Semaine du 13 décembre 2015
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Yves Martineau
Michelle Champagne
Patrick Essa
Frederick Blais
Alain Roy
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Semaine du 13 décembre 2015
En verticale, Les Joyeuses 2003 (40$ en 2008) et les Joyeuses 2009 (45$ en 2011), Ladoix 1er cru, Michel Mallard.
Robe 09 d'un rubis étincelant, écarlate, moyennement dense et net. Robe 03 d'un rubis plus sombre, grenat en son centre, légèrement briqué au pourtour, moyennement dense et net. La différence d'âge se voit à l'oeil.
Bouquet 03 un peu puant (fuel ?), épicé, complexe. Commence à s'oxyder le lendemain (tomate), avec encore du beau fruit rouge cuit et du bois avenant. Bouquet 09 léger, raffiné. Grande fraîcheur encore le lendemain. Les baies, bien rouges, sont plutôt natures (pas dans le sens vin nature cib...), également, arômes de sucre et d'épices douces, peu ou pas d'élevage, ça pinotte frais en masse.
Bouche 03 austère, aride en premier lieu. Mais il devient à la longue mon favori pour son harmonie, sa rondeur, sa sagesse acquise par le temps alors que l'autre est encore sur le party. Sauf qu'il a voulu suivre le plus jeune dans sa défonce et il en paiera le prix le lendemain ! Bouche 09 miam, full fruitée, un peu insolente, festive. Le lendemain elle gagne beaucoup en finesse (elle a eu une bonne jase avec le vieux tard dans la nuit) tandis que ce dernier, fier hier, agonise aujourd'hui. Texture comme une caresse, un fruit tout doux, rien n'accroche, un pur délice.
Ladoix donc, plutôt à son top jeune qu'à l'âge mûr ?
Robe 09 d'un rubis étincelant, écarlate, moyennement dense et net. Robe 03 d'un rubis plus sombre, grenat en son centre, légèrement briqué au pourtour, moyennement dense et net. La différence d'âge se voit à l'oeil.
Bouquet 03 un peu puant (fuel ?), épicé, complexe. Commence à s'oxyder le lendemain (tomate), avec encore du beau fruit rouge cuit et du bois avenant. Bouquet 09 léger, raffiné. Grande fraîcheur encore le lendemain. Les baies, bien rouges, sont plutôt natures (pas dans le sens vin nature cib...), également, arômes de sucre et d'épices douces, peu ou pas d'élevage, ça pinotte frais en masse.
Bouche 03 austère, aride en premier lieu. Mais il devient à la longue mon favori pour son harmonie, sa rondeur, sa sagesse acquise par le temps alors que l'autre est encore sur le party. Sauf qu'il a voulu suivre le plus jeune dans sa défonce et il en paiera le prix le lendemain ! Bouche 09 miam, full fruitée, un peu insolente, festive. Le lendemain elle gagne beaucoup en finesse (elle a eu une bonne jase avec le vieux tard dans la nuit) tandis que ce dernier, fier hier, agonise aujourd'hui. Texture comme une caresse, un fruit tout doux, rien n'accroche, un pur délice.
Ladoix donc, plutôt à son top jeune qu'à l'âge mûr ?
Alain Roy- Messages : 3462
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Buisson Charles Pommard en Chiveaux 2010 : Couleur rubis/rosé translucide à faible saturation, contour presque translucide. Joli nez qui prend un peu de temps afin de bien s'exprimer, la réduction est présente au départ. Après 15-20mins les notes florales, petits fruits acidulés, vieux bois, résine s'apprivoisent pour donner un bouquet complet, fin et précis. En bouche c'est fin à l'attaque, sur le fruit, milieu de bouche délicat, on travaille sur la précision avant l'amplitude, le tout se dépose délicatement et se déploie lentement pour nous laisser une palette aromatique finement ciselé sur des étages de saveurs. Finale en harmonie, la palette aromatique se rejoint pour finir le tout en beauté. Pas le plus intense, pas le plus long, pas le plus concentré, mais c'est simplement bien orchestré d'un bout à l'autre en pureté. En plein ce que j'avais le gout de boire ce soir! 17/20+ à revoir dans 5 ans je dirais.
Frederick Blais- Messages : 2996
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Bon, Frédérick, j'apprécie souvent tes explications donc je vais tenter de profiter de ton talent: réduction au nez, je vois ça souvent dans les cr... de quossé ? Je ne connais pas ça. C'est la réduction de quoi ? Ou ça veut dire que ça sent quoi, car ce terme semble s'appliquer au bouquet seulement ? Ou encore, à quoi ce terme fait-il référence ? Merci Frédérick...si tu as un peu de temps pour me répondre
Alain Roy- Messages : 3462
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Pas toujours évident de partir et d'expliquer, mais voici ma compréhension.
La réduction est un terme qui pourrait exprimer la souffrance d'un vin par son manque d'oxygène à différentes étapes de sa vie. L'exemple extrême serait un vin qui ne voit jamais d'oxygène durant sa fabrication, souvent des vins de masses embouteillés avec Twist Cap.
Mais bref, il y a moyen de diminuer ou contrôler l'apport et l'effet de l'oxygène durant la macération, la fermentation, l'élevage et l'embouteillage. On peut ajouter du souffre à différentes étapes pour protéger le vin, avoir des cuves plus ouvertes que d'autres, ajouter un gaz à la surface du vin pour éviter son contact avec l'oxygène, faire du remontage agressif ou très limité. Ensuite on peut élever le vin en inox ou cuve de bois de différente grandeur qui ont tous un impact sur l'apport en oxygène sur un vin.
Au final, dans notre verre, je le remarque plus au nez qu'en bouche. Des arômes de fumé, grillé, buche du lendemain de feu qui peut se mélanger avec un côté minéral. Il y a clairement une réduction du au souffre qui sera dominé à mon avis par un côté allumette qui vient de partir en flamme. Mais dernièrement j'ai vu des vins avec un apport de souffre vraiment faible qui avait ses caractéristiques ce qui m'a convaincu que des odeurs de réductions n'étaient pas nécessairement liés au souffre ajouté ou au souffre libre dans le vin. Leroy est un exemple frappant en jeunesse mais malheureusement difficile à déguster pour se faire une idée.
Une façon de savoir si cette odeur est lié à la réduction, plus le vin s'ouvre plus cette odeur disparaîtra.
Au laboratoire Niepoort cette année, j'ai dégusté un vin dont la fermentation était individuelle pour chaque baie et le vin puait la réduction! On l'a surnommé le Clos des Craps.
J'ai essayé de voir rapidement sur google si je trouvais une information complémentaire ou une définition qui rejoignais ma vision mais rien de très concret à mon avis... sinon ceci jusqu'à un certain point.
http://www.dico-du-vin.com/r/reduction-vinification/
La réduction est un terme qui pourrait exprimer la souffrance d'un vin par son manque d'oxygène à différentes étapes de sa vie. L'exemple extrême serait un vin qui ne voit jamais d'oxygène durant sa fabrication, souvent des vins de masses embouteillés avec Twist Cap.
Mais bref, il y a moyen de diminuer ou contrôler l'apport et l'effet de l'oxygène durant la macération, la fermentation, l'élevage et l'embouteillage. On peut ajouter du souffre à différentes étapes pour protéger le vin, avoir des cuves plus ouvertes que d'autres, ajouter un gaz à la surface du vin pour éviter son contact avec l'oxygène, faire du remontage agressif ou très limité. Ensuite on peut élever le vin en inox ou cuve de bois de différente grandeur qui ont tous un impact sur l'apport en oxygène sur un vin.
Au final, dans notre verre, je le remarque plus au nez qu'en bouche. Des arômes de fumé, grillé, buche du lendemain de feu qui peut se mélanger avec un côté minéral. Il y a clairement une réduction du au souffre qui sera dominé à mon avis par un côté allumette qui vient de partir en flamme. Mais dernièrement j'ai vu des vins avec un apport de souffre vraiment faible qui avait ses caractéristiques ce qui m'a convaincu que des odeurs de réductions n'étaient pas nécessairement liés au souffre ajouté ou au souffre libre dans le vin. Leroy est un exemple frappant en jeunesse mais malheureusement difficile à déguster pour se faire une idée.
Une façon de savoir si cette odeur est lié à la réduction, plus le vin s'ouvre plus cette odeur disparaîtra.
Au laboratoire Niepoort cette année, j'ai dégusté un vin dont la fermentation était individuelle pour chaque baie et le vin puait la réduction! On l'a surnommé le Clos des Craps.
J'ai essayé de voir rapidement sur google si je trouvais une information complémentaire ou une définition qui rejoignais ma vision mais rien de très concret à mon avis... sinon ceci jusqu'à un certain point.
http://www.dico-du-vin.com/r/reduction-vinification/
Frederick Blais- Messages : 2996
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Frédérick, je n'essaie jamais de débattre sur les évaluations que l'on fait de mes vins car ce n'est, je le crois, simplement pas objectif. Nous sommes trop près de nos crus pour les appréhender sous un angle neutre. Ceci posé j'ai dégusté ce vin il y a peu et je suis sidéré par la conformité de tes ressentis avec les miens. Je passe sur l'évaluation qualitative pure mais vraiment ce que tu décrits dans l'olfaction et la dégustation recoupe en plein mes souvenirs. Ce vin rubis clair est effectivement finement réduit/grillé à l'ouverture et son équilibre est tel que tu le décrits...Respect.
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Merci Patrick c'est apprécié.
Frederick Blais- Messages : 2996
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Merci Frédérick
Alain Roy- Messages : 3462
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Ma coloc française arrive avec ce vin qu'elle veut offrir à quelqu'un lors de son retour en France pour les fêtes et veut avoir mon avis. De suite je lui pète sa balloune: vin rouge québécois (préjugé, je l'avoue) ? Hein, du pinot noir ??? Je savais pas ça poussait icitte ça ! La petite vlimeuse, elle a réussi à piquer ma curiosité !
Pinot noir Reserve 2012, domaine les Brome, Léon Courville, 26$.
Carafé 3 heures. Joli rubis clair et peu dense. Le bouquet est subtil, timide, d'un fruité noir cuit, des relents de caramel également, plus un petit quelque chose d'intrigant. L'air, par la suite, le fait se renfrogner ! En bouche, sincèrement la texture est très belle, soyeuse, veloutée, tendre. La suite est peu jasante, voire plate: peu ou pas de fruit, une petite tension, oui, agréable, et quelques amers en finale. S'il était vraiment plus sucré, ce serait un bon choix pour le party de bureau de Philippe G., mais au moins il a la qualité de ne pas l'être (pas Philippe G. mais sucré !) ! En conclusion, hormis la texture, vraiment peu de caractère dans ce vin, il n'arrive pas à s'affirmer: maudit Québécois ! Mais je le préfère quand même au Collioure du maudit Français
Pinot noir Reserve 2012, domaine les Brome, Léon Courville, 26$.
Carafé 3 heures. Joli rubis clair et peu dense. Le bouquet est subtil, timide, d'un fruité noir cuit, des relents de caramel également, plus un petit quelque chose d'intrigant. L'air, par la suite, le fait se renfrogner ! En bouche, sincèrement la texture est très belle, soyeuse, veloutée, tendre. La suite est peu jasante, voire plate: peu ou pas de fruit, une petite tension, oui, agréable, et quelques amers en finale. S'il était vraiment plus sucré, ce serait un bon choix pour le party de bureau de Philippe G., mais au moins il a la qualité de ne pas l'être (pas Philippe G. mais sucré !) ! En conclusion, hormis la texture, vraiment peu de caractère dans ce vin, il n'arrive pas à s'affirmer: maudit Québécois ! Mais je le préfère quand même au Collioure du maudit Français
Alain Roy- Messages : 3462
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Alain Roy a écrit:Ma coloc française arrive avec ce vin qu'elle veut offrir à quelqu'un lors de son retour en France pour les fêtes et veut avoir mon avis. De suite je lui pète sa balloune: vin rouge québécois (préjugé, je l'avoue) ? Hein, du pinot noir ??? Je savais pas ça poussait icitte ça ! La petite vlimeuse, elle a réussi à piquer ma curiosité !
Pinot noir Reserve 2012, domaine les Brome, Léon Courville, 26$.
Carafé 3 heures. Joli rubis clair et peu dense. Le bouquet est subtil, timide, d'un fruité noir cuit, des relents de caramel également, plus un petit quelque chose d'intrigant. L'air, par la suite, le fait se renfrogner ! En bouche, sincèrement la texture est très belle, soyeuse, veloutée, tendre. La suite est peu jasante, voire plate: peu ou pas de fruit, une petite tension, oui, agréable, et quelques amers en finale. S'il était vraiment plus sucré, ce serait un bon choix pour le party de bureau de Philippe G., mais au moins il a la qualité de ne pas l'être (pas Philippe G. mais sucré !) ! En conclusion, hormis la texture, vraiment peu de caractère dans ce vin, il n'arrive pas à s'affirmer: maudit Québécois ! Mais je le préfère quand même au Collioure du maudit Français
Aye mon party était chez Fibo cuisine moléculaire dans le vieux zzzzzz
Place sympa pour un parti , bouffe ordinaire et drink sympatoche !
Pour le vin il était rouge ou blanc dans le coin du Portugal
Invité- Invité
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Alain Roy a écrit:Ma coloc française arrive avec ce vin qu'elle veut offrir à quelqu'un lors de son retour en France pour les fêtes et veut avoir mon avis. De suite je lui pète sa balloune: vin rouge québécois (préjugé, je l'avoue) ? Hein, du pinot noir ??? Je savais pas ça poussait icitte ça ! La petite vlimeuse, elle a réussi à piquer ma curiosité !
Pinot noir Reserve 2012, domaine les Brome, Léon Courville, 26$.
Carafé 3 heures. Joli rubis clair et peu dense. Le bouquet est subtil, timide, d'un fruité noir cuit, des relents de caramel également, plus un petit quelque chose d'intrigant. L'air, par la suite, le fait se renfrogner ! En bouche, sincèrement la texture est très belle, soyeuse, veloutée, tendre. La suite est peu jasante, voire plate: peu ou pas de fruit, une petite tension, oui, agréable, et quelques amers en finale. S'il était vraiment plus sucré, ce serait un bon choix pour le party de bureau de Philippe G., mais au moins il a la qualité de ne pas l'être (pas Philippe G. mais sucré !) ! En conclusion, hormis la texture, vraiment peu de caractère dans ce vin, il n'arrive pas à s'affirmer: maudit Québécois ! Mais je le préfère quand même au Collioure du maudit Français
Pinot noir réserve: je crois rêver....je ne sais pas pour le vin mais je sais que les québécois font de la très bonne bière. Je pense, en particulier, à la bière du Trou du Diable qui est fabriqué dans mon coin de pays. De plus, les étiquettes sont très jolies.
"Son nom provient d’une croyance folklorique associé à la formation géologique en forme de «chaudron», se trouvant dans les chutes de Shawinigan. Selon la légende, le Diable a trouvé demeure, il y a bien longtemps dans cette caverne sans fond, au pied des chutes, abrité dès lors par un immense et éternel remous. En cet endroit, il avait trouvé tant la tranquillité, la détente, que l’occasion de s’enivrer et de festoyer." (Info sur le site).
Voici un cadeau "exotique" pour ton amie....
Michelle Champagne- Messages : 3087
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Je suis bien d'accord avec toi ! Cadeau exotique du Québec, tout sauf du vin rouge (un préjugé, je l'assume...)
C'est pour son oncle et il est Anglais qu'elle m'apprend: ouf, ça va être parfait avec un Fish'n'Chips ! Elle m'a aussi avoué qu'elle préférait le maudit Québécois au maudit Français ah ah !
C'est pour son oncle et il est Anglais qu'elle m'apprend: ouf, ça va être parfait avec un Fish'n'Chips ! Elle m'a aussi avoué qu'elle préférait le maudit Québécois au maudit Français ah ah !
Alain Roy- Messages : 3462
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Château Montrose 1999, St-Estèphe 2ième GCC, acheté en 2004, 75$.
Un nez fumé, de cassis noir. Le vin est droit et austère, c'est typé, de bonne longueur, mais les tanins sont un peu rugueux. Encore jeune, il est serré et sans doute à quelques années de la maturité. N'empêche, on aimerait davantage de fruit sur cette structure et un peu plus de charme.
Le Montrose le moins intéressant entre 1999 à 2005...Dans les millésimes moyens ou bons, 2001 et 2004 m'ont paru mieux réussis.
Un nez fumé, de cassis noir. Le vin est droit et austère, c'est typé, de bonne longueur, mais les tanins sont un peu rugueux. Encore jeune, il est serré et sans doute à quelques années de la maturité. N'empêche, on aimerait davantage de fruit sur cette structure et un peu plus de charme.
Le Montrose le moins intéressant entre 1999 à 2005...Dans les millésimes moyens ou bons, 2001 et 2004 m'ont paru mieux réussis.
Alain Roy- Messages : 3462
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Alain Roy a écrit:Château Montrose 1999, St-Estèphe 2ième GCC, acheté en 2004, 75$.
Un nez fumé, de cassis noir. Le vin est droit et austère, c'est typé, de bonne longueur, mais les tanins sont un peu rugueux. Encore jeune, il est serré et sans doute à quelques années de la maturité. N'empêche, on aimerait davantage de fruit sur cette structure et un peu plus de charme.
Le Montrose le moins intéressant entre 1999 à 2005...Dans les millésimes moyens ou bons, 2001 et 2004 m'ont paru mieux réussis.
coquin!
Yves Martineau- Messages : 8409
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Bravo Yves ! En créant cet imposture je me sens sentais comme un schizo, je pouffais de rire tout seul ! Le bon cr (le mien !) à venir demain
Alain Roy- Messages : 3462
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 13 décembre 2015
J'aurais du attendre pour tester si les autres s'en apercevaient mais je riais tellement!!
Yves Martineau- Messages : 8409
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Très drôle en effet!! Je ne pense pas que je m'en serais aperçu, mais j'aurais trouvé le CR un peu drab pour Alain
Frederick Blais- Messages : 2996
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Pour faire écho à cette discussion: https://www.lapaulee-enligne.com/t3855-bulles-vous-buvez-quoi
Avec des amis hier soir, j’ai ouvert le Brut Classic (sic) de Deutz et l’extra-brut 2002 de Fleury … et il n’y a pas eu photo! Le Deutz est convenu, simple, généreusement dosé, alors que le Fleury, qui pourrait être plus fin, s’est montré puissant et vigoureux, plutôt complexe et d’une excellente longueur. Je ne comprends pas le classement de la RVF avec ce Deutz et ça me semble à des années-lumière (j’exagère un peu) du BSA de Pol Roger (qui demeure ma référence en la matière).
Avec des amis hier soir, j’ai ouvert le Brut Classic (sic) de Deutz et l’extra-brut 2002 de Fleury … et il n’y a pas eu photo! Le Deutz est convenu, simple, généreusement dosé, alors que le Fleury, qui pourrait être plus fin, s’est montré puissant et vigoureux, plutôt complexe et d’une excellente longueur. Je ne comprends pas le classement de la RVF avec ce Deutz et ça me semble à des années-lumière (j’exagère un peu) du BSA de Pol Roger (qui demeure ma référence en la matière).
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8739
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 13 décembre 2015
E hum, un peu de sérieux...
Château Montrose 1999, St-Estèphe 2ième GCC, acheté en 2004, 75$.
Sang de boeuf et odeur de cul ! Je recommence... Grenat très bien soutenu, légèrement brouille, pas du tout tuilé, à l'oeil donc c'est loin d'être un p'tit vieux de 16 ans, mais c'est pas un p'tit jeune non plus car la robe est sérieuse !
Bouquet qui s'exprime sans gêne: puant comme un bon bordelais ! Mais qui pue avec élégance...Un peu de booze donc, mais aussi beaucoup de fruits confits, des épices pik, je n'y goûte pas, le bouquet me fascine, j'y reviens continuellement. Fruits, beaucoup, sous-bois (des Laurentides), vanille, infusion de branches (ou mine de crayon ?). J'ai hâte d'y goûter mais en même temps j'ai peur car j'entretiens une relation amour-haine avec Mister Bordeaux. Allez !
Oh yeah...un vin abouti ? Yvan ne serait pas d'accord, trop jeune il est ! Pour moi, ouais ! Complexe, beaucoup de caractère, viril et aristocrate. Body d'enfer à 16 ans, frais, souple, plein de fruits, mûr, finale longue en amers nobles, et encore du fruits. Il va accoter sans problème les rognons d'agneau.
Le lendemain: encore bien en selle, quoiqu'il il ait perdu un peu de fruits et gagné en austérité ! J'aime ça, mais je dois me rendre à l'évidence: le bordelais m'émeut assez rarement...C'est pas tout le monde qui peut se payer des Margaux et Mouton Rothschild de ce monde ouh ouh ! (pas rapport ce commentaire...) Je suis content tout de même d'avoir quelques quilles de quelques millésimes de ce fameux réputé Montrose, mais à plus de 100, 150, 200$ , il fait partie de ma catégorie "plus jamais je n'achèterai ce vin " ! De toute façon, c'est personnel, je n'achète plus vraiment de vins bordelais...Vive les bourgognes villages à 100 piasses !
Château Montrose 1999, St-Estèphe 2ième GCC, acheté en 2004, 75$.
Sang de boeuf et odeur de cul ! Je recommence... Grenat très bien soutenu, légèrement brouille, pas du tout tuilé, à l'oeil donc c'est loin d'être un p'tit vieux de 16 ans, mais c'est pas un p'tit jeune non plus car la robe est sérieuse !
Bouquet qui s'exprime sans gêne: puant comme un bon bordelais ! Mais qui pue avec élégance...Un peu de booze donc, mais aussi beaucoup de fruits confits, des épices pik, je n'y goûte pas, le bouquet me fascine, j'y reviens continuellement. Fruits, beaucoup, sous-bois (des Laurentides), vanille, infusion de branches (ou mine de crayon ?). J'ai hâte d'y goûter mais en même temps j'ai peur car j'entretiens une relation amour-haine avec Mister Bordeaux. Allez !
Oh yeah...un vin abouti ? Yvan ne serait pas d'accord, trop jeune il est ! Pour moi, ouais ! Complexe, beaucoup de caractère, viril et aristocrate. Body d'enfer à 16 ans, frais, souple, plein de fruits, mûr, finale longue en amers nobles, et encore du fruits. Il va accoter sans problème les rognons d'agneau.
Le lendemain: encore bien en selle, quoiqu'il il ait perdu un peu de fruits et gagné en austérité ! J'aime ça, mais je dois me rendre à l'évidence: le bordelais m'émeut assez rarement...C'est pas tout le monde qui peut se payer des Margaux et Mouton Rothschild de ce monde ouh ouh ! (pas rapport ce commentaire...) Je suis content tout de même d'avoir quelques quilles de quelques millésimes de ce fameux réputé Montrose, mais à plus de 100, 150, 200$ , il fait partie de ma catégorie "plus jamais je n'achèterai ce vin " ! De toute façon, c'est personnel, je n'achète plus vraiment de vins bordelais...Vive les bourgognes villages à 100 piasses !
Alain Roy- Messages : 3462
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Pour faire écho à cette discussion: https://www.lapaulee-enligne.com/t3855-bulles-vous-buvez-quoi
Avec des amis hier soir, j’ai ouvert le Brut Classic (sic) de Deutz et l’extra-brut 2002 de Fleury … et il n’y a pas eu photo! Le Deutz est convenu, simple, généreusement dosé, alors que le Fleury, qui pourrait être plus fin, s’est montré puissant et vigoureux, plutôt complexe et d’une excellente longueur. Je ne comprends pas le classement de la RVF avec ce Deutz et ça me semble à des années-lumière (j’exagère un peu) du BSA de Pol Roger (qui demeure ma référence en la matière).
Bon ben là c'est sûr, je vais essayer le 2002 !
Alain Roy- Messages : 3462
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Deux vins dégustés lors d'un salon
Châteauneuf du Pape : Beaucastel (blanc) 2014
La robe offre une teinte jaune, avec des reflets de couleur or léger. Le nez est expressif avec des arômes de fruits jaunes (abricots), d'oranges, d'anis, de fleurs séchées, et des notes d'épices et de miel. L'attaque est généreuse et haute, la vin se déploie riche et bien en chair dans un centre un peu rondelet agrémenté de fruits épicés . La finale est pleine un peu plus tonique, d'une bonne persistance aromatique ( fruits, fleurs, épices et miel) . Noté 15 sur cette bouteille .
Châteauneuf du Pape : Beaucastel (rouge) 2012
La robe est soutenue à assez profonde, de couleur sanguine à violine. L'olfaction, nette et élégante évoque les cerises légèrement kirschées, le cassis, la boite à épices, avec des notes florales, d'herbes aromatiques ( laurier), et de léger chocolat. La bouche est élégante, les tannins mûrs et fins sont habillés par une chair bien formée et se trament dans un corps dense et concentré, d'un séduisant velouté de texture rehaussé de fruits finement épicés. La finale est longue, bien tenue par des tanins élégants et enrobés, harmonieuse pure et très persistante ( fruits, épices, notes florales). Une réussite. Noté 17/17,5
Châteauneuf du Pape : Beaucastel (blanc) 2014
La robe offre une teinte jaune, avec des reflets de couleur or léger. Le nez est expressif avec des arômes de fruits jaunes (abricots), d'oranges, d'anis, de fleurs séchées, et des notes d'épices et de miel. L'attaque est généreuse et haute, la vin se déploie riche et bien en chair dans un centre un peu rondelet agrémenté de fruits épicés . La finale est pleine un peu plus tonique, d'une bonne persistance aromatique ( fruits, fleurs, épices et miel) . Noté 15 sur cette bouteille .
Châteauneuf du Pape : Beaucastel (rouge) 2012
La robe est soutenue à assez profonde, de couleur sanguine à violine. L'olfaction, nette et élégante évoque les cerises légèrement kirschées, le cassis, la boite à épices, avec des notes florales, d'herbes aromatiques ( laurier), et de léger chocolat. La bouche est élégante, les tannins mûrs et fins sont habillés par une chair bien formée et se trament dans un corps dense et concentré, d'un séduisant velouté de texture rehaussé de fruits finement épicés. La finale est longue, bien tenue par des tanins élégants et enrobés, harmonieuse pure et très persistante ( fruits, épices, notes florales). Une réussite. Noté 17/17,5
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Quelques C9 hier soir... rapidement
Domaine Janasses, Chaupin 1998 : Un vin qui présente encore beaucoup de muscle, malheureusement son profil aromatique est mort.
Chateau De Beaucastel 1998 : Bouchonné...
Clos des Papes 1998: Couleur assez évolué, nez sur le cuir, foin, encore un peu de fruit, en bouche c'est riche, arômes secondaires et tertiaires, moyennement long. Bonne complexité et équilibre. Vendu 36$ à l'époque, très raisonnable.
Henri Bonneau Cuvée Marie Beurrier 2001: Un grand vin, puissant et complexe au nez et en bouche au niveau aromatique, les tannins sont assez fondus mais il reste une grande concentration, les saveurs sont assez jeunes, il a encore de bonnes années devant lui.
Chateau de Beaucastel Hommage à Jacques Perrin 2001 : À l'ouverture ca sent les huitres, incroyable mais vrai. En bouche, aucun nerd, c'est soyeux, équilibré, court arômatiquement...Après 2hres le vin nous donne du fruit très mur au lieu des huitres mais ca reste la déception de la soirée.
Domaine Bois de Boursan 2005 Dans le même style que Bonneau mais avec moins d'intensité et de complexité, très équilibré et très agréable à boire.
Domaine de la vieille Julienne 2005 La couleur la plus soutenue après l'hommage à Perrin, perlant à l'ouverture, beaucoup de fruits rouges macéré dans l'alcool, encore bien jeune, mais l'équilibre entre le fruit et l'alcool n'y pas.
Domaine bois de boursan 1996: Super vin, à point, complexe et soyeux. Bonne intensité et complexité, un peu court mais c'est tellement agréable à boire!
Domaine Janasses, Chaupin 1998 : Un vin qui présente encore beaucoup de muscle, malheureusement son profil aromatique est mort.
Chateau De Beaucastel 1998 : Bouchonné...
Clos des Papes 1998: Couleur assez évolué, nez sur le cuir, foin, encore un peu de fruit, en bouche c'est riche, arômes secondaires et tertiaires, moyennement long. Bonne complexité et équilibre. Vendu 36$ à l'époque, très raisonnable.
Henri Bonneau Cuvée Marie Beurrier 2001: Un grand vin, puissant et complexe au nez et en bouche au niveau aromatique, les tannins sont assez fondus mais il reste une grande concentration, les saveurs sont assez jeunes, il a encore de bonnes années devant lui.
Chateau de Beaucastel Hommage à Jacques Perrin 2001 : À l'ouverture ca sent les huitres, incroyable mais vrai. En bouche, aucun nerd, c'est soyeux, équilibré, court arômatiquement...Après 2hres le vin nous donne du fruit très mur au lieu des huitres mais ca reste la déception de la soirée.
Domaine Bois de Boursan 2005 Dans le même style que Bonneau mais avec moins d'intensité et de complexité, très équilibré et très agréable à boire.
Domaine de la vieille Julienne 2005 La couleur la plus soutenue après l'hommage à Perrin, perlant à l'ouverture, beaucoup de fruits rouges macéré dans l'alcool, encore bien jeune, mais l'équilibre entre le fruit et l'alcool n'y pas.
Domaine bois de boursan 1996: Super vin, à point, complexe et soyeux. Bonne intensité et complexité, un peu court mais c'est tellement agréable à boire!
Frederick Blais- Messages : 2996
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Miam!!! Bois de boursan ! Mon premier vin qui m'a ouvert aux autres !!
Invité- Invité
Re: Semaine du 13 décembre 2015
Frédérick beaucoup de belles bouteilles mais tes impressions d'ensemble laisse croire à une grande déception par rapport aux attentes...
Ludwig Desjardins- Messages : 5777
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 13 décembre 2015
C'était assez unanime malheureusement, seul Bois de Boursan et Bonneau ont donné un réel plaisir hier soir.
Frederick Blais- Messages : 2996
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 13 décembre 2015
De Martino Legado Cabernet-Sauvignon Reserva Maipo 2008
Rubis foncé. Nez typique d’un vin composé de Cab qui commence son évolution. C’est fin, fruité, un brin de cuir, de tabac, d’épices, de chocolat noir. Soyeux et encore bien concentré en bouche, ce vin est un pur délice. Longue finale goûteuse. De quoi faire changer des opinions sur la garde de vins chilien de la gamme Reserva. Pour ce que représente ce vin pour moi et pour sa performance, je le note : Excellent (91)
Fait de Cabernet-Sauvignon. Élevage de 12 mois en barriques de chêne français. Fait 13,5% d’alcool.
Rubis foncé. Nez typique d’un vin composé de Cab qui commence son évolution. C’est fin, fruité, un brin de cuir, de tabac, d’épices, de chocolat noir. Soyeux et encore bien concentré en bouche, ce vin est un pur délice. Longue finale goûteuse. De quoi faire changer des opinions sur la garde de vins chilien de la gamme Reserva. Pour ce que représente ce vin pour moi et pour sa performance, je le note : Excellent (91)
Fait de Cabernet-Sauvignon. Élevage de 12 mois en barriques de chêne français. Fait 13,5% d’alcool.
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