CR Dégustation thématique de la Landonne

Ca donne soif de revoir tout ça !

Tout à fait incroyable. Digne d'un Dreamer !

Merci pour le partage des photos et des CR qui viendront sûrement...

Patrick

C'est loin Joliette et y'a pas grand chose par là.... mais des fois ça vaut le détour

Belle déguste!!

Dégustation Landonne 12 août 2011

A la liste initialement prévue, Martin et David rajoutent donc Guigal 95, 98, 99 et 2003. Un drôle de cadeau qui fait passer cette dégustation du stade de très belle à celle de grandiose… et ce n’est pas fini.

Tout est servi à l’aveugle. On connaît les vins de la vague mais le dévoilement est tardif, une fois que tout le monde a commenté et tenté de deviner la bouteille présentée.

Tellement de grandes bouteilles de 4 producteurs qui auraient pu, chacune, être la vedette d’une soirée, tellement de combinaisons et de line up envisageables… une vraie torture que de les boire de façon un peu technique, mais un véritable moment de plaisir intense.

Condrieu Monteillet 2008 en apéro, frais, sec et assez minéral, aux arômes classiques de viognier. Merci Martin


VAGUE 1 – 6 vins, vague des adolescents.

Landonne Rostaing 2003
Nez de pipi de chat, animal, limite bretté selon moi, rostaingien dans le style. Paradoxalement, la bouche est large, pleine, fruitée et cohérente, sur une finale assez tannique. J’aime beaucoup.

Landonne Rostaing 2001
Nez de fourrure, viandeux, animal mais l’aération dissipe vite tout ça. Bouche puissante et structurée mais manquant légèrement de matière pour moi. Profil bourguignon pour ce très beau vin.

Landonne Gerin 2001
Superbe bouteille qui fait bien jeune, nez sur la griotte et les épices, petite pointe de kirsch, plus f.minin et moins dans la puissance, je le place chez Rostaing et je me trompe. J’aime beaucoup (+)

Landonne Guigal 1998
Un monstre au nez encore sur la réserve, longueur très longue, matière tip top, large, superlative. Une petite sucrosité en bouche, typique des vins de Guigal me semble t’il. Grand vin. Mon préféré, que je ne regoûterai sûrement pas dans 15 ans, mais qui le méritera pour sûr.

Landonne Guigal 1999
Plus jeune au nez, des notes intenses de poivre et d’épices, quelques notes de boisé mais pas génantes. La bouche impressionne, le volume, la longueur, la structure. C’est complet, mais apporte un poil moins de plaisir que le 98.

Landonne Guigal 2003
Nez sur la réserve, un peu brul. Sur la paraffine, le caoutchouc, légèrement madérisé. Je soupçonne un défaut de bouteille, je suis le seul et l’on me parle de typicité du millésime. A revoir. Et celle-là, je la reverrai.
Relative déception.


Mon classement :
Landonne Guigal 1998 (5 fois premier – le vainqueur)
Landonne Gerin 2001 (4 fois premier)
Landonne Guigal 1999
Landonne Rostaing 2003
Landonne Rostaing 2001
Landonne Guigal 2003


Selon moi, entre les 3 premiers, on a affaire à 3 bouteilles énormes. Les 3 suivantes sont nettement en dessous et à revoir.


VAGUE 2, dite la vague de la polémique

Vague de la polémique car déplacée de 3 en 2, ce qui provoqua pas mal de débat sur le pertinence de mettre les grosses bombes avant les papis de la dégustation. Ce jour-là, on est assez unanimes pour dire que ça n ‘a pas eu une grande incidence.

Les 4 Landonne 2005 côte à côte, c’est rare et c’est beau.

Des vins accessibles, avec forcément de la sucrosité et de l’élevage, mais on aime ce qu’on a en bouche et le potentiel est là. C’est certain.


Landonne Delas 2005
Le vin le plus moderne je pense, boisé, vanille, mais malgré tout une jolie matière soyeuse, sur la finesse et pas agressive, un peu plus féminine. J’y trouve même quelques notes de pomme et de poire… bizarre.

Landonne Rostaing 2005
Encore ce fameux nez rostaingien que je trouve toujours très animal et un peu sur le souffre même. Personnellement j’aime beaucoup ces vins que je trouve un brin rustique au nez mais d’une très belle finesse en bouche. Un domaine que je compte continuer à suivre même si ce n’est pas le cas d’une bonne partie des collègues dégustateurs qui ne s’y retrouvent pas vraiment.
La bouche est un peu sucrée aussi, on sent un millésime chaud et riche. Epices, fruits rouges, cassis, pointe de chocolat, la gamme est large, le vin est long.

Landonne J.-M. Gérin 2005
Magnifique nez, expressif, cassis, poivre et bouche en rapport. Un vin splendide au potentiel certain et une maison que je continue de découvrir avec grand intérêt.

Landonne Guigal 2005
Très beau nez poivré, sauvage et animal, quelques notes de bois mais rien de vraiment génant… C’est splendide. Bouche magistrale, puissante, longue, solide avec des tannins présents mais que je trouve intégrés. Je la trouve de loin supérieure à la 2003.


Mon classement :
Landonne Guigal 2005
Landonne J.-M. Gérin 2005
Landonne Rostaing 2005
Landonne Delas 2005



VAGUE 3, la vague (du vin) de la polémique


Landonne Rostaing 1996
Après la vague de la polémique… le vin de la polémique. Polémique de bouchon bien entendu, et qui me concerne au plus haut point car c’est mon offrande.
Pour moi, de bouchon, point, mais une bouteille défectueuse, ça c’est certain. Je lui trouve le même profil que la Guigal 2003… en pire. Le nez est clairement brûlé, la bouteille a eu chaud, c’est un peu acide. Je suis rassuré car je ne suis pas le seul à le penser… et puis ça nous aura bien fait rire !

L’air lui donne des airs de champignon de Paris, de sauce soya.
La bouche est sur la finesse, un petit peu d’acidité, mais j’aime. Je ne grimpe pas au rideau mais moi, je suis en Bourgogne et je prends du plaisir.

Landonne Guigal 1983
La couleur est magnifique pour un vin de 28 ans.
Nez qui commence à devenir tertiaire, champignon et sous-bois. Encore beaucoup de fruit en bouche, un peu d’acidité, mais j’estime que le plateau de maturité arrive à son terme. Je note encore quelques notes de « brûlé ».
Une offrande exceptionnelle, merci les amis.

Landonne Guigal 1988
Une merveille de vin, sapide, à point, long, large, avec une bouche très fraîche. Soyeuse et en finesse, cette bouteille en a encore sous la pédale mais c’est déjà tellement beau que je n’hésiterais pas à boire ma caisse de 6 si j’en avais une.

Landonne Guigal 1995
Un vin que j’ai trouvé un peu plus sur la réserve. Nez un peu lactique, poivré et épicé. En bouche, de la fraîcheur, de la longueur et une légère sucrosité en finale.

Landonne Guigal 1996
J’ai allègrement préféré celle-ci, moins sur la matière, plus sur la finesse. Je pense que cette dégustation m’a montré ma voie sur les Côtes Rôties. Avec cette 96 qui succède à une Turque du même millésime bue il y a deux mois, j’ai pris énormément de plaisir. Peut-être à cause du plus grande buvabilité, un peu plus d’acidité et de fraîcheur, mais ça, ça me régale.

Une vague splendide pour moi, Guigal 88 et 96 au-dessus.


Mon classement :

Landonne Guigal 1988
Landonne Guigal 1996
Landonne Guigal 1995
Landonne Guigal 1983
Landonne Rostaing 1996


Une soirée instructive, j'ai beaucoup appris encore sur cette région que j'aime de plus en plus. Les vins en jeunesse sont beaux mais les vins "vieux", eux, délivrent un message auquel je suis beaucoup plus sensible. Le problème, c'est de les attendre et de pouvoir investir dans ces bouteilles magnifiques mais chères.

Guigal, Rostaing et Gérin sont 3 domaines qu'idéalement je ne lâcherais pas. Dans des styles bien différents on a 3 expressions magnifiques de ce grand terroir.

Je reviens plus tard sur les extras. De dégustation grandiose, on est passé à dégustation monumentale.


Gaël, encore la tête dans les étoiles...

Merci beaucoup de prendre le temps de partager tout cela! Franchement impressionnant comme soirée, quelque chose qui n'arrive que très rarement et dont il faut profiter longtemps!

Se pourrait-il que tu ne décrives pas les vins dans l'ordre dégusté?

oui, il se peut, mais par contre, ce sont les bonnes vagues.

De dire que nous avons participé à une grande dégustation n’est peut-être pas assez fort. C’est le genre de soirée qui ne passe que très rarement dans la vie d’un dégustateur. À ce niveau, je me rappelle les verticales de Las Cases, Beaucastel, Clos de Dauvissat et Clos des Ducs d’Angerville.

Première série, en semi-aveugle :

Rostaing Landonne côte-rôtie 2001 : Nez de violette et de cassis, avec une pointe fumée. Bouche ciselée, minérale et finement, mais abondamment, tannique en finale. Belle persistance. Vin élégant et parfumé. Excellent.

Rostaing Landonne côte-rôtie 2003 : Un nez particulier, curieux à l’ouverture, très noir, sur des notes de résine, de goudron, mais avec une composante volatile qui évoque le bourgeon de cassis. Bouche hyper ample, concentrée, grasse. Finale baroque, riche, grande persistance, avec une fraîcheur étonnante et beaucoup de cohérence d’ensemble. Un nez qui me questionne, une bouche qui me ravit. Superbe.

Guigal Landonne côte-rôtie 1999 : Touche de boisé charmeur au nez, avec des notes de fruits noirs et de viande rôtie. Bouche droite, concentrée, mais par en-dedans, moins expressive. Finale longue, mais manquant un peu de chair à mon sens. L’aération l’a passablement aidé, mais reste que c’est un vin que j’ai moins bien goûté. Ça demeure excellent, mais moins inspiré que les meilleurs du volet m’a-t-il semblé. Excellent.

Gérin Landonne côte-rôtie 2001 : Nez assez profond, concentré, mais un peu fermé, sur des notes de suie, d’encens, sur fond de fruits noirs. La bouche est suave à l’attaque, mais dotée d’une belle fraîcheur. Superbe finesse de grain. Milieu de bouche aérien, puis finale plus acide. Rappelle un peu le premier vin, avec moins d’élégance. Excellent.

Guigal Landonne côte-rôtie 1998 : Nez plus lourd, exotique et complexe, sur des notes de prune mûre, de thé fumé, de viande grillée. La bouche est vigoureuse et droite, mais offre une superbe plénitude tant la chair est concentrée. La finale est superbement équilibrée et incroyablement longue. Un vin sérieux et hédoniste à la fois, abouti. Superbe, voire davantage.

Guigal Landonne côte-rôtie 2003 : Nez inusité, intense, profond, décadent, sur des notes de tire Ste-Catherine, de tarte aux raisins, de mélasse, de goudron, de viande rôtie, d’encens, de prune noire et de sauce hoisin. Quelle profondeur! La bouche est musclée, sauvage, d’une telle richesse, mais à la fois d’une énergie … Un vin moyennement aimable en l’état, mais réellement grand, profond, complet m’a-t-il semblé. Ce profil aromatique particulier, couplé avec une grande richesse de texture et énormément d’énergie et d’éclat en bouche n’est pas sans m’évoquer la cuvée Hommage à Jacques Perrin de Beaucastel. Superbe, voire davantage.

Mon classement pour la première série a été : Guigal 1998 – Guigal 2003 – Gérin 2001 – Rostaing 2003 – Rostaing 2001 – Guigal 1999

Effectivement, très grande dégustation. Tous des grands vins, le niveau des vins étaient tellement grand que certains semblaient plus faibles. Les Guigal un style et une profondeur vraiment à part, les Rostaing très difficile à apprivoisé pour plusieurs, les Gérin d'une simplicité, d'un équilibre et d'une belle fraicheur et Delas un style plus moderne qui a beaucoup de potentiel.



Je crois que d'affirmer que Guigal est très dispendieux...n'est pas faux, mais les gens étaient tous d'accord à faire ce sacrifice pour quelques bouteilles. Et dans l'autre cas, à moitié où bien trois fois moins coûteux étaient de très beaux achats.



Mon classement (6 ) : Guigal 1999- Guigal 1988- Guigal 1998- Guigal 2003- Rostaing 2003- Guigal 2005-



Belle surprise pour moi, car j'avais rarement été convaincu par le style Guigal



belle soirée et je remercie les gens pour leur simplicité, convivialité ainsi leur partage d'aussi grands vins pour la dégustation et La Paulée.

Tu oublies Chave 2003 entre Amoureuses et Chambertin!

[thread semi-hack...]

comment était le mouton 86? la dernière fois que je l'ai bu, il commençait l'adolescence... et j'ai encore une boutanche qui dort en cave...

Superbe CR Michel !

Patrick

Michel Therrien a écrit:

Rostaing 2003: Un bouquet certes plus que complexe mais souvent hostile! On passe par une puanteur de fosse septique puis par l’urinoir du grand-père pour enfin avoir un peu de fruits confits et finalement par du pamplemousse au style sauvignon Néo-Zélandais! Le vin est sévère, très sec et quasi osseux et avec beaucoup d’amertume. Je n’aime pas du tout. Faut y croire…pas moi.

Une note d'anthologie!!!
Malheureusement, ça ressemble à ces deux Rostaing imbuvables pris lors d'une belle dégustation Chez Cristophe ...j'avais évoqué l'urinoir, mais pas celui de grand-papa!!

Excellents cr, merci de nous faire vivre par procuration cette soirée!

Bonsoir, quel belle degustation que vous avez fait!! vraiment impressionnant ! merci pour tout les comptes rendus mais j'attends avec impatience le compte rendu de M. Collin ...
petit question, comment l'Hermitage de Chave s'est-il comporté par rapport au cayuse en chambelin ?

merci
Francois

Je continue dans la retranscription de mes notes:

Deuxième série, en semi-aveugle :

Delas Landonne côte-rôtie 2005 : Nez plus discret, avec de belles notes de fleur mauve et d’encens, mais quelques nuances fermentaires de yogourt qui me plaisent moins. La bouche est puissante, large, bien en chair. Finale un peu cahoteuse entre des notes amères et une certaine chaleur … Peut-être a-t-il encore besoin de réclusion pour tomber en place, mais ce vin me laisse un peu perplexe. Il faut dire que la compétition était pour le moins féroce! Très bien, mais à revoir.

Rostaing Landonne côte-rôtie 2005 : Nez intense, immédiatement plus acide, sur des notes de cassis frais, de buis et de goudron. La patte Rostaing! La bouche est costaude, puissante, serrée, avec des tanins presqu’acérés. Très longue structure tannique qui appelle à la réclusion. J’ai beaucoup aimé l’intensité et l’éclat du vin, même s’il se livrait plutôt brutalement en l’état. Excellent, voire davantage.

Guigal Landonne côte-rôtie 2005 : Nez joliment expressif, avec une touche boisée, puis de superbes arômes de violette, de cassis et de charbon. Tout de suite, on sent une dimension, une profondeur et un détail un cran (si ce n’est deux!) au-dessus des autres. La bouche est intense, immense, structurée certes, mais étonnamment aromatique, avec une chair qui demande à se délier (plus facile à entrevoir que sur le Rostaing). Immense longueur et finale expansive. Superbe et assurément sublime à maturité (mais il faudra être patient!).

Gérin Landonne côte-rôtie 2005 : Nez fermé, qui s’ouvrira sur les bleuets, le cacao, et une note sucrée de fleur blanche vanillée (aubépine). L’aération amène quelques relents réglissés. Si on sent le travail (étonnamment plus que sur le Guigal), cela reste superbement bien fait! La bouche structurée, juvénile et éclatante, avec une intense présence anisée qui m’intrigue un peu. La finale et juteuse et bien équilibrée. Un vin moins puissant que les autres, mais de fort belle tenue. Peut-être le plus gourmand ce soir là … Excellent, voire davantage.

Mon classement pour cette seconde série : Guigal – Gérin – Rostaing - Delas

J'en profite pour poster mon CR des extras... histoire de ne pas finir la soirée trop tôt...

Tout fut servie à l'aveugle :

Servi trop vite, juste en fin de dernière série des Landonne, nous avons tous un peu quitté la table sans trop nous attarder sur cette merveille qui en a profité pour respirer dans le verre. Ca renifle le Bordeaux à maturité, plein et de grande année. La bouche est soyeuse, les tannins parfaitement intégrés avec encore beaucoup beaucoup de matière. Je pense que j'aurais situé la région, mais jamais le vin ni l'année, que j'aurais vu plus jeune. Une offrande merveilleuse que je bois pour la première... et sûrement la dernière fois. Un grand merci à David !
Mouton R 1986


Pas vraiment de souvenir à part peut être quelques notes d'élevage et beaucoup de puissance. Un vin à revoir dans quelques années. Merci Michel.
Cornas Vielles Fontaines 2005, Voge.


M'a un poil déçu malgré un très joli nez sudiste voir rhodanien, un peu déséquilibré et de chaleur en final. Malgré tout j'aime ce genre de vin et je rachèterai. Je voulais piéger les copains à l'aveugle et voir si certains le plaçaient en Rhône Nord. Ce fut plutôt Chateauneuf. Merci moi.
Patrimonio 2005, Y Leccia Domaine d'E Croce.


Je pense nouveau monde, c'est plus toasté, élevé, avec quand même un très beau fruit au nez et en bouche, et une puissance majeure. Belle bouteille à revoir dans 5/7 ans. Merci Karl.
Walla Walla Valley Syrah "En Chamberlin" 2006, Cayuse.


Puissant, matière en quantité, je ne vibre pas vraiment et le palais fatigue. Merci Olivier.
Chateauneuf du Pape Boisrenard 2007.


Me rappelle les Bessards 2003 bu deux mois avant. Joli bouteille débordant de fruits, nez rhodanien du nord. Merci Mr Mike
Hermitage 2003, Domaine du Colombier.


Côte Rôtie Les Grandes Places 2001, Monteillet. Peu de souvenirs. Merci Karl.


Bouteille de la discorde. Je trouve le vin particulièrement clair et ça me fait penser à un rayas de petite année genre 02 ou 1994 que j'ai déjà bu, sans le fruit rouge et la fraise. C'est encore assez austère, sur la réserve, mais il y a du soyeux et de la dentelle. Je serai curieux de revoir ça dans 10 ans, je me demande comment ça peut évoluer.
En tout cas, si le vin n'a pas fait lever les foules, ça a mis un joyeux bordel à table entre Martin, Michel et Olivier, et rien que pour ça, un gros merci à Martin.
Chambolle 1er cru Les Amoureuses 2008, Bertheau.


Là là, la magie opère... et vite, c'est un monument que l'on boit, un vin superlatif, situé en rhône nord, puissant et massif, jeune, qui me rappelle un Pavillon 06 de Chapoutier de la dégustation Grandes Syrahs. Je propose donc Pavillon de Chapoutier et je me trompe. Un petit poil en dessous de Chave 05 d'il y a deux mois. Encore un immense merci Martin ! Hermitage 2003, Domaine Chave.

Je ne savais même pas que ce vin existait, Michel et Olivier le placent dans le nord du Rhône, moi en Bourgogne, je suis assez content, surtout au vu de tout ce que Martin leur a envoyé par la suite... C'est puissant, le nez est foutrement expressif, et j'y trouve des épices, de la cerise, du pinot... la bouche est au diapason. Grand vin, comme le précédent et grand merci encore à Martin ! Chambertin 2006, Dujac.

On pense conclure avec un petit blanc pour la route, c'est assez gras, très équilibré avec une jolie pointe d'acidité, c'est fin et élégant.
Encore une bouteille mythique, et un dépucelage pour moi avec ce 1er Raveneau, Montée de Tonnerre 2001

puis, comme on avait pas encore envie de dormir,

un vin plus rond, plus mielleux, moins acide et minéral que le précédent, ce qui me surprend assez j'avoue, un Raveneau Grand Cru Valmur 1999, une très belle bouteille mais je préfère le 2001.

Merci à qui vous savez de m'avoir fait découvrir ces deux Chablis de Raveneau. Vraiment un hôte de toute première catégorie.



Gaël

Michel, Michel, tu es trop gourmand, je lancerai Clos Rougeard en octobre, à moins que quelqu'un ne me devance ou ne créé ou édite un post à ma place...

J'ai pas d'amoureuses, à mon prochain passage en France, je regarderai ça...

Gael Giraud a écrit:
Puissant, matière en quantité, je ne vibre pas vraiment et le palais fatigue. Merci Olivier.
Chateauneuf du Pape Boisrenard 2007.

Un achat avisé selon vous?

Je remarque que Parker n'a pas coté très haut ce 2007:

The luxury cuvee, the 2007 Chateauneuf du Pape Boisrenard, has a very saturated purple color, a big, sweet nose of toast, chocolate, black currants, and black cherries, with hints of licorice and lavender. Lush as well as intriguingly spicy, this multi-layered, beautifully textured and voluptuous Chateauneuf du Pape seems surprisingly accessible for this cuvee, which normally need 2-5 years of bottle age to round into drinkable shape. However, there is plenty of richness, and the wine should evolve for 15 or more years. (92+)
Score: 92. —Robert Parker, October 2009.

combien ça vaut ?

65$, soit environ 10$ de moins que le 2005, toujours disponible...

pas donné quand même. A ce prix la je prends un trevallon 06