Semaine du 2 avril 2017

Bu à nouveau après avoir bien aimé lors de la dégustation avec le producteur:

Fratteli Allessandria Priòra Barbera d’Alba Superiore 2014

Bien foncé. Nez où se mêlent un fruit assez riche, des notes épicées et de terre. Très goûteux, gourmand, il y a beaucoup de fruit rouge, des épices, c'est bon, juste assez long, et pas eu de la difficulté à vider la bouteille à deux au resto!

Shed 6 Pinot Noir 2014, Central Otago,NZ :  Couleur rubis clair, uniforme.  Vin définitivement en réduction à l'ouverture, qui prendra quelques minutes pour bien démontrer ses fruits rouges, autour de la cerise et framboise.  La bouche est suave, du beau fruit, manque un peu de direction entre l'équilibre acidité/tannins, finale sur le kirsh qui chauffe un peu, beaucoup d'amertume alcoolique.  Bref, un vin qui a certaines qualités mais d'autres qui déranges clairement.  15/20

AA Badenhorst The Drifter Cinsault Swartland 2016
Couleur grenat translucide. Nez terreux, un brin animal, mais avec beaucoup d'éclat duquel du fruit rouge émerge accompagné de notes épicées. Petit "kick" épicé en finale, il y a beaucoup de fruit en bouche avec un relent de notes animales. Bien+ (88)

Les Hauts Doix 2014, Chambolle-Musigny 1er cru, L.Lemoine, acheté en 2017, 190$.

Un rubis pas si étincelant pour 2014, très légèrement brouille. Bouquet qui pinote à 100 miles à l'heure: du fruit rouge pas gêné pour une cenne, floral à souhait, des épices douces. Un parfum chic et affirmé que je ne me lasse pas d'humer.

Seigneur que c'est beau et bon...surtout après un Amarone de la géhenne ! Texture apaisante, fruité rouge frais, généreux, un brin sucré, tension digne d'un printemps renouvelant la vie et amers gracieux. La finale fait juste me provoquer et m'inciter à prendre d'autres gorgées. Un grand jeune Chambolle masculin, costaud, mais aussi tendre et ouvert. Mais c'est cher en ta...trop...

Tu m'apprends quelque chose Alain ... je croyais que Groffier était le seul à réclamer ce premier cru.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Tu m'apprends quelque chose Alain ... je croyais que Groffier était le seul à réclamer ce premier cru.

Un achat de raisins sans doute. L. Lemoine trouve même des Amoureuses à acheter!

Yves Martineau a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Tu m'apprends quelque chose Alain ... je croyais que Groffier était le seul à réclamer ce premier cru.

Un achat de raisins sans doute. L. Lemoine trouve même des Amoureuses à acheter!

J'ai vu aussi Drouhin et Peirazeau-Groffier?

Alain Roy a écrit:Les Hauts Doix 2014, Chambolle-Musigny 1er cru, L.Lemoine, acheté en 2017, 190$.

Un rubis pas si étincelant pour 2014, très légèrement brouille. Bouquet qui pinote à 100 miles à l'heure: du fruit rouge pas gêné pour une cenne, floral à souhait, des épices douces. Un parfum chic et affirmé que je ne me lasse pas d'humer.

Seigneur que c'est beau et bon...surtout après un Amarone de la géhenne ! Texture apaisante, fruité rouge frais, généreux, un brin sucré, tension digne d'un printemps renouvelant la vie et amers gracieux. La finale fait juste me provoquer et m'inciter à prendre d'autres gorgées. Un grand jeune Chambolle masculin, costaud, mais aussi tendre et ouvert. Mais c'est cher en ta...trop...

Salut Alain, à quel endroit peut-on se procurer les 2014 de Lucien Le Moine ?

Jean-Philip Journeault a écrit:

Salut Alain, à quel endroit peut-on se procurer les 2014 de Lucien Le Moine ?

Salut Jean-Philip ! Je les ai commandé à la LCBO (Ontario). Si tu vas sur leur site et que tu t'inscris à Vintages, tu vas recevoir les offres par courriel. Mais pour les Lemoine, je crois qu'il ne reste plus grand chose...

Alain Roy a écrit:Les Hauts Doix 2014, Chambolle-Musigny 1er cru, L.Lemoine, acheté en 2017, 190$.

Un rubis pas si étincelant pour 2014, très légèrement brouille. Bouquet qui pinote à 100 miles à l'heure: du fruit rouge pas gêné pour une cenne, floral à souhait, des épices douces. Un parfum chic et affirmé que je ne me lasse pas d'humer.

Seigneur que c'est beau et bon...surtout après un Amarone de la géhenne ! Texture apaisante, fruité rouge frais, généreux, un brin sucré, tension digne d'un printemps renouvelant la vie et amers gracieux. La finale fait juste me provoquer et m'inciter à prendre d'autres gorgées. Un grand jeune Chambolle masculin, costaud, mais aussi tendre et ouvert. Mais c'est cher en ta...trop...

Alain, il me semble que lorsque l'on accepte de payer volontairement un vin à 190$, il me semble que l'on accepte également de payer un vin trop cher....Selon ton CR, je ne vois pas ce que tu pourrais demander de plus à un vin? Contrairement au prix, le vin a ses limites....

Michelle Champagne a écrit:

Alain Roy a écrit:Les Hauts Doix 2014, Chambolle-Musigny 1er cru, L.Lemoine, acheté en 2017, 190$.

Un rubis pas si étincelant pour 2014, très légèrement brouille. Bouquet qui pinote à 100 miles à l'heure: du fruit rouge pas gêné pour une cenne, floral à souhait, des épices douces. Un parfum chic et affirmé que je ne me lasse pas d'humer.

Seigneur que c'est beau et bon...surtout après un Amarone de la géhenne ! Texture apaisante, fruité rouge frais, généreux, un brin sucré, tension digne d'un printemps renouvelant la vie et amers gracieux. La finale fait juste me provoquer et m'inciter à prendre d'autres gorgées. Un grand jeune Chambolle masculin, costaud, mais aussi tendre et ouvert. Mais c'est cher en ta...trop...

Alain, il me semble que lorsque l'on accepte de payer volontairement un vin à 190$, il me semble que l'on accepte également de payer un vin trop cher....Selon ton CR, je ne vois pas ce que tu pourrais demander de plus à un vin? Contrairement au prix, le vin a ses limites....

L'échelle de prix et le concept de rapport qualité -prix sont des valeurs bien personnelles. Tu ne peux pas dire Michelle que ce prix est d'emblée trop cher pour Alain... Pour certains, n'importe quoi au-dessus de 15$ est trop cher; pour d'autres le seuil se situe à 50$ par exemple.

Stéphanie Chénier a écrit:

Michelle Champagne a écrit:

Alain Roy a écrit:Les Hauts Doix 2014, Chambolle-Musigny 1er cru, L.Lemoine, acheté en 2017, 190$.

Un rubis pas si étincelant pour 2014, très légèrement brouille. Bouquet qui pinote à 100 miles à l'heure: du fruit rouge pas gêné pour une cenne, floral à souhait, des épices douces. Un parfum chic et affirmé que je ne me lasse pas d'humer.

Seigneur que c'est beau et bon...surtout après un Amarone de la géhenne ! Texture apaisante, fruité rouge frais, généreux, un brin sucré, tension digne d'un printemps renouvelant la vie et amers gracieux. La finale fait juste me provoquer et m'inciter à prendre d'autres gorgées. Un grand jeune Chambolle masculin, costaud, mais aussi tendre et ouvert. Mais c'est cher en ta...trop...

Alain, il me semble que lorsque l'on accepte de payer volontairement un vin à 190$, il me semble que l'on accepte également de payer un vin trop cher....Selon ton CR, je ne vois pas ce que tu pourrais demander de plus à un vin? Contrairement au prix, le vin a ses limites....

L'échelle de prix et le concept de rapport qualité -prix sont des valeurs bien personnelles.  Tu ne peux pas dire Michelle que ce prix est d'emblée trop cher pour Alain...  Pour certains, n'importe quoi au-dessus de 15$ est trop cher; pour d'autres le seuil se situe à 50$ par exemple.

En fait, je ne dis pas que le vin est trop cher pour Alain. Je dis simplement qu'un vin à 190$ est trop cher intrinsèquement. Cela n'a rien à voir avec le rapport qualité/prix. Le vin a des limites à ce qu'il peut offrir. Que pouvons-nous demander de plus à ce Chambolle? Si le niveau d'acidité avait été trop élevé doublé d'un manque de fruit etc..alors là, le vin est trop cher (rapport qualité/prix) mais pas dans le cas d'Alain, tout semble parfait. Donc pourquoi dire qu'il est trop cher alors qu'il a déjà accepté de payer 190$?

Michelle Champagne a écrit:

Stéphanie Chénier a écrit:

Michelle Champagne a écrit:

Alain Roy a écrit:Les Hauts Doix 2014, Chambolle-Musigny 1er cru, L.Lemoine, acheté en 2017, 190$.

Un rubis pas si étincelant pour 2014, très légèrement brouille. Bouquet qui pinote à 100 miles à l'heure: du fruit rouge pas gêné pour une cenne, floral à souhait, des épices douces. Un parfum chic et affirmé que je ne me lasse pas d'humer.

Seigneur que c'est beau et bon...surtout après un Amarone de la géhenne ! Texture apaisante, fruité rouge frais, généreux, un brin sucré, tension digne d'un printemps renouvelant la vie et amers gracieux. La finale fait juste me provoquer et m'inciter à prendre d'autres gorgées. Un grand jeune Chambolle masculin, costaud, mais aussi tendre et ouvert. Mais c'est cher en ta...trop...

Alain, il me semble que lorsque l'on accepte de payer volontairement un vin à 190$, il me semble que l'on accepte également de payer un vin trop cher....Selon ton CR, je ne vois pas ce que tu pourrais demander de plus à un vin? Contrairement au prix, le vin a ses limites....

L'échelle de prix et le concept de rapport qualité -prix sont des valeurs bien personnelles.  Tu ne peux pas dire Michelle que ce prix est d'emblée trop cher pour Alain...  Pour certains, n'importe quoi au-dessus de 15$ est trop cher; pour d'autres le seuil se situe à 50$ par exemple.

En fait, je ne dis pas que le vin est trop cher pour Alain. Je dis simplement qu'un vin à 190$ est trop cher intrinsèquement. Cela n'a rien à voir avec le rapport qualité/prix. Le vin a des limites à ce qu'il peut offrir. Que pouvons-nous demander de plus à ce Chambolle? Si le niveau d'acidité avait été trop élevé doublé d'un manque de fruit etc..alors là, le vin est trop cher (rapport qualité/prix) mais pas dans le cas d'Alain, tout semble parfait. Donc pourquoi dire qu'il est trop cher alors qu'il a déjà accepté de payer 190$?

Toi tu trouves ça trop cher Michelle.  Une question d'échelle de valeur personnelle - ça s'applique à tout: vêtements, maisons, voitures, voyages, restos...

Michelle Champagne a écrit:
En fait, je ne dis pas que le vin est trop cher pour Alain. Je dis simplement qu'un vin à 190$ est trop cher intrinsèquement. Cela n'a rien à voir avec le rapport qualité/prix. Le vin a des limites à ce qu'il peut offrir. Que pouvons-nous demander de plus à ce Chambolle? Si le niveau d'acidité avait été trop élevé doublé d'un manque de fruit etc..alors là, le vin est trop cher (rapport qualité/prix) mais pas dans le cas d'Alain, tout semble parfait. Donc pourquoi dire qu'il est trop cher alors qu'il a déjà accepté de payer 190$?

Voilà pourquoi je dis que c'est trop cher , ce qui ne m'empêche pas d'en acheter ! Comme le mentionne Stéphanie, "L'échelle de prix et le concept de rapport qualité -prix sont des valeurs bien personnelles." et je suis bien d'accord. Dans mon cas, je suis une personne qui assume ses paradoxes et les raisons qui me font acheter des vins à plus de 150$ (mettons que ce serait mon seuil ) ne relèvent certainement pas de ma raison, mais bien de ma passion, et nous savons bien tout ce que la passion peut faire faire à une personne

Maintenant Michelle, tu n'as pas remarqué mais il n'y a pas de "menum" ni de "miam" dans mon cr : oui c'est très bon, mais pas parfait et surtout...pas émouvant pour moi. Per que ? Manque de finesse, qui viendra peut-être avec le temps je l'espère. Aussi je suis bien d'accord que le rqp est une notion bien relative: j'ai bu meilleur à petit prix, et j'ai aussi bu meilleur à plus gros prix ! S'il me manque l'émotion, j'ai tendance à juger le vin trop cher, même s'il s'agit d'une bouteille à 75$ par exemple. Je suis subjectif, c'est la passion !

Ouin, je relis mon cr et j'y vois de l'émotion L'important c'est que je me comprenne ! Après la géhenne aussi, tout peut paraître tendre ! Bref, c'est un vin tout de même costaud et la finesse m'émeut davantage généralement.

Alain Roy a écrit:Ouin, je relis mon cr et j'y vois de l'émotion  L'important c'est que je me comprenne ! Après la géhenne aussi, tout peut paraître tendre ! Bref, c'est un vin tout de même costaud et la finesse m'émeut davantage généralement.

Allan Meadows regroupe les 1ers crus suivants de Chambolle car il les trouve généralement plus élégants, parfumés et minéraux: Les Hauts-Doix, La Combe d'Orveau, Les Feusselottes et Les Amoureuses (un peu à l'image du grand cru Musigny qui se trouve à proximité).  

Par opposition, il trouve ces 1ers crus généralement plus musclés: Les Baudes, Les Carrières, Les Cras, Les Fuées, Les Sentiers et Les Véroilles (un peu à l'image du Bonnes-Mares).

Sa 3e catégorie regroupe les 1ers crus fidèles à l'image qu'on se fait souvent de Chambolle, ronds et charmeurs mais raffinés: Les Charmes, Les Chatelots, Les Combottes et Les Gruenchers.

Je suppose ensuite que le style du vigneron peut faire toute la différence.

Stéphanie Chénier a écrit:

Michelle Champagne a écrit:

Stéphanie Chénier a écrit:

Michelle Champagne a écrit:

Alain Roy a écrit:Les Hauts Doix 2014, Chambolle-Musigny 1er cru, L.Lemoine, acheté en 2017, 190$.

Un rubis pas si étincelant pour 2014, très légèrement brouille. Bouquet qui pinote à 100 miles à l'heure: du fruit rouge pas gêné pour une cenne, floral à souhait, des épices douces. Un parfum chic et affirmé que je ne me lasse pas d'humer.

Seigneur que c'est beau et bon...surtout après un Amarone de la géhenne ! Texture apaisante, fruité rouge frais, généreux, un brin sucré, tension digne d'un printemps renouvelant la vie et amers gracieux. La finale fait juste me provoquer et m'inciter à prendre d'autres gorgées. Un grand jeune Chambolle masculin, costaud, mais aussi tendre et ouvert. Mais c'est cher en ta...trop...

Alain, il me semble que lorsque l'on accepte de payer volontairement un vin à 190$, il me semble que l'on accepte également de payer un vin trop cher....Selon ton CR, je ne vois pas ce que tu pourrais demander de plus à un vin? Contrairement au prix, le vin a ses limites....

L'échelle de prix et le concept de rapport qualité -prix sont des valeurs bien personnelles.  Tu ne peux pas dire Michelle que ce prix est d'emblée trop cher pour Alain...  Pour certains, n'importe quoi au-dessus de 15$ est trop cher; pour d'autres le seuil se situe à 50$ par exemple.

En fait, je ne dis pas que le vin est trop cher pour Alain. Je dis simplement qu'un vin à 190$ est trop cher intrinsèquement. Cela n'a rien à voir avec le rapport qualité/prix. Le vin a des limites à ce qu'il peut offrir. Que pouvons-nous demander de plus à ce Chambolle? Si le niveau d'acidité avait été trop élevé doublé d'un manque de fruit etc..alors là, le vin est trop cher (rapport qualité/prix) mais pas dans le cas d'Alain, tout semble parfait. Donc pourquoi dire qu'il est trop cher alors qu'il a déjà accepté de payer 190$?

Toi tu trouves ça trop cher Michelle.  Une question d'échelle de valeur personnelle - ça s'applique à tout: vêtements, maisons, voitures, voyages, restos...

Ce n'est pas une question d'échelle de valeur personnelle. Croyez-vous sincèrement que la "production" d'un vin justifie un prix de 190$? Que la fabrication d'un sac à main Louis Vuitton justifie un prix de 3,200$? Au moment où tu acceptes de payer ce sac, tu ne dis pas qu'il est trop cher....

Stéphanie Chénier a écrit:
Allan Meadows regroupe les 1ers crus suivants de Chambolle car il les trouve généralement plus élégants, parfumés et minéraux: Les Hauts-Doix, La Combe d'Orveau, Les Feusselottes et Les Amoureuses (un peu à l'image du grand cru Musigny qui se trouve à proximité).  

Par opposition, il trouve ces 1ers crus généralement plus musclés: Les Baudes, Les Carrières, Les Cras, Les Fuées, Les Sentiers et Les Véroilles (un peu à l'image du Bonnes-Mares).

Sa 3e catégorie regroupe les 1ers crus fidèles à l'image qu'on se fait souvent de Chambolle, ronds et charmeurs mais raffinés: Les Charmes, Les Chatelots, Les Combottes et Les Gruenchers.

Je suppose ensuite que le style du vigneron peut faire toute la différence.

X$#%?Q@#(*&$@...Si seulement je pouvais en déguster un Haut-Doix de Groffier pour voir la différence

Michelle Champagne a écrit:
Ce n'est pas une question d'échelle de valeur personnelle. Croyez-vous sincèrement que la "production" d'un vin justifie un prix de 190$? Que la fabrication d'un sac à main Louis Vuitton justifie un prix de 3,200$? Au moment où tu acceptes de payer ce sac, tu ne dis pas qu'il est trop cher....

Mais pourquoi pas Michelle ??? Ça ne t'es jamais arrivé d'acheter un truc et de te dire "Ouin, c'est trop cher mais je le veux !" Accepter d'acheter un produit n'empêche pas de porter un jugement personnel sur celui-ci il me semble. Mais je comprends ce que tu veux dire par "justification d'un prix" versus "le coût de production du truc". L'écart est parfois hallucinant, mais on peut acheter quand même et se dire que c'est trop cher mais qu'on en veut !

Michelle, le prix n'a rien à voir avec le coût de production. Les économistes ont fait fausse route de l'Antiquité au 19e siècle en croyant cela. C'est l'utilité qu'en tire un agent économique qui dicte le prix du bien, pas le coût que le producteur assume.

Vincent, ton assertion est froidement technique Cela n'empêche pas que l'on puisse faire des liens, des observations, des réflexions sur les coûts de production d'un produit versus son prix de vente. Si un item coûte x à produire et qu'il se vend 10x par exemple parce que la loi du marché le permet, je suis content pour le producteur mais un peu moins pour le consommateur !

Chateau Musar 2009:Couleur rubis/grenat, pourtour montrant des signes d'évolutions, presque opaque, belle saturation. Le nez est classique pour ce vin sur des notes de bois de santal, cuir, herbes et épices douces, fruits rouges ensoleillé, vraiment frais et complexe. La bouche est gourmande et franche, les tannins fins et serrés donnent du nerd en milieu de bouche et prononcent que ce vin vieillira encore bien pour une dizaine d'années. Finale très aromatique sur ces notes de bois exotiques et fruits rouges bien murs. 17/20

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Michelle, le prix n'a rien à voir avec le coût de production. Les économistes ont fait fausse route de l'Antiquité au 19e siècle en croyant cela. C'est l'utilité qu'en tire un agent économique qui dicte le prix du bien, pas le coût que le producteur assume.

En achetant une bouteille à 190$, tu acceptes tout cela! Mais en bout de ligne, le produit acheté, c'est du vin et ce produit a des limites à ce qu'il peut offrir. Le Chambolle d'Alain semble parfait. Que pouvons-nous espérer de plus? Tu acceptes et tu assumes ton choix. Si non, tous les vins sans effet "wow" seront toujours trop chers.....

Mais bon, ce n'est pas vraiment important. Ce n'était qu'une réflexion....

Alain Roy a écrit:Vincent, ton assertion est froidement technique

Peut-être ... mais je voulais simplement dire que c'est un cul-de-sac intellectuel que d'essayer de comprendre les prix en fonction des coûts de production.

Frederick Blais a écrit:Chateau Musar 2009:Couleur rubis/grenat, pourtour montrant des signes d'évolutions, presque opaque, belle saturation.  Le nez est classique pour ce vin sur des notes de bois de santal, cuir, herbes et épices douces, fruits rouges ensoleillé, vraiment frais et complexe.  La bouche est gourmande et franche, les tannins fins et serrés donnent du nerd en milieu de bouche et prononcent que ce vin vieillira encore bien pour une dizaine d'années.  Finale très aromatique sur ces notes de bois exotiques et fruits rouges bien murs.  17/20

Merci Fred pour le CR. Est-ce trop ambitieux d'évoquer une garde possible d'une vingtaine d'années? (année de naissance d'un de mes garçons). Je sais que selon le producteur, son vin peut évoluer sur des décennies!