excellent 2012

2- Littorai Roman vineyeard 2016: très Bourguignon de style, fin, élégant, équilibré, un délice.

3- Jamet 2012: magnifique aussi, très Syrah et très Jamet de style, se boit comme un charme, plus fin et plus prêt un peu que le 2010.

4- Rauzan Segla 2001: quelle finesse et tout le monde dans le champ gauche à l’aveugle, ne faisait pas Bordelais, surtout pas Rive Gauche, mais délicieux.

5- Etna Rosso Terre Nere: beau vin, clairement Italien mais avec une belle finesse et fraîcheur malgré le fruit parfois sec et très légèrement confit. 5e place pour moi mais j’aurais bu la bouteille seul facilement.

6- Quintarelli: difficile de choisir un “dernier” dans ce line up, juste une pointe de chaleur en finale me dérangeait un tout petit peu.

Et oui Michel a raison, on a été assez mauvais dans les “call” surtout pour le Savennieres , l’Americain (mon offrande par contre lol), et le Bordeaux (je n’étais même pas proche et tout a été dit sauf Bordeaux autour de la table), mais quand même certains ont fini par identifier le Saint- Aubin et les deux Jamet.

Ce qui compte c’est le plaisir de se revoir, de très belles offrandes, merci à tous pour les vins, ça passe en un clin d’oeil et la bouffe et le service sont excellents à ce resto.

Merci messieurs,

Effectivement une très belle dégustation qui a laissé place à beaucoup d'autres vins que la Bourgogne. À titre indicatif et par curiosité, le Jamet 2012 pourra-t-il se bonifier encore ou a-t-il atteint un plateau? Combien de temps lui accorderiez-vous sous verre, il m'en reste une bouteille?

Merci de vos lanternes avisées!

Jamet a très bien réussi son 2012 et contrairement à la croyance populaire, le millésime 2012 en Côte Rotie est un très bon millésime, par contre moins que le 2010 il est vrai.  Nous nous sommes retrouvés devant un vin d'une grande qualité qui, au préalable, avait été carafé pendant 2h½ et servi un autre 2h½ plus tard.  Tout était en place pour profiter d'un vin qui a entamé son plateau et qui y restera, à mon avis, minimalement une autre dizaine d'années.  Je ne suis pas pressé d'ouvrir l'autre en cave.  D'ici 3-5 ans probablement.

Pierre Beauregard a écrit:Jamet a très bien réussi son 2012 et contrairement à la croyance populaire, le millésime 2012 en Côte Rotie est un très bon millésime, par contre moins que le 2010 il est vrai.  Nous nous sommes retrouvés devant un vin d'une grande qualité qui, au préalable, avait été carafé pendant 2h½ et servi un autre 2h½ plus tard.  Tout était en place pour profiter d'un vin qui a entamé son plateau et qui y restera, à mon avis, minimalement une autre dizaine d'années.  Je ne suis pas pressé d'ouvrir l'autre en cave.  D'ici 3-5 ans probablement.

Merci Pierre, ça me donne une bonne idée des conditions à mettre en place pour le boire ou du potentiel de conservation du vin.

Simon