Quand la santé publique devient hygiénisme

Je ne pourrais être plus d'accord: http://plus.lapresse.ca/screens/1680e142-f893-4354-9345-653900934aec%7C_0.html

Je me suis également interrogée sur cet article mais pas pour les mêmes raisons.

Tranche de vie: les publicités d'Éduc'alcool m'agressaient. À tous les jours, au moins une dizaine de fois, elles entraient dans mon salon pour me dire; Michelle tu consommes trop! J'étais "pu capable"...sachant que cette petite voix avait raison. Je bois minimum une bouteille de vin à tous les soirs avec mon chum. Jusque-là, c'est au-dessus de la moyenne des gens. Par contre, depuis environ deux ans, nous ouvrons également un blanc pour l'apéro que nous terminons presque toujours avant d'ouvrir un rouge. C'est beaucoup trop et je le sais. Ces publicités martelaient ce message. Depuis un mois, je réserve une journée par semaine sans alcool et j'aimerais passer à deux éventuellement. Dans mon cas, ces messages ont trouvé écho pour mon plus grand bien. Inutile de vous dire que mon chum n'embarque pas dans mon délire...

Là n’est pas le point Michelle. Quand Educalcool diffuse de l’information sur une consommation prudente pour la santé, elle fait sa job. Quand elle nous dit comment recevoir les gens et comment remplir les verres, elle verse de l’hygiénisme et le contrôle des mœurs … il faut dénoncer ces excès inévitables.

J'avoue que c'est un peu maladroit mais je crois que les intentions sont nobles. Par conséquent, je ne vois pas de contrôle sur ma vie. Je suis toujours libre de faire ce que je veux. Ce qui n'est pas le cas pour le débat sur le port obligatoire du casque de vélo. Une collègue de travail à l'époque m'avait dit à ce sujet: bientôt l'état va interdire les pantoufles en phentex sur les planchers de bois francs car c'est trop dangereux...

Mais l'enfer est pavé de bonnes intentions!

http://plus.lapresse.ca/screens/6bcadf2a-c59f-4135-80b1-c70c06c222a6%7C_0.html

Un article intéressant

https://health.spectator.co.uk/the-great-alcohol-cover-up-how-public-health-bodies-hid-the-truth-about-drinking/

14 ça me paraît insuffisant et 40 à 60 passablement trop ... Mais au-delà des chiffres, j'aime particulièrement son hypothèse de anchoring.