Semaine du 15 mars 2020 - 1re semaine de confinement

Agence Symbiose en IP

Les vins de Savage sont vraiment très bien, j'ai goûté son Cinsault et le GSM. Toujours beaucoup de finesse, un style qui se rapproche de Sadie mais avec une approche encore plus axé sur la fraîcheur il me semble.

Julien Delisle a écrit:Où pouvons-nous trouver ce vin de Savage ?! Merci à l’avance!

C’est une secret... Symbiose; Il reste la majorité des cuvées

Simon Dagenais a écrit:

Julien Delisle a écrit:Où pouvons-nous trouver ce vin de Savage ?! Merci à l’avance!

C’est un secret... Symbiose; Il reste la majorité des cuvées

Plus maintenant ! Si un passionné veut partager 1 carton de l'une de ses cuvées en rouge, je suis intéressé !

Toi mon espèce de Simon, j'étais rendu à presque pas d'achat de vin en 2020 (sans rapport avec "celui dont on ne prononce pas le nom" mais objectif personnel) !

Alain Roy a écrit:

Simon Dagenais a écrit:

Julien Delisle a écrit:Où pouvons-nous trouver ce vin de Savage ?! Merci à l’avance!

C’est un secret... Symbiose; Il reste la majorité des cuvées

Plus maintenant ! Si un passionné veut partager 1 carton de l'une de ses cuvées en rouge, je suis intéressé !

Toi mon espèce de Simon, j'étais rendu à presque pas d'achat de vin en 2020 (sans rapport avec "celui dont on ne prononce pas le nom" mais objectif personnel) !

Perso, c'est tellement bon & facile à boire qu'un carton de 6 est vite passé. Je ne sais pas s'il reste du blanc mais ces derniers sont aussi solide... Perso j'aime bien son "Never been asked to dance" (100% Chenin).

La Syrah a été à l'honneur cette semaine et m'a donné le goût d'en ouvrir une ce soir sur une joue de veau braisé sauce au vin et chocolat. Un commentaire 'live' car je le déguste encore au moment où je vous écrit.

Domaine Pichat Côte Rôtie Champon's 2010 (IP 61$ en 2013): Une robe évoluée qui me donne l'impression d'être devant un Vieux Bordeaux de 30 ans d'âge. Couleur grenat peu dense au pourtour orangée. Un beau nez de cerises noires, d'épices fines (poivre), de violettes ainsi que de légères notes boisées encore perceptibles. La bouche déçoit quelque peu. Grande finesse en entrée de bouche mais un milieu de bouche plutôt mince où l'on constate rapidement un manque de matière. L'acidité est également un peu trop prononcée. La finale a toutefois une bonne allonge sur des notes épicées. Malheureusement, il s'agissait d'une bouteille orpheline. J'aurais bien aimé en avoir une autre pour fins de comparaison. 89 pts.

Encore une fois inspiré par un CR récent et aussi par les escalopes de veau crème et champignons :

Henri Germain Charmes meursault 1er cru 2008 : Couleur dorée qui m’inquiète un tantinet au service. Dès le nez posé sur le verre, j’ai su qu’on passerait un bon moment … une fine gêne/réduction initiale qui se dissipera quasiment instantanément dans le verre … ça fait quand même 10 ans que le génie est dans sa bouteille. Au nez, on sent un vin à maturité, fondu et harmonieux, sur des notes de fruits jaunes et blancs mûrs, de pralines, de fleurs et d’épices douces, mais aucune trace d’évolution indue ou de notes rances ou oxydatives. La bouche est absolument magnifique, intégrée, concentrée, mais déliée, moelleuse et texturée sans être molle, fondue mais éclatante. Surtout, elle se révèle très longue, avec du souffle et une superbe tenue. Je sais que de faire vieillir des Bourgognes blancs est un champ miné, mais quand on tombe sur un moment de plénitude pareil, on se dit que le jeu en vaut quand même (un peu!) la chandelle. Superbe.

Quelques déceptions de mon côté.

Meursault Désirée 2014, Comtes Lafon
Servi à l'aveugle.
La robe est jaune paille avec reflets verts.
Bouquet discret avec fruité blanc et notes de souffre-réduction qui se dissipent rapidement. Bouche droite et fine, peu de vin et de gras, finale de longueur moyenne et saline. J'ai opté pour un chablis 1er cru puis un puligny village puis finalement un Bourgogne blanc.....dans le champs.
15,5-16/20.
Une parcelle qui pourrait être en pinot noir et avoir l'appellation Volnay Santenots ou peut-être revendiquer, en maintenant du chardo, Meursault Santenots blanc? (peut-être moins porteur?).

Chambolle-Musigny 1er cru Les Cras 2007, Ghislaine Barthod
Servi en pure aveugle à Natacha et pour lui faire plaisir....elle aime tant cette appellation! Surtout Roumier que de mauvaises langues pourraient dire.
La robe est pourpre foncée avec légère évolution.
Nez terreux noir, vielle bouteille de crème de menthe, champignons et vieille cave.....pas très agréable.
Bouche plutôt droite, demeure dense, mâche en son milieu, acidité bonne et finale longue mais toujours sur des notes olfactives peu engageantes. Malgré la bouche, l'ensemble doit avoir un problème.
NR.