Semaine du 14 février 2016
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Re: Semaine du 14 février 2016
Ludwig Desjardins a écrit:Qu'est-ce qui est le plus louche, tous les 100 de Parker ou l'absence de 100 pour Burghound sauf pour cette bouteille mythique?
Je serais plus porté à dire globalement que c'est Meadows qui n'utilise pas le bon système de notation pour vraiment illustrer ses perceptions au lecteur. Je le verrais beaucoup plus utiliser un système comme celui de Vincent, ce serait plus conséquent il me semble.
Pour mon information, cela m'a peut-être échappé, qui d'entre-vous a déjà noté 100 à un vin?
Michelle Champagne- Messages : 2998
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 14 février 2016
T'es sérieux Ludwig ?
Pierre Beauregard- Messages : 3042
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 14 février 2016
Michelle Champagne a écrit:Ludwig Desjardins a écrit:Qu'est-ce qui est le plus louche, tous les 100 de Parker ou l'absence de 100 pour Burghound sauf pour cette bouteille mythique?
Je serais plus porté à dire globalement que c'est Meadows qui n'utilise pas le bon système de notation pour vraiment illustrer ses perceptions au lecteur. Je le verrais beaucoup plus utiliser un système comme celui de Vincent, ce serait plus conséquent il me semble.
Pour mon information, cela m'a peut-être échappé, qui d'entre-vous a déjà noté 100 à un vin?
Cela m'est arrivé à quelques reprises, je n'écris pas toujours sur le forum ces vins et surtout que je ne prends plus de notes manuscrites lors de voyages ou grandes dégustations comme je le faisais avant.
Frederick Blais- Messages : 2934
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 14 février 2016
Pierre Beauregard a écrit:T'es sérieux Ludwig ?
Pourquoi je ne le serais pas Pierre?
Ludwig Desjardins- Messages : 5741
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 février 2016
Mon intention n'était pas d'initier un texte sur les critiques et leurs méthodes. J'avoue que le sujet m'intéresse peu. Toutefois observer un notateur devant une terre nue et lui dire " allez maintenant vas y, plante la, cultive la, récolte la, vinifie ses fruits, mets les en bouteille, vends les ...et ensuite je te mets un score!" Ouahhhh quel kiff cela serait!
Sinon Meadows, Marsh et Martin sont intègres, je puis en témoigner.
Sinon Meadows, Marsh et Martin sont intègres, je puis en témoigner.
Re: Semaine du 14 février 2016
Je n'ai pas de problème a priori avec un système qui distribue passablement de notes parfaites, ni avec un système qui n'en distribue pas. C'est juste deux conceptions de la perfection et je m'accommode des deux.
Ce que je ne comprends pas, c'est que Parker n'a donné qu'un seul 100 à un Bourgogne blanc (en lui reprochant sa richesse!) alors qu'il en a donné beaucoup à des Hermitage et des chardo américains.
Ce que je ne comprends pas, c'est que Parker n'a donné qu'un seul 100 à un Bourgogne blanc (en lui reprochant sa richesse!) alors qu'il en a donné beaucoup à des Hermitage et des chardo américains.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8690
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 39
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 février 2016
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Ce que je ne comprends pas, c'est que Parker n'a donné qu'un seul 100 à un Bourgogne blanc (en lui reprochant sa richesse!) alors qu'il en a donné beaucoup à des Hermitage et des chardo américains.
N'est-ce pas simplement pcq il ne couvrait plus la Bourgogne depuis des lustres, soit après 1993 et la poursuite en diffamation de Faiveley?
Avec l'étrange Rovani, la couverture de la région à temps partiel a périclité et elle n'a recommencé sérieusement qu'à partir du millésime 2008 ou 2009 de mémoire, avec trois personnes en 6-7 ans (Schildnecht, Galloni puis Neal Martin), qui ont fait un honnête boulot.
Il y a plusieurs notes élevées (98 à 100) attribuées par Parker et ses successeurs au fil des ans dans les deux couleurs, pas sûr qu'il y en ait moins que chez Meadows ou ailleurs, mais l'échantillonage sur 20 ans est plus réduit.
Yves Martineau- Messages : 8142
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 février 2016
Je pense aussi à l'échantillonnage.
Ensuite 99 ou 100....un se laisse de la place (Meadows) et l'autre se lance tête première (Parker).
Ensuite 99 ou 100....un se laisse de la place (Meadows) et l'autre se lance tête première (Parker).
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 9890
Date d'inscription : 01/06/2009
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Localisation : Joliette
Re: Semaine du 14 février 2016
Michelle Champagne a écrit:Ludwig Desjardins a écrit:Qu'est-ce qui est le plus louche, tous les 100 de Parker ou l'absence de 100 pour Burghound sauf pour cette bouteille mythique?
Je serais plus porté à dire globalement que c'est Meadows qui n'utilise pas le bon système de notation pour vraiment illustrer ses perceptions au lecteur. Je le verrais beaucoup plus utiliser un système comme celui de Vincent, ce serait plus conséquent il me semble.
Pour mon information, cela m'a peut-être échappé, qui d'entre-vous a déjà noté 100 à un vin?
Je ne notais pas les vins à ce moment là, mais le seul qui à mon goût a mérité un 100 points, c'Est un Haut-Brion 1961 bu en 2011
Re: Semaine du 14 février 2016
Une dégustation en parallèle
Les vins ont été mis en carafe 4 heures avant la dégustation
Saint Emilion : Angélus 2011
La robe est profonde avec un liseré de teinte sanguine. Le nez est crémeux et bien ouvert avec des arômes de cassis écrasé, de cerises noires, de fines épices douces, avec des notes de violettes et de moka. L' attaque est très veloutée, les tannins mûrs sont enrobés par une chair pleine et se trament dans corps dense et ample, très fruité. Puis le vin s'étire dans une finale longue, d'un séduisant veloutée de texture, soutenue, harmonieuse (bonne fraîcheur) et persistante (fruits, épices et notes florales). Noté 17, note plaisir 16,5
Saint Emilion : Pavie Macquin 2011
La robe est profonde, de couleur sanguine à violine au bord du verre. L'olfaction expressive évoque au premier plan les cerises noires mûres, les épices douces, nuancées de notes de baies de sureau, de violettes, de thé fumé et d'une pointe chocolatée. La bouche est veloutée, le vin se développe avec énergie et puissance dans un centre charnu et souligné par des fruits intenses. La finale est longue, autoritaire, tenue par des tannins plus fermes et plus impressifs tout en restant enrobés qui donnent au vin un caractère fougueux. Elle est fraîche et persistante( fruits, épices et fleurs mauves). Note potentielle 16,5/17, note plaisir 16. Le terroir imprime sa marque
Les vins ont été mis en carafe 4 heures avant la dégustation
Saint Emilion : Angélus 2011
La robe est profonde avec un liseré de teinte sanguine. Le nez est crémeux et bien ouvert avec des arômes de cassis écrasé, de cerises noires, de fines épices douces, avec des notes de violettes et de moka. L' attaque est très veloutée, les tannins mûrs sont enrobés par une chair pleine et se trament dans corps dense et ample, très fruité. Puis le vin s'étire dans une finale longue, d'un séduisant veloutée de texture, soutenue, harmonieuse (bonne fraîcheur) et persistante (fruits, épices et notes florales). Noté 17, note plaisir 16,5
Saint Emilion : Pavie Macquin 2011
La robe est profonde, de couleur sanguine à violine au bord du verre. L'olfaction expressive évoque au premier plan les cerises noires mûres, les épices douces, nuancées de notes de baies de sureau, de violettes, de thé fumé et d'une pointe chocolatée. La bouche est veloutée, le vin se développe avec énergie et puissance dans un centre charnu et souligné par des fruits intenses. La finale est longue, autoritaire, tenue par des tannins plus fermes et plus impressifs tout en restant enrobés qui donnent au vin un caractère fougueux. Elle est fraîche et persistante( fruits, épices et fleurs mauves). Note potentielle 16,5/17, note plaisir 16. Le terroir imprime sa marque
Re: Semaine du 14 février 2016
Hier soir on a eu un vin frisant la perfection à mon palais: Le Clos du Caillou La Réserve 2000 . Passé en bouteille anonyme pour enlever les dépôts vers 18h et servi environ trois heures plus tard dans les verre Riedel Bourgogne Grand Cru le vin était tout simplement spectaculaire.
D'une belle couleur rubis foncé tirant sur le pourpre au centre avec un début de décoloration clair au bord du disque, d'une texture assez grasse, la robe parait jeune pour un vin de 15 ans.
Le nez est spectaculaire et évoluera tout au long de la dégustation. Assez marqué par des notes de fruits mûrs et d'herbes provençales avec une touche lardée et réglissée - rappelant que le vin contient pas moins de 40% de syrah-mourvèdre - le profil s'affine peu à peu sur des notes florales intenses, de la cannelle, une touche de kirsch et même une pointe truffée. Le tout est d'une intensité remarquable et suggère un vin épanoui qui n'est pas encore marqué par les arômes tertiaires.
Au palais c'est la joie du millésime solaire qui a été vinifié avec un souci de finesse. Le vin tapisse le palais par une onctuosité équilibrée par des tanins très fins qui ont été assagis par les années, un fruité frais et exaltant parfume le milieu de bouche avant laisser la place à des notes un peu plus solaires (pruneau, gelée de fraise) en rétro-olfaction. L'acidité plutôt basse met en valeur le côté somptueux et exotique du vin sans que l'on ne sente quelque lourdeur que ce soit. La finale en queue de paon fait ressortir la délicatesse de ce vin et elle est souverainement au dessus de la persistance structurelle. Une note plaisir de 100pts pour le sourire qu'il nous laisse, peut-être plutôt un 98pts du côté technique.
D'une belle couleur rubis foncé tirant sur le pourpre au centre avec un début de décoloration clair au bord du disque, d'une texture assez grasse, la robe parait jeune pour un vin de 15 ans.
Le nez est spectaculaire et évoluera tout au long de la dégustation. Assez marqué par des notes de fruits mûrs et d'herbes provençales avec une touche lardée et réglissée - rappelant que le vin contient pas moins de 40% de syrah-mourvèdre - le profil s'affine peu à peu sur des notes florales intenses, de la cannelle, une touche de kirsch et même une pointe truffée. Le tout est d'une intensité remarquable et suggère un vin épanoui qui n'est pas encore marqué par les arômes tertiaires.
Au palais c'est la joie du millésime solaire qui a été vinifié avec un souci de finesse. Le vin tapisse le palais par une onctuosité équilibrée par des tanins très fins qui ont été assagis par les années, un fruité frais et exaltant parfume le milieu de bouche avant laisser la place à des notes un peu plus solaires (pruneau, gelée de fraise) en rétro-olfaction. L'acidité plutôt basse met en valeur le côté somptueux et exotique du vin sans que l'on ne sente quelque lourdeur que ce soit. La finale en queue de paon fait ressortir la délicatesse de ce vin et elle est souverainement au dessus de la persistance structurelle. Une note plaisir de 100pts pour le sourire qu'il nous laisse, peut-être plutôt un 98pts du côté technique.
Olivier Collin- Messages : 2467
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 14 février 2016
2012 Viña Ijalba Graciano Rioja
Vraiment une très belle surprise pour un gros 22$.
Une explosion de fruits rouges dans la bouche (fraise-canneberge).
Une très belle acidité qui amène de la fraicheur et selon mes notes, première fois pour moi 100% Graciano.
Plus complex qu'un Bojo mais quand même beaucoup moins qu'un pinot.
16.5/20 ++ À acheter à coup de 6
Vraiment une très belle surprise pour un gros 22$.
Une explosion de fruits rouges dans la bouche (fraise-canneberge).
Une très belle acidité qui amène de la fraicheur et selon mes notes, première fois pour moi 100% Graciano.
Plus complex qu'un Bojo mais quand même beaucoup moins qu'un pinot.
16.5/20 ++ À acheter à coup de 6
Invité- Invité
Re: Semaine du 14 février 2016
Tiens, je suis moi aussi tombé sur un vin presque parfait ce week-end:
Comtes Lafon, Meursault premier cru Charmes 2009
Ouvert et épaulé environ trois heures avant d'être servi seul. Un nez superbe au grillé très fin évoquant des notes salines saisissantes suivies d'arômes de fleur, de pêche blanche et un léger fond exotique qui vient du millésime. Touché magnifique par sa matière à la fois riche et tendue. beaucoup de fraîcheur et, surtout, cette dichotomie poids/aérien renversante. Finale royale, délicate et d'une persistance kilométrique. Grande bouteille. J'ai de plus en plus tendance à croire Patrick Essa à l'effet l'on trouve de grandes réussites dans ce millésime assez solaire et ayant parfois donné des vins en surmaturité. À suivre... 19/20
Comtes Lafon, Meursault premier cru Charmes 2009
Ouvert et épaulé environ trois heures avant d'être servi seul. Un nez superbe au grillé très fin évoquant des notes salines saisissantes suivies d'arômes de fleur, de pêche blanche et un léger fond exotique qui vient du millésime. Touché magnifique par sa matière à la fois riche et tendue. beaucoup de fraîcheur et, surtout, cette dichotomie poids/aérien renversante. Finale royale, délicate et d'une persistance kilométrique. Grande bouteille. J'ai de plus en plus tendance à croire Patrick Essa à l'effet l'on trouve de grandes réussites dans ce millésime assez solaire et ayant parfois donné des vins en surmaturité. À suivre... 19/20
Invité- Invité
Re: Semaine du 14 février 2016
PhilippeGingras a écrit:2012 Viña Ijalba Graciano Rioja
Vraiment une très belle surprise pour un gros 22$.
Une explosion de fruits rouges dans la bouche (fraise-canneberge).
Une très belle acidité qui amène de la fraicheur et selon mes notes, première fois pour moi 100% Graciano.
Plus complex qu'un Bojo mais quand même beaucoup moins qu'un pinot.
16.5/20 ++ À acheter à coup de 6
J'ai bien aimé, également.
Invité- Invité
Re: Semaine du 14 février 2016
Patrick Désy a écrit:Tiens, je suis moi aussi tombé sur un vin presque parfait ce week-end:
Comtes Lafon, Meursault premier cru Charmes 2009
Ouvert et épaulé environ trois heures avant d'être servi seul. Un nez superbe au grillé très fin évoquant des notes salines saisissantes suivies d'arômes de fleur, de pêche blanche et un léger fond exotique qui vient du millésime. Touché magnifique par sa matière à la fois riche et tendue. beaucoup de fraîcheur et, surtout, cette dichotomie poids/aérien renversante. Finale royale, délicate et d'une persistance kilométrique. Grande bouteille. J'ai de plus en plus tendance à croire Patrick Essa à l'effet l'on trouve de grandes réussites dans ce millésime assez solaire et ayant parfois donné des vins en surmaturité. À suivre... 19/20
Un Genevrières 2009 mercredi dernier.....plus que décevant. Fort surpris d ailleurs.
Natacha et Vincent croyaient à un vin à base de sauvignon! Pourtant d'excellents dégustateurs.
Je demeure sur mes impressions sur 2009. Je préfère, en blanc, nettement 2008 et 2010.
_________________
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Michel Therrien- Messages : 9890
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 60
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 14 février 2016
Michel Therrien a écrit:Patrick Désy a écrit:Tiens, je suis moi aussi tombé sur un vin presque parfait ce week-end:
Comtes Lafon, Meursault premier cru Charmes 2009
Ouvert et épaulé environ trois heures avant d'être servi seul. Un nez superbe au grillé très fin évoquant des notes salines saisissantes suivies d'arômes de fleur, de pêche blanche et un léger fond exotique qui vient du millésime. Touché magnifique par sa matière à la fois riche et tendue. beaucoup de fraîcheur et, surtout, cette dichotomie poids/aérien renversante. Finale royale, délicate et d'une persistance kilométrique. Grande bouteille. J'ai de plus en plus tendance à croire Patrick Essa à l'effet l'on trouve de grandes réussites dans ce millésime assez solaire et ayant parfois donné des vins en surmaturité. À suivre... 19/20
Un Genevrières 2009 mercredi dernier.....plus que décevant. Fort surpris d ailleurs.
Natacha et Vincent croyaient à un vin à base de sauvignon! Pourtant d'excellents dégustateurs.
Je demeure sur mes impressions sur 2009. Je préfère, en blanc, nettement 2008 et 2010.
Bu avec Luc Rodrigue qui, sauf erreur, partage mes impressions.
Traitement avant service différent? Moins bonne bouteille? Jour fruit/fleur Vs. jour racine/feuille?
Cela dit, j'ai moi aussi tendance à préférer 2010 et 2008 (quand pas de prémox)
Invité- Invité
Re: Semaine du 14 février 2016
Cécile Tremblay Chambolle-Musigny 1er Cru Les Feusselottes 2006
Un nez subtil et complexe, avec des herbes grillées.
C'est fougueux, racé, plutôt puissant pour un Chambolle, mais raffiné, assez austère. Il me montre pas beaucoup de fruit (le millésime), ni gourmandise, mais un côté envoûtant, assez profond, qui m'y fait revenir sans cesse. Pas très charmeur, mais intriguant et complexe. 91 pts
Château Doisy-Védrines Sauternes 2011
Joli nez exotique, d'abricots. Bouche d'une belle concentration, assez riche avec une belle acidité, on sent un beau millésime, le vin possède une précision remarquable. Excellent. 92 pts
Un nez subtil et complexe, avec des herbes grillées.
C'est fougueux, racé, plutôt puissant pour un Chambolle, mais raffiné, assez austère. Il me montre pas beaucoup de fruit (le millésime), ni gourmandise, mais un côté envoûtant, assez profond, qui m'y fait revenir sans cesse. Pas très charmeur, mais intriguant et complexe. 91 pts
Château Doisy-Védrines Sauternes 2011
Joli nez exotique, d'abricots. Bouche d'une belle concentration, assez riche avec une belle acidité, on sent un beau millésime, le vin possède une précision remarquable. Excellent. 92 pts
Yves Martineau- Messages : 8142
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 février 2016
Olivier Collin a écrit:Hier soir on a eu un vin frisant la perfection à mon palais: Le Clos du Caillou La Réserve 2000 . Passé en bouteille anonyme pour enlever les dépôts vers 18h et servi environ trois heures plus tard dans les verre Riedel Bourgogne Grand Cru le vin était tout simplement spectaculaire.
D'une belle couleur rubis foncé tirant sur le pourpre au centre avec un début de décoloration clair au bord du disque, d'une texture assez grasse, la robe parait jeune pour un vin de 15 ans.
Le nez est spectaculaire et évoluera tout au long de la dégustation. Assez marqué par des notes de fruits mûrs et d'herbes provençales avec une touche lardée et réglissée - rappelant que le vin contient pas moins de 40% de syrah-mourvèdre - le profil s'affine peu à peu sur des notes florales intenses, de la cannelle, une touche de kirsch et même une pointe truffée. Le tout est d'une intensité remarquable et suggère un vin épanoui qui n'est pas encore marqué par les arômes tertiaires.
Au palais c'est la joie du millésime solaire qui a été vinifié avec un souci de finesse. Le vin tapisse le palais par une onctuosité équilibrée par des tanins très fins qui ont été assagis par les années, un fruité frais et exaltant parfume le milieu de bouche avant laisser la place à des notes un peu plus solaires (pruneau, gelée de fraise) en rétro-olfaction. L'acidité plutôt basse met en valeur le côté somptueux et exotique du vin sans que l'on ne sente quelque lourdeur que ce soit. La finale en queue de paon fait ressortir la délicatesse de ce vin et elle est souverainement au dessus de la persistance structurelle. Une note plaisir de 100pts pour le sourire qu'il nous laisse, peut-être plutôt un 98pts du côté technique.
Merci pour ce CR intriguant Olivier.
Veux-tu dire que tu es un bourguignol "undercover" (ie: les verres)?
Stéphanie Chénier- Messages : 2260
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 14 février 2016
Stéphanie Chénier a écrit:
Merci pour ce CR intriguant Olivier.
Veux-tu dire que tu es un bourguignol "undercover" (ie: les verres)?
je suis responsable pour les verres!
J'ai testé les deux premiers Châteauneuf dans trois verres différents de Riedel, soit Ouverture, Nebbiolo et Bourgogne Grand Cru. À ma grande surprise, c'est ce dernier qui exaltait le mieux les arômes, le pire étant le Nebbiolo qui faisait ressortir l'alcool. Philippe Demers qui passait par là avant souper peut en témoigner de même que Lucie, verdict unanime!
Cr à venir pour les vins.
Yves Martineau- Messages : 8142
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 février 2016
Yves Martineau a écrit:....... Philippe Demers qui passait par là avant souper peut en témoigner de même que Lucie, verdict unanime!
......qui passait par là...........en même temps qu'un producteur castelneuvois s'eut assit à notre table.
Belle histoire!
_________________
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Michel Therrien- Messages : 9890
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 60
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 14 février 2016
Yves Martineau a écrit:Cécile Tremblay Chambolle-Musigny 1er Cru Les Feusselottes 2006
Un nez subtil et complexe, avec des herbes grillées.
C'est fougueux, racé, plutôt puissant pour un Chambolle, mais raffiné, assez austère. Il me montre pas beaucoup de fruit (le millésime), ni gourmandise, mais un côté envoûtant, assez profond, qui m'y fait revenir sans cesse. Pas très charmeur, mais intriguant et complexe. 91 pts
Merci pour le CR Yves.
Si quelqu'un a des Feusselottes de différents producteurs, je cherche des bouteilles pour l'anniversaire d'un ami...
PM please...
Frederik Boivin- Messages : 1943
Date d'inscription : 02/06/2009
Age : 49
Localisation : montréal
Re: Semaine du 14 février 2016
Michel Therrien a écrit:Yves Martineau a écrit:....... Philippe Demers qui passait par là avant souper peut en témoigner de même que Lucie, verdict unanime!
......qui passait par là...........en même temps qu'un producteur castelneuvois s'eut assit à notre table.
Belle histoire!
Pffff, dans l'champs!
Philippe est passé avant le souper et n'a pas pu rester pour voir Fabrice, il laissait sa bouteille de Ch9 2012 pour que Sir Collin la ramasse.
Yves Martineau- Messages : 8142
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 février 2016
Joue de veau braisée à la bourguignonne sur purée de topinambours et:
Domaine Denis Mortet Gevrey-Chambertin 1er cru 2011
J'ai peine à croire que c'est un 2011. Non pas que je n'ai pas aimé les autres vins de ce millésime difficile, mais il y a eu beaucoup de manque de maturité et d'arômes de verdure.
Ici, on est dans le fruit croquant, tant au nez qu'en bouche. Un pointe de liqueur de cassis en finale et le tour est joué. Je croyais à la vendange entière mais sur le site du vigneron on parle d'égrappage à 100% mais de vinification en baies entières (donc non écrasées): serait-ce un hybride entre un vin égrappé habituel et un vin 100% VE? C'est très beau.
Je sens dans les archives des reproches à l'égard de Denis Mortet: est-ce en raison du prix (ce qui est compréhensible) ou y a-t-il autre chose?
Stéphanie Chénier- Messages : 2260
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 14 février 2016
Stéphanie Chénier a écrit:
Joue de veau braisée à la bourguignonne sur purée de topinambours et:
Domaine Denis Mortet Gevrey-Chambertin 1er cru 2011
J'ai peine à croire que c'est un 2011. Non pas que je n'ai pas aimé les autres vins de ce millésime difficile, mais il y a eu beaucoup de manque de maturité et d'arômes de verdure.
Ici, on est dans le fruit croquant, tant au nez qu'en bouche. Un pointe de liqueur de cassis en finale et le tour est joué. Je croyais à la vendange entière mais sur le site du vigneron on parle d'égrappage à 100% mais de vinification en baies entières (donc non écrasées): serait-ce un hybride entre un vin égrappé habituel et un vin 100% VE? C'est très beau.
Je sens dans les archives des reproches à l'égard de Denis Mortet: est-ce en raison du prix (ce qui est compréhensible) ou y a-t-il autre chose?
Depuis la reprise par le fils Arnaud suite à la mort tragique du père en janvier 2006, les vins ont énormément gagné en finesse tout en conservant le côté dense et profond qui a fait la renommée du domaine, mais avec le côté parfois dur (VE) et sur-extrait que l'on pouvait reprocher à Denis. N'en reste pas moins que les 1999 et 2002 que j'ai éclusé récemment étaient splendides! Un domaine dont je continue d'acheter les vins.
Invité- Invité
Re: Semaine du 14 février 2016
Tous les vins de Mortet que j'ai goûté étaient très bons... et très chers ! De mon côté, le prix est vraiment prohibitif.
Sébastien Desforges- Messages : 406
Date d'inscription : 25/07/2012
Age : 37
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