Semaine du 24 novembre 2019

Jean Foillard Morgon Corcelette, 2011:
Robe rubis dense;
Au nez, beau mélange de petits fruits sauvages, légèrement terreux & épicé. Ensemble vif & invitant, les épices prennent plus de place avec le temps. Ensemble élégant, bouquet limite "addictif"!
Bouche en ligne avec les impressions perçus au nez. Le fruité en attaque est principalement sur des notes de petits fruits des champs (cerise, fraise). Bonne vivacité & très énergique. Petite note surette. Belle allonge sur les épices. Agréable & facile à apprécier. Bonne complexité. Excellent!

Produttori del Barbaresco, Rabajà, 2014:
Robe cerise dense mais limpide;
Splendide nez, sur les cerises à l'eau de vie, la licorice est bien présente tout comme les épices. Harmonieux malgré sa jeunesse. Léger aspect sauvage agréable, ensemble élégant & invitant.
Beaucoup de corps & structure en bouche, la densité y est, sur les petits fruits rouges sauvages (cerise) & la réglisse noire. Léger aspect rocailleux. Très long, petit aspect feuille de tomate en arrière plan. Excellent!

Fornacina Brunello di Montalcino, 2009:
Robe cerise dense;
Nez dense, légèrement compoté, sur des notes de cerise & des épices. Le temps semble rendre le fruité plus dense & des notes de mûres s'ajoutent au bouquet. Léger aspect goudronné & florale.
Bouche dense, sur des arômes de petits fruits noirs (mûres, cerises) légèrement compotés. L'acidité supporte suffisamment la richesse des saveurs, finale sur les épices, équilibre limite. Somme toute agréable.

Cédric Bouchard Champagne, Côte de Val Vilaine:
Robe or blanc;
Beau nez invitant & expressif, sur les épices, les fruits à chaires blanches. l'ensemble est parfumé & tranchant. Forte impression minérale & crayeuse.
Bouche vive, vineuse, dense & structuré. Difficile d'identifier les saveurs. Bonne vivacité, très long & impression minérale très forte. Excellent!

Au plaisir!

Corcelette de 8 ans et Batuta de 14 ans...intéressant et ont été excellents.

Patrick Ayotte a écrit:Julien Altaber Sextant Métisse Gamay Vin de France 2018
Rubis assez sombre. Arômes de baies mélangées, bonne dose d’épices, un peu de terre et trait végétal subtil, très léger funk. Vin qui offre de la matière malgré un léger perlant et assèche la bouche sur un côté végétal qui revient comme au nez. Puis le fruit reprendra sa place et la bouche sur termine sur des notes épicées. Me semble jeune / besoin d’air. Très bien pour le moment, mieux sous peu (89)

J'ai goûté au St-Aubin 1er cru 2013 lundi soir dans un contexte difficile (lire ici dans un resto, debout pour un évènement et complètement bondé...). Je veux bien croire que la mode est au nature, à l'expression pur du terroir et du cépage, mais on avait plutôt face à nous un chardo anonyme, sans réel personnalité mais sans défaut non plus, qui ne marquera pas les annales bourguignonnes... Je suis content d'y avoir goûter mais je ne vais pas répéter l'expérience. Même en Bourgogne on y retrouve de bien meilleur RQP (ce qui n'est pas peu dire)! C'est complètement fait déclassé par un Maçon-Verzé de Leflaive (en négoce!), un Chablis d'un producteur que personne connaissais entre autre... Ça illustre parfaitement l'adage que le producteur fait foi de tout en Bourgogne.

Alexandre Deslauriers a écrit:

J'ai goûté au St-Aubin 1er cru 2013 lundi soir dans un contexte difficile (lire ici dans un resto, debout pour un évènement et complètement bondé...). Je veux bien croire que la mode est au nature, à l'expression pur du terroir et du cépage, mais on avait plutôt face à nous un chardo anonyme, sans réel personnalité mais sans défaut non plus, qui ne marquera pas les annales bourguignonnes... Je suis content d'y avoir goûter mais je ne vais pas répéter l'expérience. Même en Bourgogne on y retrouve de bien meilleur RQP (ce qui n'est pas peu dire)! C'est complètement fait déclassé par un Maçon-Verzé de Leflaive (en négoce!), un Chablis d'un producteur que personne connaissais entre autre... Ça illustre parfaitement l'adage que le producteur fait foi de tout en Bourgogne.

Julien Altaber est à classer dans la catégorie "extrême" du vin nature. On est loin d'un Jean Foillard ou d'une Claudine Naudin qui font dans le "soft" nature. Les variations d'une bouteille à une autre sont malheureusement fréquentes. C'est un sérieux problème... J'ai d'ailleurs cessé d'en acheté. Cela dit, quand tu tombes sur une bonne bouteille, c'est bon en sale Altaber!

[quote="Patrick Désy"]

Alexandre Deslauriers a écrit:
Cela dit, quand tu tombes sur une bonne bouteille, c'est bon en sale Altaber!

À 130$ la quille, ça fait cher du pari!!! Ceci dit, celle que j'ai eu n'étais pas déviante... Juste sans intérêt!

Alexandre Deslauriers a écrit:

Patrick Désy a écrit:

Alexandre Deslauriers a écrit:
Cela dit, quand tu tombes sur une bonne bouteille, c'est bon en sale Altaber!

À 130$ la quille, ça fait cher du pari!!! Ceci dit, celle que j'ai eu n'étais pas déviante... Juste sans intérêt!

Tu dois simplement avoir un palais "chimiquement formaté".

Patrick Désy a écrit:
Tu dois simplement avoir un palais "chimiquement formaté".

Je sais que tu es pas sérieux, mais cet argument des adeptes du nature me sidére! Ces mêmes sommeliers hipster ou ayatollah qui ne jurent que par le nature et le moins d'intrant chimique dans le vin, mais qui se tappent un bon vieux BigMac après une brosse ou boivent un bon café de chez Tim est franchement la plus belle hypocrisie que l'on peut me servir... Ou encore le gars qui fume une bonne vieille cigarette pour me dire que j'ai le palais formaté!

Bref, Altaber, je passe allègrement mon tour, palais formaté ou pas

Frederick Blais a écrit:Batuta 2005, Niepoort, Douro :

Salut Fred.
Très heureux de te lire sur Batuta.
J'ai deux 2004 en cave.
Je crois que 2004 est similaire à 2005?
C'est sur un plateau pour combien de temps selon toi?
Ciao et merci!

Chianti Classico 2016, Riecine, 30$.

Dernière incursion en terre Riecine, du moins de ce qu'il y a de dispo à la saq (3 crus). Pnp. Rubis pétant moyennement soutenu et tout à fait limpide. Bouquet subtil, délicat, floral, sur les fruits rouges frais et quelques épices. Très inspirant mais je dirais pas que ça pinote.

Attaque agréable sur entrée franche. Texture en dentelle, full fruité rouge frais et acidulé, tension un peu too much pour moi et amers fort légers. Finale dont le retour de tension fait saliver. Un vin de soif, simple mais gorgé de soleil.

Lendemain: ça me disait de le mettre en carafe 2 heures...et malgré ça bouquet et bouche tels hier ! faut garder ça d'après-moi pour que l'acidité puisse se faire dompter par le fruit. je dois dire cependant que c'est des plus agréables avec la bouffe. décidément, Riecine, un domaine à suivre !

Jour 3: ça bouge pas !

A.J. Adams Hofberg Spatlese 2018: Vin issu de la Mosel à 8% d'alcool et 90 g/l de sucre. Un nez sur le citron confit, le miel et le naphte. La bouche est ample, très veloutée et d'une grande richesse. La superbe acidité en finale apporte équilibre, fraicheur et une impression de pureté au vin. C'est absolument magnifique. Une preuve qu'il est encore possible de trouver de belles petites pépites à prix plus que raisonnables (41$). 92 pts.

Agathe Bursin Riesling GC Zinnkoepfle 2017: Vin acheté en IP de l'agence Art et Vin (46$) mais qui fut également disponible un peu plus tard à la SAQ à quelques dollars de moins. Fruits exotiques et notes 'minérales' au nez. Soyeux et riche en bouche. Finale légèrement saline et citronnée. Ici aussi, une très belle bouteille. 91 pts.

François Guyot a écrit:A.J. Adams Hofberg Spatlese 2018: Vin issu de la Mosel à 8% d'alcool et 90 g/l de sucre. Un nez sur le citron confit, le miel et le naphte. La bouche est ample, très veloutée et d'une grande richesse. La superbe acidité en finale apporte équilibre, fraicheur et une impression de pureté au vin. C'est absolument magnifique. Une preuve qu'il est encore possible de trouver de belles petites pépites à prix plus que raisonnables (41$). 92 pts.

Pas un peu de pétillant pour accompagner ce vin moelleux?

Non Michel. Je n’avais pas encore reçu ma caisse de Lilbert-Fils!