Le Millésime 2016 en Côte d'Or: premières analyses
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Stéphanie Chénier
Vincent Messier-Lemoyne
Patrick Essa
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Le Millésime 2016 en Côte d'Or: premières analyses
Millésime 2016 en Côte d'Or
La Bourgogne produira peu de vins en 2016 en raison des gelées et d'un mildiou parfois dévastateur. Dans ces conditions il est évident que les vins conserveront dans leurs ADN les stigmates d'une saison végétative perturbée, inégale et surtout excessive.
2016 est une récolte tardive vendangée entre la fin de Septembre et le début d'Octobre qui a été précédée d'une longue période de sécheresse estivale ayant durablement positionné les vignes en situation de stress hydrique, alors même que la floraison tardive induisait une situation de croissance des plants durant l'ensemble des mois de Juillet et Août.
Gelés le 27 Avril les secteurs de Marsannay, Gevrey, Chambolle et Vosne dans le Nuiton ainsi que Chassagne, Meursault, Auxey, Monthelie,Volnay, Pommard, Beaune et Savigny dans le beaunois; ont subi par la suite les assauts d'un climat chaotique qui a vu se succéder une forte période de pluie et une chaleur solaire.
Juste derrière les gelées, les fortes pluies de début Mai empêchèrent de positionner les premiers traitements dans des conditions idéales alors que les plants ne présentaient que quelques feuilles étalées. La conséquence immédiate fut une implantation précoce du mildiou dans nombre de parcelles, d'autant que la pression naturelle de l'année était très forte. Ne cachons pas qu'au milieu de Mai nos espoirs de récolte était faible.
Toutefois à partir du 25 Mai, le soleil a commencé à luire. À partir du quatrième traitement il a été possible de rentrer aisément dans nos rangs de vigne pour placer de bons traitement destiné à juguler un mildiou galopant qui était tombé sur les grappes avant même d'impacter nos feuilles, ce qui est assez rare. Quelques grappes furent perdues avant floraison, mais en revanche cette dernière se déroula vite et bien pour les vignes non gelées au début de Juin et 10/15 jours plus tard pour les parcelles gelées.
À partir du 10 Juin les traitements resserrés et curatifs furent efficaces et rétablirent la plupart du temps une végétation saine en jugulant la sporulation du mildiou. Les feuilles en ont gardé une teinte brunie, puis elles se fondirent dans la masse des nouvelles pousses. Au 20 Juin le vignoble avait une allure décente à l'exception de quelques parcelles très marquées par un mildiou dévastateur. Nombreux - pas tous bien entendu - sont les vignerons certifiés bio ayant usé alors de produits systémiques pour sauver ce qu'il restait de leur récolte. Compréhensible et humain.
Le gel imposa ensuite à tous les producteurs - car bien peu furent ceux n'ayant aucune parcelle touchée - un travail estival harassant pour suivre la pousse lente et pourtant régulière des branches et feuillages. Une "saison de mains" qui pour être totalement aboutie et permettre de préserver le maigre reliquat de grappes des ceps gelés et la belle récolte sur les autres ceps fut harassante et demanda jusqu'à 7/8 passages dans chaque vigne pour accoler les branches dans les fils, aérer et positionner les grappes dans les meilleurs conditions.
Nombreuses furent les propriétés à terminer leur travail face aux plants dans le courant du mois d'Aout et à continuer de croire que ce labeur ingrat portait en lui la clef qualitative du millésime.
Curieusement le temps sec d'Aout se poursuivit en Septembre jusqu'au milieu du mois et selon un schéma inattendu qui vit le temps se refroidir nettement durant les nuits et ainsi favoriser la venue d'un oïdium tardif qui se déclara véritablement à partir du 5 Septembre. Quelques parcelles furent violemment touchées, en particulier celles dont les traitements furent arrêtés avant la première semaine d'Aout.
L'arrêt de croissance des vignes n'intervint qu'à la fin du mois d'août et celui de la charge en sucre seulement autour du 20 Septembre. Comme la pluie est arrivée à point nommé le 18 Septembre Les pinots du nuiton en avance en moyenne sur ceux du beaunois de trois jours d'insolation environ - ce qui est très rare -furent prêts à récolter à partir du 20/23 Septembre sur de bons équilibres, ceux du Beaunois à partir du 22/26 Septembre et selon les cas encore plus tardivement. Ils ont bénéficié d'une arrière saison sèche et ensoleillée et ont ainsi été coupé dans des conditions idéales.
Le cas des blancs du beaunois est assez similaire,leur juste maturité fut atteinte quelques jours après les pluies du 18 Septembre, quelles que soient les façons culturales employées. Les ceps gelés ayant été souvent coupés à la fin du mois pour chercher des équilibres satisfaisants, si ce n'est exceptionnel.
Dans les deux couleurs et les deux côtes, les raisins sains et marques par des peaux épaisses, ont donné assez peu de jus au pressurage, de beaux degrés naturels et des concentrations en extrait sec importante.
Les peaux des raisins rouges, épaisses, ont naturellement donné de fortes couleurs mais elles ne font pas oublié les amertumes des raisins chétifs générés par les gelées. Chargés en sucre, ils n'ont toutefois pas toujours atteint leur pleine maturité physiologique et ont généré des amertumes à surveiller lors des cuvaisons. Les raisins des ceps sains ont en revanche une qualité digne des meilleurs millésimes, potentiellement. L'ensemble promet des crus rouges hétérogènes où se côtoieront des Vins évoquant les rouges du beaunois en 1999, denses, dynamiques et parfumés; là où d'autres seront plus austères avec des risques d'arômes végétaux et de tanins trop fermes. Il semble évident cette année que les réussites majeures se trouveront cette année à Morey Saint Denis quasiment et sur la colline des Corton, toutes deux quasiment pas touchées par les gelées. Évidemment il y aura aussi de très belles réussites selon les secteurs dans chaque commune avec je crois de grands premiers crus à Volnay, Pommard et Gevrey sur la Côte Saint Jacques.
Les blancs ont une tension interne affirmée et je crois que les petits rendements qui les marquent ne doivent pas faire oublier que leurs arômes se sont formés sous des chaleurs importantes avec des pieds en situation de stress. Les peaux épaisses induisent une nature initiale impactée par d'abondants flavones. Sans un travail important sur les lies pour équilibrer leur potentiel amer, ils risquent de développer des notes herbacées et des matières puissantes. On se souviendra des 1998 et 1981 pour les moins intéressants - surtout ceux coupés trop tôt - et des excellents 2009 pour les meilleurs, avec toutefois moins de viscosité et un rien plus de tension.
La Bourgogne produira peu de vins en 2016 en raison des gelées et d'un mildiou parfois dévastateur. Dans ces conditions il est évident que les vins conserveront dans leurs ADN les stigmates d'une saison végétative perturbée, inégale et surtout excessive.
2016 est une récolte tardive vendangée entre la fin de Septembre et le début d'Octobre qui a été précédée d'une longue période de sécheresse estivale ayant durablement positionné les vignes en situation de stress hydrique, alors même que la floraison tardive induisait une situation de croissance des plants durant l'ensemble des mois de Juillet et Août.
Gelés le 27 Avril les secteurs de Marsannay, Gevrey, Chambolle et Vosne dans le Nuiton ainsi que Chassagne, Meursault, Auxey, Monthelie,Volnay, Pommard, Beaune et Savigny dans le beaunois; ont subi par la suite les assauts d'un climat chaotique qui a vu se succéder une forte période de pluie et une chaleur solaire.
Juste derrière les gelées, les fortes pluies de début Mai empêchèrent de positionner les premiers traitements dans des conditions idéales alors que les plants ne présentaient que quelques feuilles étalées. La conséquence immédiate fut une implantation précoce du mildiou dans nombre de parcelles, d'autant que la pression naturelle de l'année était très forte. Ne cachons pas qu'au milieu de Mai nos espoirs de récolte était faible.
Toutefois à partir du 25 Mai, le soleil a commencé à luire. À partir du quatrième traitement il a été possible de rentrer aisément dans nos rangs de vigne pour placer de bons traitement destiné à juguler un mildiou galopant qui était tombé sur les grappes avant même d'impacter nos feuilles, ce qui est assez rare. Quelques grappes furent perdues avant floraison, mais en revanche cette dernière se déroula vite et bien pour les vignes non gelées au début de Juin et 10/15 jours plus tard pour les parcelles gelées.
À partir du 10 Juin les traitements resserrés et curatifs furent efficaces et rétablirent la plupart du temps une végétation saine en jugulant la sporulation du mildiou. Les feuilles en ont gardé une teinte brunie, puis elles se fondirent dans la masse des nouvelles pousses. Au 20 Juin le vignoble avait une allure décente à l'exception de quelques parcelles très marquées par un mildiou dévastateur. Nombreux - pas tous bien entendu - sont les vignerons certifiés bio ayant usé alors de produits systémiques pour sauver ce qu'il restait de leur récolte. Compréhensible et humain.
Le gel imposa ensuite à tous les producteurs - car bien peu furent ceux n'ayant aucune parcelle touchée - un travail estival harassant pour suivre la pousse lente et pourtant régulière des branches et feuillages. Une "saison de mains" qui pour être totalement aboutie et permettre de préserver le maigre reliquat de grappes des ceps gelés et la belle récolte sur les autres ceps fut harassante et demanda jusqu'à 7/8 passages dans chaque vigne pour accoler les branches dans les fils, aérer et positionner les grappes dans les meilleurs conditions.
Nombreuses furent les propriétés à terminer leur travail face aux plants dans le courant du mois d'Aout et à continuer de croire que ce labeur ingrat portait en lui la clef qualitative du millésime.
Curieusement le temps sec d'Aout se poursuivit en Septembre jusqu'au milieu du mois et selon un schéma inattendu qui vit le temps se refroidir nettement durant les nuits et ainsi favoriser la venue d'un oïdium tardif qui se déclara véritablement à partir du 5 Septembre. Quelques parcelles furent violemment touchées, en particulier celles dont les traitements furent arrêtés avant la première semaine d'Aout.
L'arrêt de croissance des vignes n'intervint qu'à la fin du mois d'août et celui de la charge en sucre seulement autour du 20 Septembre. Comme la pluie est arrivée à point nommé le 18 Septembre Les pinots du nuiton en avance en moyenne sur ceux du beaunois de trois jours d'insolation environ - ce qui est très rare -furent prêts à récolter à partir du 20/23 Septembre sur de bons équilibres, ceux du Beaunois à partir du 22/26 Septembre et selon les cas encore plus tardivement. Ils ont bénéficié d'une arrière saison sèche et ensoleillée et ont ainsi été coupé dans des conditions idéales.
Le cas des blancs du beaunois est assez similaire,leur juste maturité fut atteinte quelques jours après les pluies du 18 Septembre, quelles que soient les façons culturales employées. Les ceps gelés ayant été souvent coupés à la fin du mois pour chercher des équilibres satisfaisants, si ce n'est exceptionnel.
Dans les deux couleurs et les deux côtes, les raisins sains et marques par des peaux épaisses, ont donné assez peu de jus au pressurage, de beaux degrés naturels et des concentrations en extrait sec importante.
Les peaux des raisins rouges, épaisses, ont naturellement donné de fortes couleurs mais elles ne font pas oublié les amertumes des raisins chétifs générés par les gelées. Chargés en sucre, ils n'ont toutefois pas toujours atteint leur pleine maturité physiologique et ont généré des amertumes à surveiller lors des cuvaisons. Les raisins des ceps sains ont en revanche une qualité digne des meilleurs millésimes, potentiellement. L'ensemble promet des crus rouges hétérogènes où se côtoieront des Vins évoquant les rouges du beaunois en 1999, denses, dynamiques et parfumés; là où d'autres seront plus austères avec des risques d'arômes végétaux et de tanins trop fermes. Il semble évident cette année que les réussites majeures se trouveront cette année à Morey Saint Denis quasiment et sur la colline des Corton, toutes deux quasiment pas touchées par les gelées. Évidemment il y aura aussi de très belles réussites selon les secteurs dans chaque commune avec je crois de grands premiers crus à Volnay, Pommard et Gevrey sur la Côte Saint Jacques.
Les blancs ont une tension interne affirmée et je crois que les petits rendements qui les marquent ne doivent pas faire oublier que leurs arômes se sont formés sous des chaleurs importantes avec des pieds en situation de stress. Les peaux épaisses induisent une nature initiale impactée par d'abondants flavones. Sans un travail important sur les lies pour équilibrer leur potentiel amer, ils risquent de développer des notes herbacées et des matières puissantes. On se souviendra des 1998 et 1981 pour les moins intéressants - surtout ceux coupés trop tôt - et des excellents 2009 pour les meilleurs, avec toutefois moins de viscosité et un rien plus de tension.
Dernière édition par Patrick Essa le Lun 17 Oct 2016 - 2:06, édité 1 fois
Re: Le Millésime 2016 en Côte d'Or: premières analyses
Intéressant à lire Pat. Merci pour le partage. Bien hâte d'en apprendre davantage in situ fin novembre.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8737
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Le Millésime 2016 en Côte d'Or: premières analyses
http://www.degustateurs.pro/2016/10/millesimes-2016-en-cote-d-or-premieres-conclusions.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8737
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Le Millésime 2016 en Côte d'Or: premières analyses
Une analyse des Gevrey-Chambertin 2016, mais également des observations intéressantes sur la maturité du fruit VS l'élevage en fût neuf pour ce millésime qualifié d'hétérogène par Bourgogne Aujourd'hui:
http://www.bourgogneaujourdhui.com/fr/actualites/les-gevrey-chambertin-2016-sont-ils-trop-boises-_710.4.htm
http://www.bourgogneaujourdhui.com/fr/actualites/les-gevrey-chambertin-2016-sont-ils-trop-boises-_710.4.htm
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Le Millésime 2016 en Côte d'Or: premières analyses
Pour avoir croisé une journaliste présente lors de cette dégustation où Olivier Poussier a fait son commentaire, semblerait que les réactions aient été vives!
Après ça, on a goûté des vins qui semblaient "trop" boisés chez des gens qui en emploient assez peu puis des vins peu marqués chez des producteurs qui élèvent 100% fûts neufs ... le bois, comme tout le reste, c'est affaire d'harmonie, de savoir faire et de concentration des vins.
Ça fait sourire quand même de voir BA décrier un peu cette tendance et donner des notes très élevées à Sylvie Esmonin ...
Après ça, on a goûté des vins qui semblaient "trop" boisés chez des gens qui en emploient assez peu puis des vins peu marqués chez des producteurs qui élèvent 100% fûts neufs ... le bois, comme tout le reste, c'est affaire d'harmonie, de savoir faire et de concentration des vins.
Ça fait sourire quand même de voir BA décrier un peu cette tendance et donner des notes très élevées à Sylvie Esmonin ...
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8737
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Le Millésime 2016 en Côte d'Or: premières analyses
On veut des noms Vincent!
Yves Martineau- Messages : 8403
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Le Millésime 2016 en Côte d'Or: premières analyses
Indiscret va ... le Clos de Bèze de Groffier est élevé 100% fûts neufs et même le 2017 pré-malo ne semble pas boisé! Le Comte Liger-Belair élève également 100% fûts neufs toutes ses cuvées (certaines pièces font 350 litres toutefois) et rares sont celles, même en élevage, qui paraissent boisées.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8737
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Le Millésime 2016 en Côte d'Or: premières analyses
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Pour avoir croisé une journaliste présente lors de cette dégustation où Olivier Poussier a fait son commentaire, semblerait que les réactions aient été vives!
Après ça, on a goûté des vins qui semblaient "trop" boisés chez des gens qui en emploient assez peu puis des vins peu marqués chez des producteurs qui élèvent 100% fûts neufs ... le bois, comme tout le reste, c'est affaire d'harmonie, de savoir faire et de concentration des vins.
Ça fait sourire quand même de voir BA décrier un peu cette tendance et donner des notes très élevées à Sylvie Esmonin ...
Vincent, quel est le style de Sylvie Esmonin? Tu penses que les notes sont trop généreuses?
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Le Millésime 2016 en Côte d'Or: premières analyses
Je les connais assez peu. Je n'ai pas d'opinion sur les notes en tant que telles, mais je sais pas contre que son style est plutôt boisé, ce qui est en contradiction avec la thèse initiale de l'article.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8737
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Le Millésime 2016 en Côte d'Or: premières analyses
boisé et très cher.....Dom Laurent qui accompagne les vins.
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10026
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Le Millésime 2016 en Côte d'Or: premières analyses
Je ne sais pas si les prix ont beaucoup augmenté, mais il y a quelques années les prix des vins de Sylvie Esmonin étaient raisonnables.
Tout ce débat autour du bois reflète une mode agaçante, avec toute cette horde de hipsters du vin qui rejettent avec dégoût n'importe quel vin avec des notes d'élevage : pour eux, ce n'est que du maquillage destiné à impressionner les riches buveurs d'étiquette.
Tout ce débat autour du bois reflète une mode agaçante, avec toute cette horde de hipsters du vin qui rejettent avec dégoût n'importe quel vin avec des notes d'élevage : pour eux, ce n'est que du maquillage destiné à impressionner les riches buveurs d'étiquette.
Alexandre Trudel- Messages : 1160
Date d'inscription : 26/08/2009
Age : 45
Localisation : Montréal
Re: Le Millésime 2016 en Côte d'Or: premières analyses
Alexandre Trudel a écrit:Je ne sais pas si les prix ont beaucoup augmenté, mais il y a quelques années les prix des vins de Sylvie Esmonin étaient raisonnables.
Tout ce débat autour du bois reflète une mode agaçante, avec toute cette horde de hipsters du vin qui rejettent avec dégoût n'importe quel vin avec des notes d'élevage : pour eux, ce n'est que du maquillage destiné à impressionner les riches buveurs d'étiquette.
Oui mais Alex, du vin rouge qui est aussi limpide qu'un blanc et qui pétille, c'est tellement terroir!
Alexandre Deslauriers- Messages : 1283
Date d'inscription : 09/06/2009
Age : 41
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