Semaine du 1er avril 2018
+12
Frederick Blais
Pierre Beauregard
Michel Therrien
Jean-Frédéric Laberge
Vincent Messier-Lemoyne
Stéphanie Chénier
Alain Roy
Mario Vaillancourt
Yves Martineau
Patrick Désy
Arnaud Bridon
Patrick Ayotte
16 participants
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Semaine du 1er avril 2018
Quelques vins bus dans les derniers jours:
Maison Loron Juliénas Domaine de la Vieille Eglise 2016
Couleur rubis légèrement violacé. Arômes de fleurs, de terre et d’épices qui ouvrent la voie aux notes de fruits. La bouche offre de la structure, des notes d'épices, de terre de fruits, qui même si un peu en retrait vis à vis les autres saveurs apportent de la fraîcheur. Un vin de sol vs un vin sur le fruit? Bon dès maintenant en mangeant ou après un peu de temps de garde. Bien+ (88)
Vignoble et Domaine Beauchemin Rouge 2015
Couleur rubis léger. Arômes de fruits rouges acidulés avec un aspect rustique, un peu de fumée. Similaire en bouche, le vin est très tendu initialement, mais l’air, dont il a absolument besoin à ce stade-ci de sa vie en bouteille, transforme le vin (encore meilleur le lendemain!). Trop jeune ou pas tout à fait en place? Je mise sur la jeunesse du vin, car les derniers verres m’ont donnés beaucoup de plaisir. Vaut la peine d'être essayé, même si pour le moment mon cœur balance vers leur vin blanc…Bien+ (88)
Piedmont Wine Project Gambai Rosso Piemonte DOC 2012
Couleur grenat brillant et translucide. Arômes de prunes, d’épices, de terre, de fleurs séchées et une note de sel de céleri. En bouche c’est un peu de fruits rouges cuits, d’épices, de terre avec de l’acidité qui apporte de la fraîcheur. Le genre de bouteille qui se vide rapidement et qui explique pourquoi c'est la dernière de 12... et qu’elle s’est vidée rapidement encore une fois! Très bien (89)
Maison Loron Juliénas Domaine de la Vieille Eglise 2016
Couleur rubis légèrement violacé. Arômes de fleurs, de terre et d’épices qui ouvrent la voie aux notes de fruits. La bouche offre de la structure, des notes d'épices, de terre de fruits, qui même si un peu en retrait vis à vis les autres saveurs apportent de la fraîcheur. Un vin de sol vs un vin sur le fruit? Bon dès maintenant en mangeant ou après un peu de temps de garde. Bien+ (88)
Vignoble et Domaine Beauchemin Rouge 2015
Couleur rubis léger. Arômes de fruits rouges acidulés avec un aspect rustique, un peu de fumée. Similaire en bouche, le vin est très tendu initialement, mais l’air, dont il a absolument besoin à ce stade-ci de sa vie en bouteille, transforme le vin (encore meilleur le lendemain!). Trop jeune ou pas tout à fait en place? Je mise sur la jeunesse du vin, car les derniers verres m’ont donnés beaucoup de plaisir. Vaut la peine d'être essayé, même si pour le moment mon cœur balance vers leur vin blanc…Bien+ (88)
Piedmont Wine Project Gambai Rosso Piemonte DOC 2012
Couleur grenat brillant et translucide. Arômes de prunes, d’épices, de terre, de fleurs séchées et une note de sel de céleri. En bouche c’est un peu de fruits rouges cuits, d’épices, de terre avec de l’acidité qui apporte de la fraîcheur. Le genre de bouteille qui se vide rapidement et qui explique pourquoi c'est la dernière de 12... et qu’elle s’est vidée rapidement encore une fois! Très bien (89)
Re: Semaine du 1er avril 2018
Pinard et Filles Novembre Vin Primeur 2017
Couleur assez violacé et jeune. Arômes de baies mélangées à de la terre et une pincée d'épices. Il y a initialement un petit « fizz » en bouche, mais c'est vraiment l'aspect fruit croquant qui domine. Ce vin c'est la pureté de fruits dans sa plus simple et délicieuse expression. Que c'est bon. Superbe pied de nez aux vins nouveaux imbuvables. Du vin comme ça, j'en boirais à la chaudière. Très bien+ (90)
Composé de Marquette et de Frontenac Gris. Fait 12 % d’alcool
Re: Semaine du 1er avril 2018
Visite des domaines Michel Bouzereau et Guy Roulot à Meursault
Je n'ose pas mettre des CR dans la rubrique voyage, ils ne sont franchement pas de la qualité de ceux des intervenants visitant les domaines, donc voici quelques impressions car pris aucune note.
Vendredi dernier, autour de l'escale Soufflot, j'ai visité un domaine où je suis reparti avec des caisses et des étoiles dans les yeux, et un autre où je suis reparti juste avec les étoiles et quelques rêves de bouteilles quand il y aura plus de vins:) J'aurai aimé retourner chez Patrick Essa, mais comme je m'y prends généralement comme un manche dans mes organisations de pèlerinage, raté.
Je vous fais part de mes ressentis, un dénominateur commun à ces 2 domaines, le reflet du terroir dans chacune des cuvées, et sur les cuvées homonymes des 2 domaines des similitudes étonnantes avec quelques variations peut être liées aux dernières étapes de vinif et à la mise récente ou pas de mise encore pour certaines cuvées.
Un autre dénominateur commun, 2 personnages passionnés ! littéralement si on leur installait un lit à coté du pied de vigne, ils y dormiraient ! D’ailleurs c’est ce que va faire Jean-Baptiste Bouzereau car il m’indiquait que c’était l’une des dernières dégustations au domaine fin Mars, début Avril et après il disparait dans la vigne. Et ce que fait certainement Eric Bodin, qui depuis 18 ans au domaine Roulot, s’occupe des cultures et également de la cave, David Croix ayant fait un passage éclair au domaine l’an passé.
Donc le matin, visite du domaine Michel Bouzereau, accueil super sympa et on passe à la dégustation, sans un blanc* tout au long de cette dégustation, abreuvé de la passion de ce vigneron qui me parle beaucoup de météo et de ses effets sur la vigne, de culture, de terroir, je me nourris entre 2 gorgées du patrimoine extraordinaire de ce domaine.
*blanc : absence de dialogue, long silence, car les blancs, les vrais, j’ai dû en déguster une bonne dizaine
J’ai dégusté les 2016.
Bourgogne Chardonnay, cela commence franchement bien, un beau vin, friand, frais, à avoir par caisse de 6. J’en boirai bien tous les jours des Bourgogne régionaux comme celui-là.
On attaque les Meursault avec les Grands Charrons, et dire que je ne suis qu’aux cuvées « village », la marche est énorme entre le bourgogne et ce 1er village et les autres d’ailleurs avec l’enchainement Tessons, Limozin. Mon sentiment général sur ces villages est que les vins sont franchement déjà avenants, je pense que si l’on a assez de bouteilles, on peut commencer dans 6 mois-1 an a les déguster et étaler sur les 4 prochaines années.
Vraiment un faible pour les Tessons où j’apprécie la tension, mais les 2 autres ne manquent pas de fraicheur avec toujours ce peps en fin de bouche génial qui doit s’accorder avec une multitude de mets. Je suis vraiment subjugué par la pureté des vins du domaine et je ne suis qu’aux villages, mais quels villages quand on parle par exemple du Limozin avec ses prestigieux voisins.
Les 1er crus de Meursault ; Les Charmes, quoi dire d’autre que c’est charmeur avec un nez plus fruité, très complexe, à chaque agitation le fruit change, plus volumineux que ses 2 compères, mais toujours cette finale fraiche et longue. Pendant que Perrières est un monstre de complexité, cette fois ci sur la minéralité, le jus de roche, longueur, il a tout pour être un grand vin dans quelques années. Tout comme les Genevrières qui lui est un poil moins expressif mais d’une finesse hors normes, on décèle qu’il aura besoin de temps mais quand on l’agite il révèle également une belle complexité mais vraiment ce sentiment qu’il se réserve pour tout donner dans quelques années.
Un vin qui je pense est le « chouchou » de Jean-Baptiste car il en parle avec beaucoup d’émotions, me préconisant même de le boire seul sans l’associer avec un repas, pour vraiment apprécier la grandeur de ce vin. Vraiment de belles expressions du terroir, et j’y reviendrai ci-dessous, des analogies incroyables avec le domaine Roulot comme l’importance de la juste maturité qui sur certaines parcelles peut basculer en une journée et d’une manière plus générale, l’importance donnée à la vigne. Je ne veux pas faire de comparaison entre les 2 domaines mais il y a une similarité dans l’équilibre des vins, avec une tension, une fraicheur qui étire le tout pendant un long moment. On parle de différentes écoles à Meursault entre le vin gras, riche, rond etc.., et le vin tendu, droit et toutes les nuances entre les deux types. Sans que je puisse franchement vous dire, étant donné mes connaissances limitées, qui est adepte de quelle école, celle de Jean-Baptiste Bouzereau, je l’aime beaucoup ! il me le dira d’ailleurs par la suite, il recherche la pureté et il serait de l’école « fraicheur » ???? si il reste 24/24 à la vigne, je comprends qu’il arrive à détecter le bon moment pour vendanger.
Mince, j’écris des trucs indigestes, et j’oublie les 2 cuvées de Puligny-Montachet, un Champs Gains et un Cailleret, le Champs Gains tout comme le Genevrières ne se livre pas trop, par contre Cailleret je le trouve dans une autre dimension, j’adore, il a des airs de famille avec Perrières, à attendre absolument…
Au fait je n’ai pas parler d’élevage car l’élevage et bien je ne l’ai vraiment pas senti ! on est généralement entre 20 à 30% de fûts neufs
Domaine Guy Roulot.
Accueil toujours sympathique, accompagné d’Eric Bodin pour la dégustation, descente dans la cave, ce qui me choque, et finalement me rassure c’est le nombre de fûts par rapport à l’an passé, 2017 c’est mieux côté volume ???? car 2016 c’est vraiment la cata !
Pas de Meix-Chavaux, les Tillets arrachés, il n’y en aura plus pendant quelques années, et le gel de mémoire 60% de perte à vérifier, au grand désespoir du domaine qui aimerait faire plaisir aux particuliers. D’ailleurs, il fait déjà plaisir aux particuliers puisque je suis là à déguster et c’est déjà une très belle chance de pouvoir le faire.
1ère similitude avec le matin, un bourgogne générique génial, on voit la marque de fabrique des grands domaines, la cohérence de la gamme, un bourgogne pour donner le ton, et se familiariser avec la patte du vigneron.
Il y en a beaucoup qui devrait prendre modèle.
Et c’est parti avec les parcellaires de village, et là j’avoue j’ai un faible pour les climats du nord, avec cette année une préférence pour les Luchets, mais Vireuils n’est pas loin. J’adore cette tension, cette fraîcheur, cette incision agrumée, miam, j’en veux 6 de chaque, non 3, non 1, non y en a pas. On monte d’un cran en équilibre avec les Tessons, maintenant appelé A mon plaisir Clos du haut Tesson, un peu plus de matière en attaque mais toujours une belle fraîcheur qui étire le tout.
Et toujours comme le matin, un vigneron passionné, et également beaucoup de discussions sur la culture, la vigne, les maladies, l’affaire Giboulot etc.., une fois le jus entonné, on le laisse faire ! Quand on rentre chez soi, on a vraiment le sentiment de se coucher moins bête.
On passe dans les 1er crus, avec Poruzots, Charmes, Perrières et Clos des Bouchères, des nez superbes, aériens, tout comme le matin, les vins se présentent très biens, la fraicheur de la cave les rends peut être un poil plus incisifs mais Charmes toujours aussi charmeur, concentration supérieure, toujours et encore ce peps qui étire le vin et la finale en festival salivant.
J’ai toujours un coup de cœur pour Clos des Bouchères caressant, fin, aérien. Pour Eric, ce cru est toujours compliqué et il ne faut pas rater la maturité optimale car il peut basculer vite. Je n’ai pas de mots pour Perrières, une dimension supplémentaire, longueur de folie, on ne recrache pas !!!!
Enfin un petit bonus, Monthelie premier cru "Les Champs Fulliots" 2015, perché assez haut proche de la carrière, on sent la maturité du millésime, mais l’équilibre est là, une belle mâche, belle acidité miam, miam.
Il est déjà temps de remonter, on aimerait y rester, prolonger la discussion, la dégustation, après avoir dit une dixième fois merci à Eric Bodin, à Raphaële Essid-Javouhey, je prends la voiture en ayant plutôt l’impression de piloter un planeur avec cette journée sur Meursault.
Pour les analogies entre les 2 domaines, on ressent parfaitement les notions de terroirs, c’est vraiment étonnant et fascinant d’apprécier les différences entre chaque terroir et ses similitudes d’expressions entre ces 2 domaines. J’ai aussi trouvé cette similitude dans la complexité, la finesse des Bouchères de Roulot et des Genevrières de Bouzereau, là par contre il faudrait faire appel à un Docteur es Meursault pour me dire si je ne dis pas de bêtises…
Je n'ose pas mettre des CR dans la rubrique voyage, ils ne sont franchement pas de la qualité de ceux des intervenants visitant les domaines, donc voici quelques impressions car pris aucune note.
Vendredi dernier, autour de l'escale Soufflot, j'ai visité un domaine où je suis reparti avec des caisses et des étoiles dans les yeux, et un autre où je suis reparti juste avec les étoiles et quelques rêves de bouteilles quand il y aura plus de vins:) J'aurai aimé retourner chez Patrick Essa, mais comme je m'y prends généralement comme un manche dans mes organisations de pèlerinage, raté.
Je vous fais part de mes ressentis, un dénominateur commun à ces 2 domaines, le reflet du terroir dans chacune des cuvées, et sur les cuvées homonymes des 2 domaines des similitudes étonnantes avec quelques variations peut être liées aux dernières étapes de vinif et à la mise récente ou pas de mise encore pour certaines cuvées.
Un autre dénominateur commun, 2 personnages passionnés ! littéralement si on leur installait un lit à coté du pied de vigne, ils y dormiraient ! D’ailleurs c’est ce que va faire Jean-Baptiste Bouzereau car il m’indiquait que c’était l’une des dernières dégustations au domaine fin Mars, début Avril et après il disparait dans la vigne. Et ce que fait certainement Eric Bodin, qui depuis 18 ans au domaine Roulot, s’occupe des cultures et également de la cave, David Croix ayant fait un passage éclair au domaine l’an passé.
Donc le matin, visite du domaine Michel Bouzereau, accueil super sympa et on passe à la dégustation, sans un blanc* tout au long de cette dégustation, abreuvé de la passion de ce vigneron qui me parle beaucoup de météo et de ses effets sur la vigne, de culture, de terroir, je me nourris entre 2 gorgées du patrimoine extraordinaire de ce domaine.
*blanc : absence de dialogue, long silence, car les blancs, les vrais, j’ai dû en déguster une bonne dizaine
J’ai dégusté les 2016.
Bourgogne Chardonnay, cela commence franchement bien, un beau vin, friand, frais, à avoir par caisse de 6. J’en boirai bien tous les jours des Bourgogne régionaux comme celui-là.
On attaque les Meursault avec les Grands Charrons, et dire que je ne suis qu’aux cuvées « village », la marche est énorme entre le bourgogne et ce 1er village et les autres d’ailleurs avec l’enchainement Tessons, Limozin. Mon sentiment général sur ces villages est que les vins sont franchement déjà avenants, je pense que si l’on a assez de bouteilles, on peut commencer dans 6 mois-1 an a les déguster et étaler sur les 4 prochaines années.
Vraiment un faible pour les Tessons où j’apprécie la tension, mais les 2 autres ne manquent pas de fraicheur avec toujours ce peps en fin de bouche génial qui doit s’accorder avec une multitude de mets. Je suis vraiment subjugué par la pureté des vins du domaine et je ne suis qu’aux villages, mais quels villages quand on parle par exemple du Limozin avec ses prestigieux voisins.
Les 1er crus de Meursault ; Les Charmes, quoi dire d’autre que c’est charmeur avec un nez plus fruité, très complexe, à chaque agitation le fruit change, plus volumineux que ses 2 compères, mais toujours cette finale fraiche et longue. Pendant que Perrières est un monstre de complexité, cette fois ci sur la minéralité, le jus de roche, longueur, il a tout pour être un grand vin dans quelques années. Tout comme les Genevrières qui lui est un poil moins expressif mais d’une finesse hors normes, on décèle qu’il aura besoin de temps mais quand on l’agite il révèle également une belle complexité mais vraiment ce sentiment qu’il se réserve pour tout donner dans quelques années.
Un vin qui je pense est le « chouchou » de Jean-Baptiste car il en parle avec beaucoup d’émotions, me préconisant même de le boire seul sans l’associer avec un repas, pour vraiment apprécier la grandeur de ce vin. Vraiment de belles expressions du terroir, et j’y reviendrai ci-dessous, des analogies incroyables avec le domaine Roulot comme l’importance de la juste maturité qui sur certaines parcelles peut basculer en une journée et d’une manière plus générale, l’importance donnée à la vigne. Je ne veux pas faire de comparaison entre les 2 domaines mais il y a une similarité dans l’équilibre des vins, avec une tension, une fraicheur qui étire le tout pendant un long moment. On parle de différentes écoles à Meursault entre le vin gras, riche, rond etc.., et le vin tendu, droit et toutes les nuances entre les deux types. Sans que je puisse franchement vous dire, étant donné mes connaissances limitées, qui est adepte de quelle école, celle de Jean-Baptiste Bouzereau, je l’aime beaucoup ! il me le dira d’ailleurs par la suite, il recherche la pureté et il serait de l’école « fraicheur » ???? si il reste 24/24 à la vigne, je comprends qu’il arrive à détecter le bon moment pour vendanger.
Mince, j’écris des trucs indigestes, et j’oublie les 2 cuvées de Puligny-Montachet, un Champs Gains et un Cailleret, le Champs Gains tout comme le Genevrières ne se livre pas trop, par contre Cailleret je le trouve dans une autre dimension, j’adore, il a des airs de famille avec Perrières, à attendre absolument…
Au fait je n’ai pas parler d’élevage car l’élevage et bien je ne l’ai vraiment pas senti ! on est généralement entre 20 à 30% de fûts neufs
Domaine Guy Roulot.
Accueil toujours sympathique, accompagné d’Eric Bodin pour la dégustation, descente dans la cave, ce qui me choque, et finalement me rassure c’est le nombre de fûts par rapport à l’an passé, 2017 c’est mieux côté volume ???? car 2016 c’est vraiment la cata !
Pas de Meix-Chavaux, les Tillets arrachés, il n’y en aura plus pendant quelques années, et le gel de mémoire 60% de perte à vérifier, au grand désespoir du domaine qui aimerait faire plaisir aux particuliers. D’ailleurs, il fait déjà plaisir aux particuliers puisque je suis là à déguster et c’est déjà une très belle chance de pouvoir le faire.
1ère similitude avec le matin, un bourgogne générique génial, on voit la marque de fabrique des grands domaines, la cohérence de la gamme, un bourgogne pour donner le ton, et se familiariser avec la patte du vigneron.
Il y en a beaucoup qui devrait prendre modèle.
Et c’est parti avec les parcellaires de village, et là j’avoue j’ai un faible pour les climats du nord, avec cette année une préférence pour les Luchets, mais Vireuils n’est pas loin. J’adore cette tension, cette fraîcheur, cette incision agrumée, miam, j’en veux 6 de chaque, non 3, non 1, non y en a pas. On monte d’un cran en équilibre avec les Tessons, maintenant appelé A mon plaisir Clos du haut Tesson, un peu plus de matière en attaque mais toujours une belle fraîcheur qui étire le tout.
Et toujours comme le matin, un vigneron passionné, et également beaucoup de discussions sur la culture, la vigne, les maladies, l’affaire Giboulot etc.., une fois le jus entonné, on le laisse faire ! Quand on rentre chez soi, on a vraiment le sentiment de se coucher moins bête.
On passe dans les 1er crus, avec Poruzots, Charmes, Perrières et Clos des Bouchères, des nez superbes, aériens, tout comme le matin, les vins se présentent très biens, la fraicheur de la cave les rends peut être un poil plus incisifs mais Charmes toujours aussi charmeur, concentration supérieure, toujours et encore ce peps qui étire le vin et la finale en festival salivant.
J’ai toujours un coup de cœur pour Clos des Bouchères caressant, fin, aérien. Pour Eric, ce cru est toujours compliqué et il ne faut pas rater la maturité optimale car il peut basculer vite. Je n’ai pas de mots pour Perrières, une dimension supplémentaire, longueur de folie, on ne recrache pas !!!!
Enfin un petit bonus, Monthelie premier cru "Les Champs Fulliots" 2015, perché assez haut proche de la carrière, on sent la maturité du millésime, mais l’équilibre est là, une belle mâche, belle acidité miam, miam.
Il est déjà temps de remonter, on aimerait y rester, prolonger la discussion, la dégustation, après avoir dit une dixième fois merci à Eric Bodin, à Raphaële Essid-Javouhey, je prends la voiture en ayant plutôt l’impression de piloter un planeur avec cette journée sur Meursault.
Pour les analogies entre les 2 domaines, on ressent parfaitement les notions de terroirs, c’est vraiment étonnant et fascinant d’apprécier les différences entre chaque terroir et ses similitudes d’expressions entre ces 2 domaines. J’ai aussi trouvé cette similitude dans la complexité, la finesse des Bouchères de Roulot et des Genevrières de Bouzereau, là par contre il faudrait faire appel à un Docteur es Meursault pour me dire si je ne dis pas de bêtises…
Dernière édition par Arnaud Bridon le Mar 3 Avr 2018 - 8:21, édité 1 fois
Arnaud Bridon- Messages : 186
Date d'inscription : 22/08/2017
Re: Semaine du 1er avril 2018
ca me semble indigeste comme texte, je vais refaire la mise en forme
Arnaud Bridon- Messages : 186
Date d'inscription : 22/08/2017
Re: Semaine du 1er avril 2018
Patrick Ayotte a écrit:
Pinard et Filles Novembre Vin Primeur 2017
Couleur assez violacé et jeune. Arômes de baies mélangées à de la terre et une pincée d'épices. Il y a initialement un petit « fizz » en bouche, mais c'est vraiment l'aspect fruit croquant qui domine. Ce vin c'est la pureté de fruits dans sa plus simple et délicieuse expression. Que c'est bon. Superbe pied de nez aux vins nouveaux imbuvables. Du vin comme ça, j'en boirais à la chaudière. Très bien+ (90)
Composé de Marquette et de Frontenac Gris. Fait 12 % d’alcool
Je dois passer le visiter la semaine prochaine.
Patrick Désy- Messages : 1079
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Semaine du 1er avril 2018
Patrick Désy a écrit:Patrick Ayotte a écrit:
Pinard et Filles Novembre Vin Primeur 2017
Couleur assez violacé et jeune. Arômes de baies mélangées à de la terre et une pincée d'épices. Il y a initialement un petit « fizz » en bouche, mais c'est vraiment l'aspect fruit croquant qui domine. Ce vin c'est la pureté de fruits dans sa plus simple et délicieuse expression. Que c'est bon. Superbe pied de nez aux vins nouveaux imbuvables. Du vin comme ça, j'en boirais à la chaudière. Très bien+ (90)
Composé de Marquette et de Frontenac Gris. Fait 12 % d’alcool
Je dois passer le visiter la semaine prochaine.
Tu devrais aimer. Fred c'est un chic type et j'aime sa vision, et les vins, moi ça me souffle!
Re: Semaine du 1er avril 2018
Arnaud Bridon a écrit:ca me semble indigeste comme texte, je vais refaire la mise en forme
Tu peux en effet alléger la mise en page, mais le contenu est fort intéressant Arnaud. Merci du partage.
Yves Martineau- Messages : 8403
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 1er avril 2018
Très intéressant Arnaud, merci pour le compte rendu
Mario Vaillancourt- Messages : 1297
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 1er avril 2018
Clos Tavannes 2015, Santenay 1er cru, Pousse d'Or, 90$.
En carafe une heure. Rubis tout tendre un brin rosé au liséré, rutilant, peu dense et clair comme de l'eau de rivière naturelle, s'il en reste. Bouquet fort expressif, pinotant grassement, sur du fruit rouge exubérant et bien épicé (cannelle ?), avec des sucres et des fleurs. Du chic rock'n'roll.
Ça virevolte de fraîcheur au palais dès l'entrée. Souplesse de texture mais encore une fois fruit rouge exubérant et bien épicé (rétro-olfaction ), le tout assis, comme moi, sur une nervosité palpable et des amers solides. Comme une main de fer dans un gant de velours, ou l'inverse je sais pu trop. Ce vin m'est vif et frais, genre vivifiant mais pas si facile d'approche. Amant(e)(s) de gourmandise, non ceci n'est pas pour vous ! La finale est fraîche, mais vraiment fraîche, et aussi d'une intensité acérée. Ce cru couperait facilement dans le gras (rognons, magrets, cochonnailles) ! J'adore mais il se démarque en personnalité de son aîné d'un an (2014) qui m'avait scié par sa sociabilité immédiate. Ce 2015, faudra que je l'apprivoise dans le temps même si ce soir, farouche, il me séduit tout de même.
Lendemain: un bouquet comme plus doux, plus civilisé. la bouche est encore intense mais a gagné en gourmandise, même que c'est bon en ta ! un grand Santenay
En carafe une heure. Rubis tout tendre un brin rosé au liséré, rutilant, peu dense et clair comme de l'eau de rivière naturelle, s'il en reste. Bouquet fort expressif, pinotant grassement, sur du fruit rouge exubérant et bien épicé (cannelle ?), avec des sucres et des fleurs. Du chic rock'n'roll.
Ça virevolte de fraîcheur au palais dès l'entrée. Souplesse de texture mais encore une fois fruit rouge exubérant et bien épicé (rétro-olfaction ), le tout assis, comme moi, sur une nervosité palpable et des amers solides. Comme une main de fer dans un gant de velours, ou l'inverse je sais pu trop. Ce vin m'est vif et frais, genre vivifiant mais pas si facile d'approche. Amant(e)(s) de gourmandise, non ceci n'est pas pour vous ! La finale est fraîche, mais vraiment fraîche, et aussi d'une intensité acérée. Ce cru couperait facilement dans le gras (rognons, magrets, cochonnailles) ! J'adore mais il se démarque en personnalité de son aîné d'un an (2014) qui m'avait scié par sa sociabilité immédiate. Ce 2015, faudra que je l'apprivoise dans le temps même si ce soir, farouche, il me séduit tout de même.
Lendemain: un bouquet comme plus doux, plus civilisé. la bouche est encore intense mais a gagné en gourmandise, même que c'est bon en ta ! un grand Santenay
Alain Roy- Messages : 3462
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 1er avril 2018
Merci beaucoup Arnaud pour la partage.
Les vins de Bouzereau je ne les connais pas du tout. Quelqu'un sait si et comment ils sont distribués au Québec?
Les vins de Roulot, je les connais très peu. J'ai ouvert un Clos des Bouchères 2012 en 2016 et c'était extrêmement réduit. Je crois que c'est le style du vigneron, un peu comme Cpche-Dury selon mes lectures, et comme les St-Aubin de Pierre-Yves Colin-Morey selon mon expérience. Qu'en penses-tu? Combien de temps vous attendez ces vins (Arnaud et les autres copains ici)? Merci!
Les vins de Bouzereau je ne les connais pas du tout. Quelqu'un sait si et comment ils sont distribués au Québec?
Les vins de Roulot, je les connais très peu. J'ai ouvert un Clos des Bouchères 2012 en 2016 et c'était extrêmement réduit. Je crois que c'est le style du vigneron, un peu comme Cpche-Dury selon mes lectures, et comme les St-Aubin de Pierre-Yves Colin-Morey selon mon expérience. Qu'en penses-tu? Combien de temps vous attendez ces vins (Arnaud et les autres copains ici)? Merci!
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 1er avril 2018
Pour Pâques, on se réunit entre amis autour d'une savoureux gigot d'agneau 7 heures:
Domaine Gilbert Picq & ses Fils Chablis 1er cru Vosgros 2010 (pas sur la photo)
Un Chablis à point comme je les aime. Encore des fruits blancs du verger, des notes florales, mais une impression de richesse qui caresse les papilles, une belle minéralité sans l'acidité de la jeunesse, et un peu d'arômes de champignons en finale. Que c'est beau!
Domaine Bruno Clair Gevrey-Chambertin 1er cru Cazetiers 2005
Un nez très floral, encre beaucoup de baies foncées, une texture délicate pour Gevrey (et pour le millésime!), un équilibre exemplaire entre le fruit et les tannins, une longueur impressionnante.
Domaine Michel Lafarge Volnay 2011
Un vin qui a gagné en complexité depuis un an. La texture délicate, les tannins soyeux, la belle minéralité d'un Volnay. Aucune note de verdure malgré le millésime et une complexité de niveau 1er cru. J'adore ce vin qui mérite d'être attendu 7 ans comme je le constate, même sur un millésime ingrat comme 2011.
Clos des Papes Châteauneuf-du-Pape 2011
Il fallait un compagnon au gigot d'agneau et celui-ci a accompli à merveille son devoir! Les arômes classiques de Châteauneuf mais l'élégance et la finesse d'un pinot bourguignon. J'ai beaucoup aimé la fraîcheur de ce vin, atypique pour la région, ce qui me plaît davantage.
Domaine Armand Rousseau grand cru Chambertin 2013
Encore très jeune. Il prend une bonne heure à s'ouvrir dans le verre, à outrepasser l'élevage (malgré tout pas trop appuyé) et le fruit pour nous permettre d'entrevoir la complexité de ce grand vin en devenir. Un aperçu de ce que ce sera plus tard - impressionnant pour le millésime mais à attendre même s'il est déjà très très bon.
Domaine Jean-Philippe Fichet Monthélie 1er cru Les Clous 2015
La gourmandise du millésime rencontre le terroir. Des arômes de cerises rouges légèrement acidulées, des tannins déjà très digestes, une finale d'une grande pureté. Je suis toujours impressionnée de voir à quel point certains vignerons surtout connus pour leurs blancs réussissent à faire d'aussi beaux rouges.
Domaine G. Roumier Chambolle-Musigny 2014
Jeune mais déjà complet et complexe. J'étais facilement en 1er cru à l'aveugle. Un Chambolle sérieux, tannique pour l'appellation, profond. Une pointe d'émotion supplémentaire en sachant que peu d'élus ont réussi à en obtenir dans le CV.
Merci aux amis pour le partage!
Domaine Gilbert Picq & ses Fils Chablis 1er cru Vosgros 2010 (pas sur la photo)
Un Chablis à point comme je les aime. Encore des fruits blancs du verger, des notes florales, mais une impression de richesse qui caresse les papilles, une belle minéralité sans l'acidité de la jeunesse, et un peu d'arômes de champignons en finale. Que c'est beau!
Domaine Bruno Clair Gevrey-Chambertin 1er cru Cazetiers 2005
Un nez très floral, encre beaucoup de baies foncées, une texture délicate pour Gevrey (et pour le millésime!), un équilibre exemplaire entre le fruit et les tannins, une longueur impressionnante.
Domaine Michel Lafarge Volnay 2011
Un vin qui a gagné en complexité depuis un an. La texture délicate, les tannins soyeux, la belle minéralité d'un Volnay. Aucune note de verdure malgré le millésime et une complexité de niveau 1er cru. J'adore ce vin qui mérite d'être attendu 7 ans comme je le constate, même sur un millésime ingrat comme 2011.
Clos des Papes Châteauneuf-du-Pape 2011
Il fallait un compagnon au gigot d'agneau et celui-ci a accompli à merveille son devoir! Les arômes classiques de Châteauneuf mais l'élégance et la finesse d'un pinot bourguignon. J'ai beaucoup aimé la fraîcheur de ce vin, atypique pour la région, ce qui me plaît davantage.
Domaine Armand Rousseau grand cru Chambertin 2013
Encore très jeune. Il prend une bonne heure à s'ouvrir dans le verre, à outrepasser l'élevage (malgré tout pas trop appuyé) et le fruit pour nous permettre d'entrevoir la complexité de ce grand vin en devenir. Un aperçu de ce que ce sera plus tard - impressionnant pour le millésime mais à attendre même s'il est déjà très très bon.
Domaine Jean-Philippe Fichet Monthélie 1er cru Les Clous 2015
La gourmandise du millésime rencontre le terroir. Des arômes de cerises rouges légèrement acidulées, des tannins déjà très digestes, une finale d'une grande pureté. Je suis toujours impressionnée de voir à quel point certains vignerons surtout connus pour leurs blancs réussissent à faire d'aussi beaux rouges.
Domaine G. Roumier Chambolle-Musigny 2014
Jeune mais déjà complet et complexe. J'étais facilement en 1er cru à l'aveugle. Un Chambolle sérieux, tannique pour l'appellation, profond. Une pointe d'émotion supplémentaire en sachant que peu d'élus ont réussi à en obtenir dans le CV.
Merci aux amis pour le partage!
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 1er avril 2018
Beau line-up!
Pour Bouzereau, c'est Maître de Chai.
Roulot, ça demande beaucoup de temps. Les vins ne sont pas aussi denses que Coche. C'est réduit, mais très soufré également.
Connais trop peu pour PYCM.
Pour Bouzereau, c'est Maître de Chai.
Roulot, ça demande beaucoup de temps. Les vins ne sont pas aussi denses que Coche. C'est réduit, mais très soufré également.
Connais trop peu pour PYCM.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8737
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 1er avril 2018
Merci beaucoup Vincent!
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 1er avril 2018
Alain Gras St. Romain 2015
Il a changé ce vin, surtout en demi-bouteille. Il a perdu son gras de bébé, devenant plus minéral et épicé. Un beau pinot fin et un modèle de fraîcheur, avec toujours ce coté très digeste. Le dernier verre, plus complexe, est le meilleur. Il mérite d’être ouvert au moins une ou deux heures à l’avance pour le prendre à son optimum. 90 pts
Il a changé ce vin, surtout en demi-bouteille. Il a perdu son gras de bébé, devenant plus minéral et épicé. Un beau pinot fin et un modèle de fraîcheur, avec toujours ce coté très digeste. Le dernier verre, plus complexe, est le meilleur. Il mérite d’être ouvert au moins une ou deux heures à l’avance pour le prendre à son optimum. 90 pts
Yves Martineau- Messages : 8403
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 1er avril 2018
Stéphanie Chénier a écrit:Merci beaucoup Arnaud pour la partage.
Les vins de Bouzereau je ne les connais pas du tout. Quelqu'un sait si et comment ils sont distribués au Québec?
Les vins de Roulot, je les connais très peu. J'ai ouvert un Clos des Bouchères 2012 en 2016 et c'était extrêmement réduit. Je crois que c'est le style du vigneron, un peu comme Cpche-Dury selon mes lectures, et comme les St-Aubin de Pierre-Yves Colin-Morey selon mon expérience. Qu'en penses-tu? Combien de temps vous attendez ces vins (Arnaud et les autres copains ici)? Merci!
PYCM pour moi est très différent de Coche et de Roulot. Des vins beaucoup plus tranchants et bien moins réduits en jeunesse chez PYCM. Les 1ers crus de Roulot se goûtent bien sur quelques jeunes millésimes.
Jean-Frédéric Laberge- Messages : 433
Date d'inscription : 26/02/2018
Re: Semaine du 1er avril 2018
Jean-Frédéric Laberge a écrit:Stéphanie Chénier a écrit:Merci beaucoup Arnaud pour la partage.
Les vins de Bouzereau je ne les connais pas du tout. Quelqu'un sait si et comment ils sont distribués au Québec?
Les vins de Roulot, je les connais très peu. J'ai ouvert un Clos des Bouchères 2012 en 2016 et c'était extrêmement réduit. Je crois que c'est le style du vigneron, un peu comme Cpche-Dury selon mes lectures, et comme les St-Aubin de Pierre-Yves Colin-Morey selon mon expérience. Qu'en penses-tu? Combien de temps vous attendez ces vins (Arnaud et les autres copains ici)? Merci!
PYCM pour moi est très différent de Coche et de Roulot. Des vins beaucoup plus tranchants et bien moins réduits en jeunesse chez PYCM. Les 1ers crus de Roulot se goûtent bien sur quelques jeunes millésimes.
On m'indique que les vins de son épouse, Caroline CM, devraient débarquer au Québec sous peu. Quelqu'un a déjà goûté ?
Patrick Désy- Messages : 1079
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Semaine du 1er avril 2018
Château Laffitte-Teston 2001, Madiran, acheté en 2004, 25$.
Pnp. Grenat très opaque au centre et aqueux au pourtour, d'allure jeune. Bouquet intrigant, légèrement boozé mais avec beaucoup de fruits rouges/noirs confits, quelques relents végétaux (branches/poivrons verts), de la vanille, du bois noble. C'est avenant.
Première bonne impression, j'étais craintif j'avoue. La texture est bien dodue, le fruité généreux, confit, un brin sucré, la tension rafraîchissante et les amers un peu crus. La finale, c'est le problème pour moi avec Madiran, car même si l'entrée et le milieu se passe nickel, elle est souvent astringente ou asséchante ou tannatannique . Mais au-delà de ce dernier constat, l'ensemble ne me déçoit pas trop. Pas une rencontre idéale en tête-à-tête mais avec la bouffe je crains pas que ça va le faire. Un vin plein et très costaud, bien vivant à 16 ans (est-ce tuable du tannat ?), et qui ne fait pas dans la dentelle.
Avec la bouffe et le temps, j'aurais dû craindre, je suis incapable d'absorber un 3ième verre, ce vin est en pleine forme mais ouch c'est rough...Il n'y aura pas de note "lendemain" pour ce cr car le jus sera déjà rendu à bon port...de Montréal
Pnp. Grenat très opaque au centre et aqueux au pourtour, d'allure jeune. Bouquet intrigant, légèrement boozé mais avec beaucoup de fruits rouges/noirs confits, quelques relents végétaux (branches/poivrons verts), de la vanille, du bois noble. C'est avenant.
Première bonne impression, j'étais craintif j'avoue. La texture est bien dodue, le fruité généreux, confit, un brin sucré, la tension rafraîchissante et les amers un peu crus. La finale, c'est le problème pour moi avec Madiran, car même si l'entrée et le milieu se passe nickel, elle est souvent astringente ou asséchante ou tannatannique . Mais au-delà de ce dernier constat, l'ensemble ne me déçoit pas trop. Pas une rencontre idéale en tête-à-tête mais avec la bouffe je crains pas que ça va le faire. Un vin plein et très costaud, bien vivant à 16 ans (est-ce tuable du tannat ?), et qui ne fait pas dans la dentelle.
Avec la bouffe et le temps, j'aurais dû craindre, je suis incapable d'absorber un 3ième verre, ce vin est en pleine forme mais ouch c'est rough...Il n'y aura pas de note "lendemain" pour ce cr car le jus sera déjà rendu à bon port...de Montréal
Alain Roy- Messages : 3462
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 1er avril 2018
Quelle bouffe Alain?
Une bonne viande rouge saignante ferait l'affaire mais ça demeure jeune du Madiran à 14 ans.
Une bonne viande rouge saignante ferait l'affaire mais ça demeure jeune du Madiran à 14 ans.
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10026
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 1er avril 2018
Toujours aussi fort en math le Baron
Pierre Beauregard- Messages : 3106
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 1er avril 2018
Michel Therrien a écrit:Quelle bouffe Alain?
Une bonne viande rouge saignante ferait l'affaire mais ça demeure jeune du Madiran à 14 ans.
Côte boeuf vieillie 1 mois, grillée, servie saignante
C'est peut-être mon palais qui devient fluet avec l'âge
Il a tout de même 16 ans, mais très en forme oui. J'en ai quelques autres d'autres maisons, l'occasion de faire des expériences et d'en écluser à 20-25 ans d'âge !
Alain Roy- Messages : 3462
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 1er avril 2018
Pierre Beauregard a écrit:Toujours aussi fort en math le Baron
quand il prescrit une dose d'anxiolytique le patient ne revient plus
Arnaud Bridon- Messages : 186
Date d'inscription : 22/08/2017
Re: Semaine du 1er avril 2018
Jean-Frédéric Laberge a écrit:Stéphanie Chénier a écrit:Merci beaucoup Arnaud pour la partage.
Les vins de Bouzereau je ne les connais pas du tout. Quelqu'un sait si et comment ils sont distribués au Québec?
Les vins de Roulot, je les connais très peu. J'ai ouvert un Clos des Bouchères 2012 en 2016 et c'était extrêmement réduit. Je crois que c'est le style du vigneron, un peu comme Cpche-Dury selon mes lectures, et comme les St-Aubin de Pierre-Yves Colin-Morey selon mon expérience. Qu'en penses-tu? Combien de temps vous attendez ces vins (Arnaud et les autres copains ici)? Merci!
PYCM pour moi est très différent de Coche et de Roulot. Des vins beaucoup plus tranchants et bien moins réduits en jeunesse chez PYCM. Les 1ers crus de Roulot se goûtent bien sur quelques jeunes millésimes.
Jean-Frédéric qu'as tu pensé du vin de Marc Soyard? moi j'adore
Arnaud Bridon- Messages : 186
Date d'inscription : 22/08/2017
Re: Semaine du 1er avril 2018
Pierre Beauregard a écrit:Toujours aussi fort en math le Baron
acheté en 2004....
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Michel Therrien- Messages : 10026
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 1er avril 2018
Tinto Vulcanico 2016, Azores Wine Company, Azores:
Je suis aller faire un tour dans un bon wineshop aujourd'hui et je suis ressorti avec quelques curiosités. En voici une!
En 2004, cette compagnie voit le jour sur l'ile de Pico aux Açcores. On plante des vignes directement sur la roche mère volcanique. Le climat frais et la proximité de l'océan ont une grande influence sur la croissance de la vigne et le profil du vin. Frais et salin. Certaines vignes déjà présente sur l'ile et utilisé dans ce vins sont centenaires.
Couleur rubis clair et homogène, translucide, ça ressemble à un jeune Pinot. Au nez c'est fin et frais, sur les notes de fruits rouges, pointe d'épice, très minéral, pointe empyreumatique. En bouche c'est délicat dès l'entré de bouche, l'acidité est bien présente, sans être trop profond le vin offre une belle chaire croquante, une sensation de glycérine polie le peu de tannins que le vin offre en milieu de bouche. Par contre la finale renait sur des saveurs d'épices et de jolis tannins fins et astringents. 16/20 À l'aveugle, je vais sur un Bojo sans hésitation, à découvrir! 16 euros prix boutique. Un heureux mélange de Aragonês, Agronómica, Castelão, Malvarisco, Merlot, Touriga Nacional, Saborinho, Syrah et autres
Je suis aller faire un tour dans un bon wineshop aujourd'hui et je suis ressorti avec quelques curiosités. En voici une!
En 2004, cette compagnie voit le jour sur l'ile de Pico aux Açcores. On plante des vignes directement sur la roche mère volcanique. Le climat frais et la proximité de l'océan ont une grande influence sur la croissance de la vigne et le profil du vin. Frais et salin. Certaines vignes déjà présente sur l'ile et utilisé dans ce vins sont centenaires.
Couleur rubis clair et homogène, translucide, ça ressemble à un jeune Pinot. Au nez c'est fin et frais, sur les notes de fruits rouges, pointe d'épice, très minéral, pointe empyreumatique. En bouche c'est délicat dès l'entré de bouche, l'acidité est bien présente, sans être trop profond le vin offre une belle chaire croquante, une sensation de glycérine polie le peu de tannins que le vin offre en milieu de bouche. Par contre la finale renait sur des saveurs d'épices et de jolis tannins fins et astringents. 16/20 À l'aveugle, je vais sur un Bojo sans hésitation, à découvrir! 16 euros prix boutique. Un heureux mélange de Aragonês, Agronómica, Castelão, Malvarisco, Merlot, Touriga Nacional, Saborinho, Syrah et autres
Frederick Blais- Messages : 2993
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 1er avril 2018
Tu n'es plus tellement loin des Açores (moins de 1500 km de Lisbonne)....va faire un tour!
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Michel Therrien- Messages : 10026
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
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