Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
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Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
J'ai toujours le vieux réflexe de choisir un Barolo mais je devrais acheter plus de Barbaresco...Hier, j'ai ouvert un Albino Rocca Vigneto Ronchi Barbaresco 2010. Cerise d'intensité moyenne plus, un très joli nez de cerises, de roses et de feuilles de tabac. La bouche est soyeuse avec beaucoup de retenue et tannins fondus. Belle longueur avec cette acidité salivante et enveloppante qui nous transporte en Italie. Un Barbaresco élégant et équilibré. Très bon!
Michelle Champagne- Messages : 3085
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Si la tendance se maintient, il y a des citoyens qui vont fêter ce soir en buvant du Blanc de Bleu.
https://www.saq.com/page/fr/saqcom/vin-mousseux/blanc-de-bleu-cuvee-mousseux/13183942?selectedIndex=4&searchContextId=28020848311067262
https://www.saq.com/page/fr/saqcom/vin-mousseux/blanc-de-bleu-cuvee-mousseux/13183942?selectedIndex=4&searchContextId=28020848311067262
Patrick Pollefeys- Messages : 661
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Québec
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
vin américain en plus!
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10026
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Je planifie un petit rouge apaisant pour mon cœur qui va saigner.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8737
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Je planifie un petit rouge apaisant pour mon cœur qui va saigner.
Difficile de trouver un vin qui remplira le vide de cette campagne...mon coeur saigne depuis plusieurs années!
Michelle Champagne- Messages : 3085
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Vincent qui aura peut-être Vincent dans son comté....
Nous devrions avoir Véronique de notre côté.
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WineBoy
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Michel Therrien- Messages : 10026
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Michel Therrien a écrit:Vincent qui aura peut-être Vincent dans son comté....
Nous devrions avoir Véronique de notre côté.
lol
Patrick Désy- Messages : 1079
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Les Amandiers 2015, Minervois la Livinière, Château Maris, 80$.
100% Syrah. En carafe une heure. Grenat rutilant tendance violine moyennement soutenu et très légèrement brouille. Bouquet sans gêne, expressif, sur un fruité noir dense et confit (mûres-cassis), une petite puanteur écurienne sous les violettes qui dominent (heureusement !), pas de poivre cependant mais on s'en fout ça sent très bon ! Fraîcheur...et cou'donc, un peu de poivre finalement.
Première gorgée miam...Touché rond, impression de richesse, fruité noir opulent (cassis-mûres, rétro-olfaction ) plus frais que confit, plutôt sec mais juteux, tension qui met sur le qui-vive, amers de caractère et pointe de fumée qui me plait moins. Finale riche mais sans lourdeur, qui tâche les dents (tanins rudes), full fruitée noir, avec amertume sentie, et malgré cette personnalité forte ça me fait saliver. Beaucoup (trop ?) de matière, fort jeune également, espérant que ça va vieillir en beauté ! La suite dans 10 ans...
Avec temps et bouffe, j'avoue être un peu déçu...C'est assez rough, avec ces côtés fumé et alcooleux qui me titillent...Espérant que la garde me donnera raison d'en avoir pris 3 !
Lendemain: bouquet tel hier. en bouche, gros bof: caramel, fumée, alcool, confiture, manque total de finesse. une grosse brute !
100% Syrah. En carafe une heure. Grenat rutilant tendance violine moyennement soutenu et très légèrement brouille. Bouquet sans gêne, expressif, sur un fruité noir dense et confit (mûres-cassis), une petite puanteur écurienne sous les violettes qui dominent (heureusement !), pas de poivre cependant mais on s'en fout ça sent très bon ! Fraîcheur...et cou'donc, un peu de poivre finalement.
Première gorgée miam...Touché rond, impression de richesse, fruité noir opulent (cassis-mûres, rétro-olfaction ) plus frais que confit, plutôt sec mais juteux, tension qui met sur le qui-vive, amers de caractère et pointe de fumée qui me plait moins. Finale riche mais sans lourdeur, qui tâche les dents (tanins rudes), full fruitée noir, avec amertume sentie, et malgré cette personnalité forte ça me fait saliver. Beaucoup (trop ?) de matière, fort jeune également, espérant que ça va vieillir en beauté ! La suite dans 10 ans...
Avec temps et bouffe, j'avoue être un peu déçu...C'est assez rough, avec ces côtés fumé et alcooleux qui me titillent...Espérant que la garde me donnera raison d'en avoir pris 3 !
Lendemain: bouquet tel hier. en bouche, gros bof: caramel, fumée, alcool, confiture, manque total de finesse. une grosse brute !
Alain Roy- Messages : 3462
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Craignant un mal de tête (qui est venu néanmoins, mais pour d’autres raisons), j’ai opté pour un vin nature :
Ganevat En Billat pinot noir côtes-du-jura 2015 : Couleur pâle, un peu orangée au ménisque, légèrement trouble au cours de la deuxième demie. Nez ne présentant pas une réduction importante, très parfumé, sur des notes de cerises surettes, de bonbon à la cannelle et de pivoine. Pas des plus complexes, mais engageant! Bouche friande, parfumée, de corps modeste toutefois. Finale de longueur correcte, un peu diffuse et brouillonne. Un vin sympathique et plaisant, qui manque de précision et de fond pour le prix demandé toutefois. Y voir un grand vin est une vue de l’esprit à mon avis. Bien, voire un tantinet plus.
Ganevat En Billat pinot noir côtes-du-jura 2015 : Couleur pâle, un peu orangée au ménisque, légèrement trouble au cours de la deuxième demie. Nez ne présentant pas une réduction importante, très parfumé, sur des notes de cerises surettes, de bonbon à la cannelle et de pivoine. Pas des plus complexes, mais engageant! Bouche friande, parfumée, de corps modeste toutefois. Finale de longueur correcte, un peu diffuse et brouillonne. Un vin sympathique et plaisant, qui manque de précision et de fond pour le prix demandé toutefois. Y voir un grand vin est une vue de l’esprit à mon avis. Bien, voire un tantinet plus.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8737
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
J'ai aussi dégusté ce vin dernièrement Vincent, personne n'a vu du Pinot sur ce vin… manque définitivement de finition.
Frederick Blais- Messages : 2993
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Et ainsi tourne le monde. Partagé une bouteille avec Véro Rivest au Soif, ce soir! C'est l'archétype du pinot de Jura à la sauce "nature" bien maîtrisée. Je trouve la description de Vincent très juste, si ce n'est que j'accorde peut-être plus d'importance (ou d'intérêt) à la structure aromatique du vin. Et c'est là que je diffère. Pour moi, c'est un vin qui m'amène autre part. Je n'ai pas assez de recul pour juger s'il pourra se développer favorablement dans le temps, mais il dispose d'une colonne acide et d'un équilibre/harmonie d'école qui rivalisent avec ce que je considère être la crème. Je ne serais pas surpris de le goûter en pleine forme dans 10 ans, voire 15 ans. Est-ce qu'il sera meilleur? J'en doute (tout en sachant que je préfère mes bananes plus vertes que bonnes pour faire des muffins). Ayant peu accès à ces vins, je préfère ne pas prendre de chance et débouche dans les 2-3 ans. Je devrais peut-être prendre mon temps... Au final, ça reste pour moi quasi aussi agréable à boire qu'un village de Dujac ou Mugnier. En tous cas, mieux qu'un village de Rousseau (pour ne prendre qu'un exemple). Tous vendus nettement plus chers.
Patrick Désy- Messages : 1079
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Plutôt d’accord avec Patrick sur ce vin...
Ludwig Desjardins- Messages : 5777
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Ouvert hier, chez Soif. Je disais:
Empreinte pinot noir 2016, Catherine Riss, Alsace
Sur la longue liste mise à jour chaque semaine par l’équipe de sommeliers de Véro, j’avais spotté le vin. D’autant que j’étais encore triste de n’avoir pu la rencontrer lors de mon séjour en Alsace, en juin dernier. Sur l’échelle d’intensité « vin nature », ceux de Riss sont généralement élevés. Pas de concession. Qualité. Ça goûte souvent bon. Constant. Genre, fuck’n bon. Comme ici. Fruité mûr, touche de volatile, mais d’une fraîcheur étonnante. Densité moyenne. Floral, finement végétal, délicat, soyeux, croquant, nourri. Longueur aromatique sur la cerise et fumée. Une caresse. On discutait de l’intérêt de faire vieillir ce genre de vin. J’ai tendance à la sous-estimer. On pourrait avoir des surprises. En tous cas, j’ai demandé au Soif de garder la moitié de la bouteille pour demain soir. Je vous en reparle.
16-17/20Revisité 24h plus tard au Soif.
Revisité ce soir. Le vin a gardé son intensité aromatique, mais il a perdu en nuance et en charme. La volatile prend de place tout en se mariant aux parfums de framboises, rhubarbe et... d'arachide. La maudite peanut ! comme aime pester Élyse. Et c'est vrai que ça domine. En finale de bouche surtout. Puis au nez après. Ça pinotte zéro. C'est dommage, car le vin est riche, joufflu, structuré, long. Mais j'aime ça pareil. Buvabilité renversante... Riss fait plutôt du 5 à l’échelle d'intensité « vin nature »
Empreinte pinot noir 2016, Catherine Riss, Alsace
Sur la longue liste mise à jour chaque semaine par l’équipe de sommeliers de Véro, j’avais spotté le vin. D’autant que j’étais encore triste de n’avoir pu la rencontrer lors de mon séjour en Alsace, en juin dernier. Sur l’échelle d’intensité « vin nature », ceux de Riss sont généralement élevés. Pas de concession. Qualité. Ça goûte souvent bon. Constant. Genre, fuck’n bon. Comme ici. Fruité mûr, touche de volatile, mais d’une fraîcheur étonnante. Densité moyenne. Floral, finement végétal, délicat, soyeux, croquant, nourri. Longueur aromatique sur la cerise et fumée. Une caresse. On discutait de l’intérêt de faire vieillir ce genre de vin. J’ai tendance à la sous-estimer. On pourrait avoir des surprises. En tous cas, j’ai demandé au Soif de garder la moitié de la bouteille pour demain soir. Je vous en reparle.
16-17/20Revisité 24h plus tard au Soif.
Revisité ce soir. Le vin a gardé son intensité aromatique, mais il a perdu en nuance et en charme. La volatile prend de place tout en se mariant aux parfums de framboises, rhubarbe et... d'arachide. La maudite peanut ! comme aime pester Élyse. Et c'est vrai que ça domine. En finale de bouche surtout. Puis au nez après. Ça pinotte zéro. C'est dommage, car le vin est riche, joufflu, structuré, long. Mais j'aime ça pareil. Buvabilité renversante... Riss fait plutôt du 5 à l’échelle d'intensité « vin nature »
Dernière édition par Patrick Désy le Mer 3 Oct 2018 - 23:52, édité 2 fois
Patrick Désy- Messages : 1079
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Je n’ai pas trouvé, comme Fred, que ça manquait de typicite tant que ça... je le dégustais à bouteille découverte, alors difficile de dire ce que j’en aurais pensé à l’aveugle, mais ça faisait pinot septentrional délicat.
Ce que j’avais à lui reprocher, c’était son manque de définition et de densité, pas son potentiel de garde. Je serais curieux de le déguster vs des Bourgogne entre 50$ et 100$ ... n’est avis qu’il en donne comme des régionaux, mais pas des communaux.
Ce que j’avais à lui reprocher, c’était son manque de définition et de densité, pas son potentiel de garde. Je serais curieux de le déguster vs des Bourgogne entre 50$ et 100$ ... n’est avis qu’il en donne comme des régionaux, mais pas des communaux.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8737
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Je me suis un peu égaré sur le potentiel de garde.
Vincent, si je résume les points négatifs que tu évoques: "Peu complexe. Corps modeste. Finale diffuse, courte et brouillonne. Un vin sympathique et plaisant, qui manque de précision et de fond pour le prix demandé. Y voir un grand vin est une vue de l’esprit à mon avis".
Moi, c'est le contraire.
J'y trouve une intensité fruitée qui me rappelle illico DRC, Leroy, Prieuré Roch. Une grande maîtrise à la vigne et en vinification. C'est complexe et ça évolue favorablement sur 48h d'ouverture facile. On est ailleurs. Et c'est ce qui me transporte. Me fait souffler. À l'aveugle, ça vient me chercher droit au cœur.
Est-ce pour autant un grand vin? J'ai tendance encore à être d'accord avec toi: non. C'est pourquoi j'ai rapidement évoqué son potentiel de développement, base fondamentale pour le désigner ainsi. Mon observation est surtout basée sur des vins classiques. Je n'ai pas encore assez de recul pour me prononcer.
Au final, je persiste à croire que les rouges de Ganevat (cuvées domaine), surtour sur 2015, sont remarquables et splendides. Émotions à chaque bouteille .
Vincent, si je résume les points négatifs que tu évoques: "Peu complexe. Corps modeste. Finale diffuse, courte et brouillonne. Un vin sympathique et plaisant, qui manque de précision et de fond pour le prix demandé. Y voir un grand vin est une vue de l’esprit à mon avis".
Moi, c'est le contraire.
J'y trouve une intensité fruitée qui me rappelle illico DRC, Leroy, Prieuré Roch. Une grande maîtrise à la vigne et en vinification. C'est complexe et ça évolue favorablement sur 48h d'ouverture facile. On est ailleurs. Et c'est ce qui me transporte. Me fait souffler. À l'aveugle, ça vient me chercher droit au cœur.
Est-ce pour autant un grand vin? J'ai tendance encore à être d'accord avec toi: non. C'est pourquoi j'ai rapidement évoqué son potentiel de développement, base fondamentale pour le désigner ainsi. Mon observation est surtout basée sur des vins classiques. Je n'ai pas encore assez de recul pour me prononcer.
Au final, je persiste à croire que les rouges de Ganevat (cuvées domaine), surtour sur 2015, sont remarquables et splendides. Émotions à chaque bouteille .
Patrick Désy- Messages : 1079
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Empreinte pinot noir 2016, Catherine Riss, Alsace
Sur la longue liste mise à jour chaque semaine par l’équipe de sommeliers de Véro, j’avais spotté le vin. D’autant que j’étais encore triste de n’avoir pu la rencontrer lors de mon séjour en Alsace, en juin dernier. Sur l’échelle d’intensité « vin nature », ceux de Riss sont généralement élevés. Pas de concession. Qualité. Ça goûte souvent bon. Constant. Genre, fuck’n bon. Comme ici. Fruité mûr, touche de volatile, mais d’une fraîcheur étonnante. Densité moyenne. Floral, finement végétal, délicat, soyeux, croquant, nourri. Longueur aromatique sur la cerise et fumée. Une caresse. On discutait de l’intérêt de faire vieillir ce genre de vin. J’ai tendance à la sous-estimer. On pourrait avoir des surprises. En tous cas, j’ai demandé au Soif de garder la moitié de la bouteille pour demain soir. Je vous en reparle.
16-17/20
Revisité ce soir. Le vin a gardé son intensité aromatique, mais il a perdu en nuance et en charme. La volatile prend de place tout en se mariant aux parfums de framboises, rhubarbe et... d'arachide. La maudite peanut ! comme aime pester Élyse. Et c'est vrai que ça domine. En finale de bouche surtout. Puis au nez après. Ça pinotte zéro. C'est dommage, car le vin est riche, joufflu, structuré, long. Mais j'aime ça pareil. Buvabilité renversante... Riss fait plutôt du 5 à l’échelle d'intensité « vin nature »
Sur la longue liste mise à jour chaque semaine par l’équipe de sommeliers de Véro, j’avais spotté le vin. D’autant que j’étais encore triste de n’avoir pu la rencontrer lors de mon séjour en Alsace, en juin dernier. Sur l’échelle d’intensité « vin nature », ceux de Riss sont généralement élevés. Pas de concession. Qualité. Ça goûte souvent bon. Constant. Genre, fuck’n bon. Comme ici. Fruité mûr, touche de volatile, mais d’une fraîcheur étonnante. Densité moyenne. Floral, finement végétal, délicat, soyeux, croquant, nourri. Longueur aromatique sur la cerise et fumée. Une caresse. On discutait de l’intérêt de faire vieillir ce genre de vin. J’ai tendance à la sous-estimer. On pourrait avoir des surprises. En tous cas, j’ai demandé au Soif de garder la moitié de la bouteille pour demain soir. Je vous en reparle.
16-17/20
Revisité ce soir. Le vin a gardé son intensité aromatique, mais il a perdu en nuance et en charme. La volatile prend de place tout en se mariant aux parfums de framboises, rhubarbe et... d'arachide. La maudite peanut ! comme aime pester Élyse. Et c'est vrai que ça domine. En finale de bouche surtout. Puis au nez après. Ça pinotte zéro. C'est dommage, car le vin est riche, joufflu, structuré, long. Mais j'aime ça pareil. Buvabilité renversante... Riss fait plutôt du 5 à l’échelle d'intensité « vin nature »
Patrick Désy- Messages : 1079
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
D'en remettre sur la qualité impressionnante de la cuvée "Les Blanchais" 2015 du Domaine Pellé. Le vin est toujours aussi dense, fruité, frais, précis et digeste. Un tour de force à prix ridiculement bas quand on compare à la crème ligérienne. No brainer.
Patrick Désy- Messages : 1079
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Patrick Désy a écrit:Je me suis un peu égaré sur le potentiel de garde.
Vincent, si je résume les points négatifs que tu évoques: "Peu complexe. Corps modeste. Finale diffuse, courte et brouillonne. Un vin sympathique et plaisant, qui manque de précision et de fond pour le prix demandé. Y voir un grand vin est une vue de l’esprit à mon avis".
Moi, c'est le contraire.
J'y trouve une intensité fruitée qui me rappelle illico DRC, Leroy, Prieuré Roch. Une grande maîtrise à la vigne et en vinification. C'est complexe et ça évolue favorablement sur 48h d'ouverture facile. On est ailleurs. Et c'est ce qui me transporte. Me fait souffler. À l'aveugle, ça vient me chercher droit au cœur.
Est-ce pour autant un grand vin? J'ai tendance encore à être d'accord avec toi: non. C'est pourquoi j'ai rapidement évoqué son potentiel de développement, base fondamentale pour le désigner ainsi. Mon observation est surtout basée sur des vins classiques. Je n'ai pas encore assez de recul pour me prononcer.
Au final, je persiste à croire que les rouges de Ganevat (cuvées domaine), surtour sur 2015, sont remarquables et splendides. Émotions à chaque bouteille .
Je pense ouvrir un 2016 ce week-end.
Moi ce que j’ai aimé c’est son côté à la fois aérien mais dense et gorgé de fruit. C’est un équilibre assez unique et je l’aurais mis stylistiquement entre un premier cru classique de Bourgogne et un pinot de climat frais comme Littorai en Californie, même s’il possède moins de profondeur.
Dans tous les cas d’accord pour dire que ce n’est pas un rapport qualité prix mais je le préfères à un Joblot par exemple qui se vend 60$ maintenant.
Ludwig Desjardins- Messages : 5777
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Ludwig Desjardins a écrit:
Dans tous les cas d’accord pour dire que ce n’est pas un rapport qualité prix mais je le préfères à un Joblot par exemple qui se vend 60$ maintenant.
Autour de 50$ plutôt.
Alexandre Trudel- Messages : 1160
Date d'inscription : 26/08/2009
Age : 45
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Patrick Désy a écrit:Ouvert hier, chez Soif. Je disais:
Empreinte pinot noir 2016, Catherine Riss, Alsace
Sur la longue liste mise à jour chaque semaine par l’équipe de sommeliers de Véro, j’avais spotté le vin. D’autant que j’étais encore triste de n’avoir pu la rencontrer lors de mon séjour en Alsace, en juin dernier. Sur l’échelle d’intensité « vin nature », ceux de Riss sont généralement élevés. Pas de concession. Qualité. Ça goûte souvent bon. Constant. Genre, fuck’n bon. Comme ici. Fruité mûr, touche de volatile, mais d’une fraîcheur étonnante. Densité moyenne. Floral, finement végétal, délicat, soyeux, croquant, nourri. Longueur aromatique sur la cerise et fumée. Une caresse. On discutait de l’intérêt de faire vieillir ce genre de vin. J’ai tendance à la sous-estimer. On pourrait avoir des surprises. En tous cas, j’ai demandé au Soif de garder la moitié de la bouteille pour demain soir. Je vous en reparle.
16-17/20Revisité 24h plus tard au Soif.
Revisité ce soir. Le vin a gardé son intensité aromatique, mais il a perdu en nuance et en charme. La volatile prend de place tout en se mariant aux parfums de framboises, rhubarbe et... d'arachide. La maudite peanut ! comme aime pester Élyse. Et c'est vrai que ça domine. En finale de bouche surtout. Puis au nez après. Ça pinotte zéro. C'est dommage, car le vin est riche, joufflu, structuré, long. Mais j'aime ça pareil. Buvabilité renversante... Riss fait plutôt du 5 à l’échelle d'intensité « vin nature »
Un nez et un goût d'arachide, c'est carrément détestable. Est-ce que tu pardonnerais, aussi facilement, ce défaut à un petit pinot de la Bourgogne non nature?
Michelle Champagne- Messages : 3085
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Je n'avais jamais trempé mes lèvres dans un vin du DRC et j'ai décidé que c'était le temps. Et quoi de plus trippant pour ce faire qu'un duel en semi-aveugle hé hé ....
Sur Grands-Échezeaux 2011 donc, vigneron vs négociant, DRC vs Maison de Bellène, DRC (580$) gagné à la loto SAQ 2014, la seule loto où quand on gagne on doit payer , et Bellène, (370$), un plus qu'excellent ves dégoté en 2018 !
Les vins en carafe 3 heures.
Robe: Parenté évidente sur rubis moyennement peu soutenu de belle jeunesse. DRC démontre une profondeur un peu plus marquée tandis que Bellène démontre davantage d'éclat.
Bouquet: DRC se livre immédiatement mais ne cessera d'évoluer durant la soirée. Plus intense, plus en force avec un fruité rouge attayant, un côté végétal évident qui nous a tous fait réussir à identifier le cru (ronces, rafle, branches), et qui bouge sans arrêt, des pointes de fumée apparaissant et disparaissant. Envoûtant et LE bouquet pour tous. Bellène est beaucoup plus subtil, on devine une certaine sucrosité, comme j'appelle vin bonbon, un bouquet élégant mais plutôt linéaire, et il ne bougera pas de la soirée.
Bouche: On commence par ce que l'on croit être Bellène, celui avec le nez bonbon et ce sera bien lui. Wow wow miam miam en ce qui me concerne et un invité est pas loin de mon avis en étant surpris...agréablement ! C'est aérien sans être mince, sur une texture angélique, les baies rouges y dansant avec grâce, un vin d'une très grande finesse, sensuel, féminin, exquis. Après avoir goûté l'autre, pas de doute c'est mon chouchou, mais ça ne durera pas ! Bellène ne bougera pas de la soirée ni au nez ni en bouche.
DRC: première impression, oui je trouve ça plus dense mais plus strict aussi, comme une certaine austérité, comme un vin qui est conscient de la richesse qu'il détient mais qui est gêné de se livrer...Mais voilà, faut le prendre délicatement, lui laisser le temps de se faire apprivoiser ! Tout ça pour dire qu'il ne cessera d'évoluer dans le verre et qu'à la fin du repas mon coeur a basculé, et pas à peu près...Un elixir des Dieux et aussi, simplement un vin qui appelle la bouffe. J'en aurais bien pris 2-3 autres verres !
Nous avons pas mal eu tous les mêmes impressions sur les différentes composantes des vins. 2/3 ont préféré Bellène au départ et les coeurs de ces mêmes personnes ont basculé pas à peu près vers DRC en cours de route tandis que l'autre personne a succombé aux charmes de DRC dès le départ. Le Grands-Échezeaux de Bellène demeure un très très beau vin que j'aurais sans hésiter qualifié de grand si je l'avais dégusté en soldat et sans qu'il n'ait à souffrir d'une comparaison.
Sur Grands-Échezeaux 2011 donc, vigneron vs négociant, DRC vs Maison de Bellène, DRC (580$) gagné à la loto SAQ 2014, la seule loto où quand on gagne on doit payer , et Bellène, (370$), un plus qu'excellent ves dégoté en 2018 !
Les vins en carafe 3 heures.
Robe: Parenté évidente sur rubis moyennement peu soutenu de belle jeunesse. DRC démontre une profondeur un peu plus marquée tandis que Bellène démontre davantage d'éclat.
Bouquet: DRC se livre immédiatement mais ne cessera d'évoluer durant la soirée. Plus intense, plus en force avec un fruité rouge attayant, un côté végétal évident qui nous a tous fait réussir à identifier le cru (ronces, rafle, branches), et qui bouge sans arrêt, des pointes de fumée apparaissant et disparaissant. Envoûtant et LE bouquet pour tous. Bellène est beaucoup plus subtil, on devine une certaine sucrosité, comme j'appelle vin bonbon, un bouquet élégant mais plutôt linéaire, et il ne bougera pas de la soirée.
Bouche: On commence par ce que l'on croit être Bellène, celui avec le nez bonbon et ce sera bien lui. Wow wow miam miam en ce qui me concerne et un invité est pas loin de mon avis en étant surpris...agréablement ! C'est aérien sans être mince, sur une texture angélique, les baies rouges y dansant avec grâce, un vin d'une très grande finesse, sensuel, féminin, exquis. Après avoir goûté l'autre, pas de doute c'est mon chouchou, mais ça ne durera pas ! Bellène ne bougera pas de la soirée ni au nez ni en bouche.
DRC: première impression, oui je trouve ça plus dense mais plus strict aussi, comme une certaine austérité, comme un vin qui est conscient de la richesse qu'il détient mais qui est gêné de se livrer...Mais voilà, faut le prendre délicatement, lui laisser le temps de se faire apprivoiser ! Tout ça pour dire qu'il ne cessera d'évoluer dans le verre et qu'à la fin du repas mon coeur a basculé, et pas à peu près...Un elixir des Dieux et aussi, simplement un vin qui appelle la bouffe. J'en aurais bien pris 2-3 autres verres !
Nous avons pas mal eu tous les mêmes impressions sur les différentes composantes des vins. 2/3 ont préféré Bellène au départ et les coeurs de ces mêmes personnes ont basculé pas à peu près vers DRC en cours de route tandis que l'autre personne a succombé aux charmes de DRC dès le départ. Le Grands-Échezeaux de Bellène demeure un très très beau vin que j'aurais sans hésiter qualifié de grand si je l'avais dégusté en soldat et sans qu'il n'ait à souffrir d'une comparaison.
Alain Roy- Messages : 3462
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Merci beaucoup Alain pour ce CR !
Très intéressant de te lire (comme d'hab!)
Merci de d'être sacrifié pour la science
Très intéressant de te lire (comme d'hab!)
Merci de d'être sacrifié pour la science
Olivier Russell- Messages : 110
Date d'inscription : 02/03/2015
Age : 39
Localisation : Québec
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Pas trop tough comme sacrifice Olivier ! Les 2 vins tout à fait accessibles et savoureux dès maintenant
Alain Roy- Messages : 3462
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Merci Alain de partager ton baptême DRC.
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10026
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 30 septembre 2018, si la tendance se maintient....
Oups !
Dernière édition par Alain Roy le Jeu 4 Oct 2018 - 15:08, édité 1 fois (Raison : inutile !)
Alain Roy- Messages : 3462
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
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