Semaine du 13 novembre 2022

D’un producteur qui m’impressionne de plus en plus.

Simon Bize Savigny-lès-Beaune 1er Cru Les Talmettes 2019
$110.75 à la SAQ. Certes pas donné, mais c'est dorénavant banal!
Peu de couleur, c’est très pâle et brillant. Nez charmeur de framboises, conifères, ça pinotte à souhait. En bouche, c’est parfumé, léger, doucement extrait, il s'illustre en finesse et fraîcheur. Pas très profond (moins que le 2018 de mémoire), la finale est de longueur moyenne, mais il est doté d’un charme fou! Glouglou, tellement séduisant, que je n'ai aucune envie de le faire vieillir! 92 pts

Yves Martineau a écrit:D’un producteur qui m’impressionne de plus en plus.

Simon Bize Savigny-lès-Beaune 1er Cru Les Talmettes 2019
$110.75 à la SAQ. Certes pas donné, mais c'est dorénavant banal!
Peu de couleur, c’est très pâle et brillant. Nez charmeur de framboises, conifères, ça pinotte à souhait. En bouche, c’est parfumé, léger, doucement extrait, il s'illustre en finesse et fraîcheur. Pas très profond (moins que le 2018 de mémoire), la finale est de longueur moyenne, mais il est doté d’un charme fou! Glouglou, tellement séduisant, que je n'ai aucune envie de le faire vieillir! 92 pts

heu... ...Ce sera pas long que même nos bons vieux bojos vont dépasser le cap des 100 piasses !

Alors que le petit prince dégustait un Bourgogne rouge 2020 de ce producteur dans un resto de Mtl, de notre côté et sans en avoir parlé....

Santenay 1er cru Grand Clos Rousseau 2018, Sylvain Morey IP AB2vin 87.61$
La robe est rubis de bonne intensité.
Le bouquet pinotte à fond. Fruits rouges des champs, notes florales et fines épices. Rien de solaire.
Bouche ample et juteuse d'attaque, on croque en son coeur, la densité est faible, les tannins sont un peu saillants vers la finale qui est épicée et un peu plus ferme.
Un beau plaisir d'une appellation, tout comme Maranges, peu dégustée.
17-17,5/20 ou 92.

Château Malartic-Lagravière Pessac-Léognan 2005
Nez chocolaté, prunes, cuir et moka. C'est charmeur, moderne.
La bouche est ronde et juteuse, avec une belle texture, dans un style tout aussi moderne, un peu racoleur.

Je sens trop la présence du bois. Cet aspect s’améliore toutefois après trois heures de carafe et le vin n’est pas asséchant pour autant. Le meilleur verre après 5 heures de carafe! C’est très bien fait, mais pas mon style de Bordeaux. 91 pts

Les autres finiront chez Iegor  

Yves Martineau a écrit:Château Malartic-Laramière Pessac-Léognan 2005
Nez chocolaté, prunes, cuir et moka. C'est charmeur, moderne.
La bouche est ronde et juteuse, avec une belle texture, dans un style tout aussi moderne, un peu racoleur.

Je sens trop la présence du bois. Cet aspect s’améliore toutefois après trois heures de carafe et le vin n’est pas asséchant pour autant. Le meilleur verre après 5 heures de carafe! C’est très bien fait, mais pas mon style de Bordeaux. 91 pts

Les autres finiront chez Iegor  

Malartic-Laramière? Jamais entendu parler de celui-là

Hier, l’Aligoté du Domaine Dureuil Janthial Bourgogne Aligoté 2019. Jaune paille brillant. Un peu de réduction à l’ouverture qui s’ouvre sur des notes citronnées appuyées par de la pierre à fusil, le tout finement boisé. Très Chardonnay au départ, l’Aligoté reprendra son identité grâce à l’air dans une bouche ronde et tonique. Finale d’agrumes à l’acidité saline et toujours ce boisé élégant. Très bon!

Aussi, petit Pinot noir de la Loire pas compliqué et savoureux celui du Domaine des Grandes Espérances Val de Loire La Naine Rouge 2019. Un vin qui a besoin d’air car au début il fait un peu « cheapo » mais après, il nous comble de joie par ses fruits rouges croquants, son équilibre, sa fraîcheur et son honnêteté. Très bon!

François Guyot a écrit:
Malartic-Laramière? Jamais entendu parler de celui-là

Ça doit être Michel qui édite mes messages encore!

Vendredi soir,

Marquis d’Angerville Clos des Angles volnay 1er cru 2013 : Couleur pâle et bien brillante. Nez moyennement intense, sur les petits fruits rouges frais, avec un registre floral séduisant et des notes épicées rappelant la cannelle et le poivre blanc. La bouche montre un bel éclat et un corps en demi-puissance au départ. À l’aération, il gagne en texture et densité, se montrant digne de son rang. Finale suave et fraîche, peu puissante, mais de belle persistance aromatique. Très bien, voire plus.

Et hier soir :

Auguste Clape cornas 2007 : Couleur qui montre une certaine évolution, tout en demeurant assez dense en son centre. Nez classique et complexe, sur des notes de fruits rouges et noirs, de viande rôtie, de poivre noir, de cendre. L’aération amènera des notes épicées et sanguines. La bouche est pleine, séveuse et tonique à la fois. La structure s’est détendue, mais on sent encore un vin puissant. La finale est longue, savoureuse, classique, finement amère. Un Cornas aux airs d’Hermitage, dont le classicisme et l’harmonie ne sont pas sans rappeler les canons Médocains. Sur son plateau, et pour longtemps! Excellent, voire plus.

Un Bandol pour Natacha! Je n’avais pas aimé le 2014, c’est pour cette raison que j’ai acheté son 2017… Domaine Ray-Jane Bandol 2017. Ouvert hier, il s’agit d’un Bandol atypique bâti sur la fraîcheur et la finesse. Rubis d’intensité moyenne avec un nez délicat sur les petits fruits et les fleurs mauves proche du Pinot. Belle souplesse en bouche malheureusement envahie par une finale amère qui évoque la ronce. Sentiment qui sera un peu atténué à la dernière coupe. Pas mauvais mais est-ce que j’aime ce style de vin nature-bio qui semble tellement travaillé pour rendre le Mourvèdre digeste qu’il le dénature…?