Semaine du 21 juin
+11
Frederick Blais
Mario Vaillancourt
Pierre Beauregard
Olivier Collin
Patrick Essa
daniel.seriot
Marc-Olivier Vaillancourt
Julien Martel
Yves Martineau
Vincent Messier-Lemoyne
Stéphanie Chénier
15 participants
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Semaine du 21 juin
Pour la fête des pères: Château Lynch-Bages 1985
Le bouchon est complètement imbibé.
Ouvert et servi, puis laissé reposer en bouteille 30-45 minutes.
La robe tire vers le brique.
Le nez est la bouche sont sur les arômes tertiaires, tout d'abord sur la terre, les champignons puis une touche de viande. Encore une pointe minérale, sur une texture fluide, les tannins étant complètement intégrés. La finale est de longueur légère. Une pointe tomatée en fin de bouche me suggère que l'oxygène ne le lui laissera pas encore de nombreuses années. Superbe: 92
Le bouchon est complètement imbibé.
Ouvert et servi, puis laissé reposer en bouteille 30-45 minutes.
La robe tire vers le brique.
Le nez est la bouche sont sur les arômes tertiaires, tout d'abord sur la terre, les champignons puis une touche de viande. Encore une pointe minérale, sur une texture fluide, les tannins étant complètement intégrés. La finale est de longueur légère. Une pointe tomatée en fin de bouche me suggère que l'oxygène ne le lui laissera pas encore de nombreuses années. Superbe: 92
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 21 juin
N.V. Fleury Pere & Fils Champagne Brut Rosé de Saignée
Bu un verre en apéro vers 16h00 et le reste vers 18h30 avec les sushis.
Un très beau champagne avec une belle vivacitée.
Très frais et parfait avec l'apéro/sushis.
Au nez il a des notes de fraise,levure et des pacanes grillés/salés.
En bouche: très droit et vraiment il se laisse boire tout seul..
La douce a bien aimée aussi.
91 pts+ (strong buy)
Merci Vince
Bu un verre en apéro vers 16h00 et le reste vers 18h30 avec les sushis.
Un très beau champagne avec une belle vivacitée.
Très frais et parfait avec l'apéro/sushis.
Au nez il a des notes de fraise,levure et des pacanes grillés/salés.
En bouche: très droit et vraiment il se laisse boire tout seul..
La douce a bien aimée aussi.
91 pts+ (strong buy)
Merci Vince
Invité- Invité
Re: Semaine du 21 juin
Morey-Saint-Denis 1er Cru Clos Sorbé 2011 David Duband
1,20 hectares de vignes de 50 ans exposées plein-est. Sols calcaires bathonien. 70% de vendanges entières utilisées.
Dégustation: le nez est frais, joliment parfumé et enivrant de par sa complexité aromatique: petits fruits rouges et noirs sauvages, terre humide, rose, girofle, ronce,. L'attaque est tendre, les saveurs se précisent en mileu de palais. La vendange entière étire bien le vin en bouche. Finale de longeur notable, minérale, empreinte de fraîcheur, aux tanins nombreux mais polissés. Un vin de gourmandise et finesse. 3*1/2
1,20 hectares de vignes de 50 ans exposées plein-est. Sols calcaires bathonien. 70% de vendanges entières utilisées.
Dégustation: le nez est frais, joliment parfumé et enivrant de par sa complexité aromatique: petits fruits rouges et noirs sauvages, terre humide, rose, girofle, ronce,. L'attaque est tendre, les saveurs se précisent en mileu de palais. La vendange entière étire bien le vin en bouche. Finale de longeur notable, minérale, empreinte de fraîcheur, aux tanins nombreux mais polissés. Un vin de gourmandise et finesse. 3*1/2
Invité- Invité
Re: Semaine du 21 juin
Intéressant Ian ... l'utilisation de la vendange entière et ce style délicat et parfumé, c'est la signature de la maison?
J'ai déjà bu quelques bouteilles de Duband dans le passé (sur des millésimes d'avant 2005) et j'avais trouvé le style appuyé, sombre, les cuvées se ressemblant drôlement entre elles.
J'ai déjà bu quelques bouteilles de Duband dans le passé (sur des millésimes d'avant 2005) et j'avais trouvé le style appuyé, sombre, les cuvées se ressemblant drôlement entre elles.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8737
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 21 juin
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Intéressant Ian ... l'utilisation de la vendange entière et ce style délicat et parfumé, c'est la signature de la maison?
J'ai déjà bu quelques bouteilles de Duband dans le passé (sur des millésimes d'avant 2005) et j'avais trouvé le style appuyé, sombre, les cuvées se ressemblant drôlement entre elles.
Si ma mémoire me fait justice, il m'a dit avoir commencé l'utilisation de vendanges entières pour certaines cuvées en 2006, et depuis, presque la totalité. Donc, si tu n'as pas bu de récents millésime, je te suggère de le faire pour te faire une nouvelle idée.
Invité- Invité
Re: Semaine du 21 juin
Je vais m'y attaquer!
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8737
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 21 juin
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Intéressant Ian ... l'utilisation de la vendange entière et ce style délicat et parfumé, c'est la signature de la maison?
J'ai déjà bu quelques bouteilles de Duband dans le passé (sur des millésimes d'avant 2005) et j'avais trouvé le style appuyé, sombre, les cuvées se ressemblant drôlement entre elles.
Duband, un producteur qui semble boudé des amateurs du site. Je connais très peu. On m'avait dit que l'élevage et la vendange entière faisaient en sorte que les cuvées se ressemblaient beaucoup entre elles.
Yves Martineau- Messages : 8403
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 21 juin
Domaine William Fèvre Chablis Grand Cru Bougros Cote de Bouguerots 2009
Nez frais, fin, invitant, sur les fruits à chair blanche, le citron et la crème pâtissière. Magnifique bouche, séveuse, ronde, d’un grand équilibre, acidité modérée. Longue finale sur les coquillages et la crème pâtissière. Un régal. 94
Nez frais, fin, invitant, sur les fruits à chair blanche, le citron et la crème pâtissière. Magnifique bouche, séveuse, ronde, d’un grand équilibre, acidité modérée. Longue finale sur les coquillages et la crème pâtissière. Un régal. 94
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine du 21 juin
Tout le monde boit du vin québécois?
J'ai manqué de patriotisme au profit de ce magnifique "clos"...À l'Express, sur la carte. On ne parle pas assez de ce grand classique Montréalais, avec une belle carte à prix raisonnable.
Clos Rougeard (Foucault) Saumur-Champigny 2008
Un nez très typé de poivron rouge, framboises et canneberge, des nuances florales. La bouche est toute en fraicheur et délicatesse, suave et savoureuse. Ce n'est pas très long, mais l'équilibre est magnifique, tout se passe dans cette texture magique, cette finesse. 90-91 pts
J'ai manqué de patriotisme au profit de ce magnifique "clos"...À l'Express, sur la carte. On ne parle pas assez de ce grand classique Montréalais, avec une belle carte à prix raisonnable.
Clos Rougeard (Foucault) Saumur-Champigny 2008
Un nez très typé de poivron rouge, framboises et canneberge, des nuances florales. La bouche est toute en fraicheur et délicatesse, suave et savoureuse. Ce n'est pas très long, mais l'équilibre est magnifique, tout se passe dans cette texture magique, cette finesse. 90-91 pts
Yves Martineau- Messages : 8403
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 21 juin
Dimanche dernier, on joue avec les extrêmes, d'un peu trop vieux à trop jeune, mais que du bon!
Beringer Vineyards Cabernet Sauvignon Private Reserve 1991
Nez de chocolat amer, avec des notes mentholées.
À l'ouverture le vin me parait manquer de tonus, un peu fatigué. Il se développe beaucoup ensuite, prend de l'ampleur, de la cohésion (par opposition au coté dissocié à l'ouverture) et surtout, une belle complexité aromatique qui n'appartient qu'aux vins matures.
De passable, il devient intriguant, puis vraiment intéressant. C'est dans un registre tertiaire mais néanmoins savoureux et il fait un bon compagnon au magret de canard. 91 pts
Château Rieussec Sauternes 2009 (format 375ml)
Un nez exotique de fruit blancs et jaunes, litchi, mangue, ananas, avec de la vanille (élevage). Alors que la bouche est une croquée dans la richesse du fruit, il n'est paradoxalement pas très gouteux, beaucoup trop jeune. La texture est par contre très belle, presque huileuse, alors que la finale montre une finesse magnifique, en élégance. Un futur grand vin, à attendre impérativement pour qu'il développe la complexité promise. 94+ pts
Beringer Vineyards Cabernet Sauvignon Private Reserve 1991
Nez de chocolat amer, avec des notes mentholées.
À l'ouverture le vin me parait manquer de tonus, un peu fatigué. Il se développe beaucoup ensuite, prend de l'ampleur, de la cohésion (par opposition au coté dissocié à l'ouverture) et surtout, une belle complexité aromatique qui n'appartient qu'aux vins matures.
De passable, il devient intriguant, puis vraiment intéressant. C'est dans un registre tertiaire mais néanmoins savoureux et il fait un bon compagnon au magret de canard. 91 pts
Château Rieussec Sauternes 2009 (format 375ml)
Un nez exotique de fruit blancs et jaunes, litchi, mangue, ananas, avec de la vanille (élevage). Alors que la bouche est une croquée dans la richesse du fruit, il n'est paradoxalement pas très gouteux, beaucoup trop jeune. La texture est par contre très belle, presque huileuse, alors que la finale montre une finesse magnifique, en élégance. Un futur grand vin, à attendre impérativement pour qu'il développe la complexité promise. 94+ pts
Yves Martineau- Messages : 8403
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 21 juin
Ian Champagne a écrit:Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Intéressant Ian ... l'utilisation de la vendange entière et ce style délicat et parfumé, c'est la signature de la maison?
J'ai déjà bu quelques bouteilles de Duband dans le passé (sur des millésimes d'avant 2005) et j'avais trouvé le style appuyé, sombre, les cuvées se ressemblant drôlement entre elles.
Si ma mémoire me fait justice, il m'a dit avoir commencé l'utilisation de vendanges entières pour certaines cuvées en 2006, et depuis, presque la totalité. Donc, si tu n'as pas bu de récents millésime, je te suggère de le faire pour te faire une nouvelle idée.
Duband a changé son style en effet à partir de 2006, maintenant les cuvés ont 25%(+- dépendement des cuvées) fut neuf, vendange entière. Les 2011 sont bien réussit et les 2012 superbe, du moins de ce que j'ai pu essayé.
Le cote de nuit villages 2012 qui vient d'arrivé est très jolie
Marc-Olivier Vaillancourt- Messages : 214
Date d'inscription : 23/09/2012
Re: Semaine du 21 juin
Yves, 2008 au Clos Rougeard, c'est nettement mieux que 2004.
J'ai goûté un Poyeux 2004 récemment, ça n'a rien d'excitant, même si chez les frères Foucault, nous sommes dans ce qui se fait de mieux en Loire rouge. L'effet millésime se fait davantage sentir en Loire, qu'à Bordeaux.
Je mettrai mon commentaire sur ce Poyeux 2004 sous peu.
J'ai goûté un Poyeux 2004 récemment, ça n'a rien d'excitant, même si chez les frères Foucault, nous sommes dans ce qui se fait de mieux en Loire rouge. L'effet millésime se fait davantage sentir en Loire, qu'à Bordeaux.
Je mettrai mon commentaire sur ce Poyeux 2004 sous peu.
Re: Semaine du 21 juin
Chablis 2013 Samuel Billaud
Dégustation: Nez minéral/salin, avec des belles tonalités de menthe, de poire jaune et une touche d'exotisme rappelant le litchi. Bouche large et riche dès l'attaque avec un aromatique très épicé (poivre blanc). Acidité bien intégrée. Finale saline, fraîche, peu longue. Comme dirait Hubert de Montille dans Mondovino: "C'est bon, mais c'est un peu court". 2*
Dégustation: Nez minéral/salin, avec des belles tonalités de menthe, de poire jaune et une touche d'exotisme rappelant le litchi. Bouche large et riche dès l'attaque avec un aromatique très épicé (poivre blanc). Acidité bien intégrée. Finale saline, fraîche, peu longue. Comme dirait Hubert de Montille dans Mondovino: "C'est bon, mais c'est un peu court". 2*
Invité- Invité
Re: Semaine du 21 juin
Petit souper à St-Grégoire avec des amis :
Avec le ceviche:
2014 Joseph Mellot Sancerre Le Rabault (Rosé)
Un vin superbe pour l'apéro et le ceviche.Un vin qui se laisse boire pas mal tout seul sans trop de complication.Du beau fruits...de la belle fraicheur, pas ce que je recherche dans un rosé.
28$ (-10%-acheté la semaine passée)
90 pts
Avec le souper : Bavette de veau (de St-Grégoire)/Salade/Potato bbq
2004 C.V.N.E. (Compañía Vinícola del Norte de España) Rioja Imperial Gran Reserva
Le fameux #1 WS de l'année dernière (un peu n'importe quoi finalement).
Vin carafé pendant près de 2 heures.
Un superbe nez de fruits noirs,clou de girofle,un peu de cuir et bien boisé.
En bouche il y a des fruits noirs,tabac brun,cuir et beaucoup de bois.
Un vin sérieux et pas pour les mongols.
Il est encore pas mal jeune à mon avis.
Il doit lui rester facilement un bon 7-10 ans et il devrait être très beau.
91+
2003 Nino Negri Sfursat 5 Stelle
Une robe tuilé (Déja ?? Oxydation ??)
Un nez de pamplemousse et de bois.Pas ben ben de fruits.
En bouche il y a du gros menthol,eucalyptus et vraiment très sec.
Une finale sêche justement sur les feuilles mortes.
Les fruits se sont tirés il y a quelques mois pour ne jamais revenir.
Past peak ? Défectueuse ??
(Non Noté-pas certain de la bouteille)
Avec le ceviche:
2014 Joseph Mellot Sancerre Le Rabault (Rosé)
Un vin superbe pour l'apéro et le ceviche.Un vin qui se laisse boire pas mal tout seul sans trop de complication.Du beau fruits...de la belle fraicheur, pas ce que je recherche dans un rosé.
28$ (-10%-acheté la semaine passée)
90 pts
Avec le souper : Bavette de veau (de St-Grégoire)/Salade/Potato bbq
2004 C.V.N.E. (Compañía Vinícola del Norte de España) Rioja Imperial Gran Reserva
Le fameux #1 WS de l'année dernière (un peu n'importe quoi finalement).
Vin carafé pendant près de 2 heures.
Un superbe nez de fruits noirs,clou de girofle,un peu de cuir et bien boisé.
En bouche il y a des fruits noirs,tabac brun,cuir et beaucoup de bois.
Un vin sérieux et pas pour les mongols.
Il est encore pas mal jeune à mon avis.
Il doit lui rester facilement un bon 7-10 ans et il devrait être très beau.
91+
2003 Nino Negri Sfursat 5 Stelle
Une robe tuilé (Déja ?? Oxydation ??)
Un nez de pamplemousse et de bois.Pas ben ben de fruits.
En bouche il y a du gros menthol,eucalyptus et vraiment très sec.
Une finale sêche justement sur les feuilles mortes.
Les fruits se sont tirés il y a quelques mois pour ne jamais revenir.
Past peak ? Défectueuse ??
(Non Noté-pas certain de la bouteille)
Invité- Invité
Re: Semaine du 21 juin
Chablis Grand Cru Les Clos 2011 Vincent Dauvissat
6 parcelles totalisant 1.7 ha, vignes de 50 ans, sols homogènes (marnes blanches)
Dégustation: Dès l'ouverture de la bouteille, le nez est avenant, profond et belle expression aromatique: citron confit, poire blanche, des cailloux chauds, du miel, quelques épices et une poînte de pâte d'amande. En bouche le vin est dense, tendu et puissant. Très longue finale, épicée avec une minéralité encore un peu virile. Meilleure équilibre d'ensemble que la dernière bouteille (mars 2015) mais avec un surplus d'énergie et de longueur. 4*, possiblement 4*1/2 dans plusieurs années
6 parcelles totalisant 1.7 ha, vignes de 50 ans, sols homogènes (marnes blanches)
Dégustation: Dès l'ouverture de la bouteille, le nez est avenant, profond et belle expression aromatique: citron confit, poire blanche, des cailloux chauds, du miel, quelques épices et une poînte de pâte d'amande. En bouche le vin est dense, tendu et puissant. Très longue finale, épicée avec une minéralité encore un peu virile. Meilleure équilibre d'ensemble que la dernière bouteille (mars 2015) mais avec un surplus d'énergie et de longueur. 4*, possiblement 4*1/2 dans plusieurs années
Invité- Invité
Re: Semaine du 21 juin
Ermitage Le Pavillon 1995 - Chapoutier: parmi les bouteilles encavées dans les années 90 trône ce vin noir, sombre et dense dans le pré carré consacré aux vins rhodaniens de garde. De fait il lui a fallu tout ce temps pour affirmer sa vraie nature et fondre sa matière phénoménale. Il est aujourd'hui encore jeune d'aspect, plein d'une énergie qui lui procure tension et longueur et d'une complexité étourdissante. Il peut regarder dans les yeux les plus grands vins de ce pays et je pense même qu'il est supérieur à la Landonne en 95. Un tour de force.
Côte Rôtie La Turque 2006 - Guigal: bien jeune cette Turque n'en possède pas moins une accessibilité étonnante, comme souvent au sein du power trio de Guigal. Moins dominée par l'élevage qu'en 2005 et 2009, plus svelte que 1999, plus épanouie que 2007 et plus fringante que 2004 ou 2003, elle me rappelle le formidable 88, pourtant issu de jeunes vignes. Un vin rate, structuré, dominateur et d'une précision aromatique Syrah qui égale les standards de pureté et de finesse de Chave. Grand.
Gevrey-Chambertin Les Combottes 2010 - Dujac: Combottes est le mal aimé de Gevrey. Portion de grand cru classée en première classe en raison des sables caractérisant une partie de son substrat et de sa situation ventre sous la Combe Grisard. Climat pourtant très précoce qui peut souffrir de la sécheresse, il lui arrive de délivrer un message un peu fluide et sans relief. Ce n'est pas complètement le cas ici car le vin léger et sensuel a de la tenue et si son volume est limité il emporte la partie par son pôle varietal noble et très "pinesque". L'ampleur des vins de Dujac n'étant jamais leur point fort, il est conforme à mes attentes.
Hermitage Les Bessards 1998 - Delas: Le meilleur cru du coteau avec le Meal s'affirme toujours sur une rare énergie et une douceur de texture plus affirmée que son voisin. Vin tellurique, rocailleux et svelte, un Bessards est une merveille de tension à son meilleur tout en exaltant des notes de fruits frais, plus rougissantes que sombres. Ce 1998 bu à son apogée est finement marqué par des effluves de girolles et de blague à tabac puis de feskuille de cigare. La bouche est longiligne, insinuante, ferme et d'une précision millimétrée qui fait ressortir des accents de moka, de mûre, de réséda et de bois de santal. Vin aérien et élégant... Un seigneur.
Hermitage 1990 - De Vallouit: maison en partie rachetée par la " Guigal World Company" elle avait de superbes terroirs en Méal, Bessards, Greffieux et Murets et cela se sent! Dans le contexte de ce millésime de caractère, le vin est harmonieux car parfaitement construit sur des tanins fermes une juste acidité de fruits révoltés sur le croquant de leur maturité froide. Ample, ciselé et très pur, une surprise qui montre que les ligues mineures jouent parfois dans la cour des grands sur des millésimes d'exception. Très beau.
Chateau Guiraud 1989 - Sauternes: les liquoreux enchantent ou écœurent! Celui ci joue dans la première catégorie car il a une puissance folle tout en préservant une fraîcheur qui lui confère une buvabilité étonnante. Vin de grand millésime, impacté par un botrytis parfaitement géré entre finesse et onctuosité, il se présente aujourd'hui à point. Robe dorée qui brunit légèrement, nez iodé, légère volatile et bouche grasse et enveloppante qui termine sur un fraîcheur lactique bienvenue. Un liquoreux de facture très classique.
Porto - Quinta Do Noval - Nacional 1978: au panthéon des grands vins du Douro il y a ce genre de bouteille mythique que l'on ouvre parfois à Meursault au fond des caves avec 5 amis lorsque l'on vient de boire un Perrieres 1919 n'ayant pas bougé de place depuis 85 ans! Un ovni de richesse et de douceur qui vous donne l'impression d'avaler de la lumière et de vous embraser de l'intérieur. Comment peut on produire des Porto aussi aboutis et frais, comment peut on donner l'impression de légèreté alors que l'on titre près de 20 degrés?!. Je suis resté pantois devant un tel tour de force. Et ce goût de réglisse et de figue fraîche qui est encore dans ma bouche est si agréable. Grand.
Pomerol 1962 - Latour à Pomerol: comme il s'agit de mon année et qu'il fallait bien la boire un jour, nous avons tenté notre chance avec ce flacon bien moins réputé que son grand frère 1961. Bien nous en a pris car il s'est avéré de haut niveau avec une évolution mesurée et une touche fruitée encore affirmée. On sent une vendange mûre mais point trop, les tanins sont fondus, le caractère crasse de fer ( fumé ) est bien présent et l'allonge remarquable. Un vin bien conservé qui a fait dignement honneur à son appellation. Dommage que depuis ce terroir soit moins à son avantage...
Côte Rôtie La Turque 2006 - Guigal: bien jeune cette Turque n'en possède pas moins une accessibilité étonnante, comme souvent au sein du power trio de Guigal. Moins dominée par l'élevage qu'en 2005 et 2009, plus svelte que 1999, plus épanouie que 2007 et plus fringante que 2004 ou 2003, elle me rappelle le formidable 88, pourtant issu de jeunes vignes. Un vin rate, structuré, dominateur et d'une précision aromatique Syrah qui égale les standards de pureté et de finesse de Chave. Grand.
Gevrey-Chambertin Les Combottes 2010 - Dujac: Combottes est le mal aimé de Gevrey. Portion de grand cru classée en première classe en raison des sables caractérisant une partie de son substrat et de sa situation ventre sous la Combe Grisard. Climat pourtant très précoce qui peut souffrir de la sécheresse, il lui arrive de délivrer un message un peu fluide et sans relief. Ce n'est pas complètement le cas ici car le vin léger et sensuel a de la tenue et si son volume est limité il emporte la partie par son pôle varietal noble et très "pinesque". L'ampleur des vins de Dujac n'étant jamais leur point fort, il est conforme à mes attentes.
Hermitage Les Bessards 1998 - Delas: Le meilleur cru du coteau avec le Meal s'affirme toujours sur une rare énergie et une douceur de texture plus affirmée que son voisin. Vin tellurique, rocailleux et svelte, un Bessards est une merveille de tension à son meilleur tout en exaltant des notes de fruits frais, plus rougissantes que sombres. Ce 1998 bu à son apogée est finement marqué par des effluves de girolles et de blague à tabac puis de feskuille de cigare. La bouche est longiligne, insinuante, ferme et d'une précision millimétrée qui fait ressortir des accents de moka, de mûre, de réséda et de bois de santal. Vin aérien et élégant... Un seigneur.
Hermitage 1990 - De Vallouit: maison en partie rachetée par la " Guigal World Company" elle avait de superbes terroirs en Méal, Bessards, Greffieux et Murets et cela se sent! Dans le contexte de ce millésime de caractère, le vin est harmonieux car parfaitement construit sur des tanins fermes une juste acidité de fruits révoltés sur le croquant de leur maturité froide. Ample, ciselé et très pur, une surprise qui montre que les ligues mineures jouent parfois dans la cour des grands sur des millésimes d'exception. Très beau.
Chateau Guiraud 1989 - Sauternes: les liquoreux enchantent ou écœurent! Celui ci joue dans la première catégorie car il a une puissance folle tout en préservant une fraîcheur qui lui confère une buvabilité étonnante. Vin de grand millésime, impacté par un botrytis parfaitement géré entre finesse et onctuosité, il se présente aujourd'hui à point. Robe dorée qui brunit légèrement, nez iodé, légère volatile et bouche grasse et enveloppante qui termine sur un fraîcheur lactique bienvenue. Un liquoreux de facture très classique.
Porto - Quinta Do Noval - Nacional 1978: au panthéon des grands vins du Douro il y a ce genre de bouteille mythique que l'on ouvre parfois à Meursault au fond des caves avec 5 amis lorsque l'on vient de boire un Perrieres 1919 n'ayant pas bougé de place depuis 85 ans! Un ovni de richesse et de douceur qui vous donne l'impression d'avaler de la lumière et de vous embraser de l'intérieur. Comment peut on produire des Porto aussi aboutis et frais, comment peut on donner l'impression de légèreté alors que l'on titre près de 20 degrés?!. Je suis resté pantois devant un tel tour de force. Et ce goût de réglisse et de figue fraîche qui est encore dans ma bouche est si agréable. Grand.
Pomerol 1962 - Latour à Pomerol: comme il s'agit de mon année et qu'il fallait bien la boire un jour, nous avons tenté notre chance avec ce flacon bien moins réputé que son grand frère 1961. Bien nous en a pris car il s'est avéré de haut niveau avec une évolution mesurée et une touche fruitée encore affirmée. On sent une vendange mûre mais point trop, les tanins sont fondus, le caractère crasse de fer ( fumé ) est bien présent et l'allonge remarquable. Un vin bien conservé qui a fait dignement honneur à son appellation. Dommage que depuis ce terroir soit moins à son avantage...
Re: Semaine du 21 juin
daniel.seriot a écrit:Yves, 2008 au Clos Rougeard, c'est nettement mieux que 2004.
J'ai goûté un Poyeux 2004 récemment, ça n'a rien d'excitant, même si chez les frères Foucault, nous sommes dans ce qui se fait de mieux en Loire rouge. L'effet millésime se fait davantage sentir en Loire, qu'à Bordeaux.
Je mettrai mon commentaire sur ce Poyeux 2004 sous peu.
personnellement, j'ai bien aimé Poyeux et Bourg 2004, qu'on m'a servis deux fois à l'aveugle (Merci Martin!).
Yves Martineau- Messages : 8403
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 21 juin
PhilippeGingras a écrit:
2003 Nino Negri Sfursat 5 Stelle
Une robe tuilé (Déja ?? Oxydation ??)
Un nez de pamplemousse et de bois.Pas ben ben de fruits.
En bouche il y a du gros menthol,eucalyptus et vraiment très sec.
Une finale sêche justement sur les feuilles mortes.
Les fruits se sont tirés il y a quelques mois pour ne jamais revenir.
Past peak ? Défectueuse ??
(Non Noté-pas certain de la bouteille)
Pour ce qui est de la couleur, un vin de Chiannevasca (Nebbiolo) perd assez rapidement sa couleur et tuile. Peut-être une VES? Ceci dit le Sfursat n'est pas au goût de tout le monde...
Olivier Collin- Messages : 2482
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 21 juin
J'aime Paris!
Dégustées hier soir pour la St-Jean en compagnie des parents et d'amis de famille :
Un joli mais peu profond Bourgogne 2010 Ghislaine Barthod (23 euros) ainsi que le superbe Auguste Clape Côtes-du-Rhône 2012 (21 euros!!!) qui m'a épaté par sa densité et son élégance.
Ce midi une superbe table : Itinéraires de Sylvain Sandra, très raffiné et finalement assez copieux (le menu est à l'inspiration du chef... à la tête du client? ). J'étais avec des matheux alors on a laissé de côté les Rougeard 2009 à prix abordable et un a sifflé une bouteille de Foillard Côte du Py 2010.
Et ce soir Henri Bonneau Les Rouliers Vin de France (25 euros) qui est un assemblage de raisins de la paire 2008-2009... absolument trippant pour le prix, délicieux après un repas vietnamien souptueux... pour un fraction de l'étoilé Michelin...
Dégustées hier soir pour la St-Jean en compagnie des parents et d'amis de famille :
Un joli mais peu profond Bourgogne 2010 Ghislaine Barthod (23 euros) ainsi que le superbe Auguste Clape Côtes-du-Rhône 2012 (21 euros!!!) qui m'a épaté par sa densité et son élégance.
Ce midi une superbe table : Itinéraires de Sylvain Sandra, très raffiné et finalement assez copieux (le menu est à l'inspiration du chef... à la tête du client? ). J'étais avec des matheux alors on a laissé de côté les Rougeard 2009 à prix abordable et un a sifflé une bouteille de Foillard Côte du Py 2010.
Et ce soir Henri Bonneau Les Rouliers Vin de France (25 euros) qui est un assemblage de raisins de la paire 2008-2009... absolument trippant pour le prix, délicieux après un repas vietnamien souptueux... pour un fraction de l'étoilé Michelin...
Dernière édition par Olivier Collin le Jeu 25 Juin 2015 - 17:35, édité 1 fois (Raison : Vin de France)
Olivier Collin- Messages : 2482
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 21 juin
À l'auberge du Bon Laboureur à Chenonceaux, je commande pour mes deux poissons, un M-D 2011 de Didier Dagueneau. On m'apporte un M-D 2012 de Gérard Boulay que je refuse en leur mentionnant que c'est le Dagueneau que j'avais commandé. Oups, des excuses et retour en cave en revenant avec un ... Grande Côte 2008 de François Cotat en me mentionnant qu'il ne reste plus de M-D de Dagueneau mais que c'était comparable. En leur mentionnant que le Cotat n'était pas sur la carte et qu'avoir su c'est ce vin que j'aurais commandé, je crois avoir enlevé un peu de pression.
Toujours est-il que ce Grande Côte était parfait, des arômes de fleurs blanches, un beau gras en même temps que l'acidité le porte sur longeur importante et une finale sur des agrumes. Beau vin, et content d'en avoir encore une ou deux bouteilles en cave.
Toujours est-il que ce Grande Côte était parfait, des arômes de fleurs blanches, un beau gras en même temps que l'acidité le porte sur longeur importante et une finale sur des agrumes. Beau vin, et content d'en avoir encore une ou deux bouteilles en cave.
Pierre Beauregard- Messages : 3106
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 21 juin
Chassagne-Montrachet 1er cru En Virondot 2009 du Domaine Marc Morey
Un vin à mi-chemin entre les pôles bourguignons de la minéralité et du fruit. Les arômes de fruits jaunes mûrissent dans le verre, la texture mi-grasse est très flatteuse, et on s'amuse à décortiquer deux ou 3 strates de flaveurs. Un très beau rapport qualité-prix, idéalement que je préférerais boire dans un millésime plus minéral pour coller à mes goûts. 90
Un vin à mi-chemin entre les pôles bourguignons de la minéralité et du fruit. Les arômes de fruits jaunes mûrissent dans le verre, la texture mi-grasse est très flatteuse, et on s'amuse à décortiquer deux ou 3 strates de flaveurs. Un très beau rapport qualité-prix, idéalement que je préférerais boire dans un millésime plus minéral pour coller à mes goûts. 90
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 21 juin
Patrick Essa a écrit:Ermitage Le Pavillon 1995 - Chapoutier: parmi les bouteilles encavées dans les années 90 trône ce vin noir, sombre et dense dans le pré carré consacré aux vins rhodaniens de garde. De fait il lui a fallu tout ce temps pour affirmer sa vraie nature et fondre sa matière phénoménale. Il est aujourd'hui encore jeune d'aspect, plein d'une énergie qui lui procure tension et longueur et d'une complexité étourdissante. Il peut regarder dans les yeux les plus grands vins de ce pays et je pense même qu'il est supérieur à la Landonne en 95. Un tour de force.
Côte Rôtie La Turque 2006 - Guigal: bien jeune cette Turque n'en possède pas moins une accessibilité étonnante, comme souvent au sein du power trio de Guigal. Moins dominée par l'élevage qu'en 2005 et 2009, plus svelte que 1999, plus épanouie que 2007 et plus fringante que 2004 ou 2003, elle me rappelle le formidable 88, pourtant issu de jeunes vignes. Un vin rate, structuré, dominateur et d'une précision aromatique Syrah qui égale les standards de pureté et de finesse de Chave. Grand.
Gevrey-Chambertin Les Combottes 2010 - Dujac: Combottes est le mal aimé de Gevrey. Portion de grand cru classée en première classe en raison des sables caractérisant une partie de son substrat et de sa situation ventre sous la Combe Grisard. Climat pourtant très précoce qui peut souffrir de la sécheresse, il lui arrive de délivrer un message un peu fluide et sans relief. Ce n'est pas complètement le cas ici car le vin léger et sensuel a de la tenue et si son volume est limité il emporte la partie par son pôle varietal noble et très "pinesque". L'ampleur des vins de Dujac n'étant jamais leur point fort, il est conforme à mes attentes.
Hermitage Les Bessards 1998 - Delas: Le meilleur cru du coteau avec le Meal s'affirme toujours sur une rare énergie et une douceur de texture plus affirmée que son voisin. Vin tellurique, rocailleux et svelte, un Bessards est une merveille de tension à son meilleur tout en exaltant des notes de fruits frais, plus rougissantes que sombres. Ce 1998 bu à son apogée est finement marqué par des effluves de girolles et de blague à tabac puis de feskuille de cigare. La bouche est longiligne, insinuante, ferme et d'une précision millimétrée qui fait ressortir des accents de moka, de mûre, de réséda et de bois de santal. Vin aérien et élégant... Un seigneur.
Hermitage 1990 - De Vallouit: maison en partie rachetée par la " Guigal World Company" elle avait de superbes terroirs en Méal, Bessards, Greffieux et Murets et cela se sent! Dans le contexte de ce millésime de caractère, le vin est harmonieux car parfaitement construit sur des tanins fermes une juste acidité de fruits révoltés sur le croquant de leur maturité froide. Ample, ciselé et très pur, une surprise qui montre que les ligues mineures jouent parfois dans la cour des grands sur des millésimes d'exception. Très beau.
Chateau Guiraud 1989 - Sauternes: les liquoreux enchantent ou écœurent! Celui ci joue dans la première catégorie car il a une puissance folle tout en préservant une fraîcheur qui lui confère une buvabilité étonnante. Vin de grand millésime, impacté par un botrytis parfaitement géré entre finesse et onctuosité, il se présente aujourd'hui à point. Robe dorée qui brunit légèrement, nez iodé, légère volatile et bouche grasse et enveloppante qui termine sur un fraîcheur lactique bienvenue. Un liquoreux de facture très classique.
Porto - Quinta Do Noval - Nacional 1978: au panthéon des grands vins du Douro il y a ce genre de bouteille mythique que l'on ouvre parfois à Meursault au fond des caves avec 5 amis lorsque l'on vient de boire un Perrieres 1919 n'ayant pas bougé de place depuis 85 ans! Un ovni de richesse et de douceur qui vous donne l'impression d'avaler de la lumière et de vous embraser de l'intérieur. Comment peut on produire des Porto aussi aboutis et frais, comment peut on donner l'impression de légèreté alors que l'on titre près de 20 degrés?!. Je suis resté pantois devant un tel tour de force. Et ce goût de réglisse et de figue fraîche qui est encore dans ma bouche est si agréable. Grand.
Pomerol 1962 - Latour à Pomerol: comme il s'agit de mon année et qu'il fallait bien la boire un jour, nous avons tenté notre chance avec ce flacon bien moins réputé que son grand frère 1961. Bien nous en a pris car il s'est avéré de haut niveau avec une évolution mesurée et une touche fruitée encore affirmée. On sent une vendange mûre mais point trop, les tanins sont fondus, le caractère crasse de fer ( fumé ) est bien présent et l'allonge remarquable. Un vin bien conservé qui a fait dignement honneur à son appellation. Dommage que depuis ce terroir soit moins à son avantage...
C'est à ton tour de nous donner le goût de traverser la flaque à la nage ... Pas de commentaires sur le Perrières 19?
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8737
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 21 juin
Ce fut une St-Jean très arrosée, dont voici les deux meilleurs vins:
Clos Marie Coteaux du Languedoc Pic St. Loup Les Glorieuses 2011
Un nez très charmeur de Rhône nord, très floral (violettes), avec du poivre noir, un style qui évoque beaucoup une Côte Rôtie. Bouche très belle, sensuelle, d'une superbe harmonie. Un vin savoureux et fin, excellent! 93 pts
Domaine Pierre Usseglio & Fils Châteauneuf-du-Pape 2007
Un nez épicé et parfumé de fruit rouge et de viande grillée.
La bouche est pleine, ample et très savoureuse. Un vin à point, authentique et bien typé. qui se livre très bien. Il m'a laissé une bien meilleure impression que ma dernière. Excellent vin et rapport qualité-prix! 91
Clos Marie Coteaux du Languedoc Pic St. Loup Les Glorieuses 2011
Un nez très charmeur de Rhône nord, très floral (violettes), avec du poivre noir, un style qui évoque beaucoup une Côte Rôtie. Bouche très belle, sensuelle, d'une superbe harmonie. Un vin savoureux et fin, excellent! 93 pts
Domaine Pierre Usseglio & Fils Châteauneuf-du-Pape 2007
Un nez épicé et parfumé de fruit rouge et de viande grillée.
La bouche est pleine, ample et très savoureuse. Un vin à point, authentique et bien typé. qui se livre très bien. Il m'a laissé une bien meilleure impression que ma dernière. Excellent vin et rapport qualité-prix! 91
Yves Martineau- Messages : 8403
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 21 juin
Pour la St-jean, un Meursault Charmes 2009 des Comtes Lafon, un nez très expressif, aromatique au possible, élégant et raffiné à la fois. Une bouche gourmande, enveloppante, l'attaque est grasse tout en ayant toute l'acidité et la fraîcheur voulue, la longueur est persistante et l'ensemble est très équilibré, très belle bouteille. Excellent.
Ensuite un Charmes Chambertin 2006 de Armand Rousseau, un nez sur les fruits rouges, une touche épicée, très typé, aromatique et expressif. La bouche est tout aussi belle, fraîche, élégante et en finesse, rien de très puissant et de très profond, mais avec une belle longueur. Une belle bouteille même si ce n'est pas mon cru favori de la maison. Très bon.
Ensuite un Charmes Chambertin 2006 de Armand Rousseau, un nez sur les fruits rouges, une touche épicée, très typé, aromatique et expressif. La bouche est tout aussi belle, fraîche, élégante et en finesse, rien de très puissant et de très profond, mais avec une belle longueur. Une belle bouteille même si ce n'est pas mon cru favori de la maison. Très bon.
Mario Vaillancourt- Messages : 1297
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 21 juin
Patrick Essa a écrit:
Porto - Quinta Do Noval - Nacional 1978: au panthéon des grands vins du Douro il y a ce genre de bouteille mythique que l'on ouvre parfois à Meursault au fond des caves avec 5 amis lorsque l'on vient de boire un Perrieres 1919 n'ayant pas bougé de place depuis 85 ans! Un ovni de richesse et de douceur qui vous donne l'impression d'avaler de la lumière et de vous embraser de l'intérieur. Comment peut on produire des Porto aussi aboutis et frais, comment peut on donner l'impression de légèreté alors que l'on titre près de 20 degrés?!. Je suis resté pantois devant un tel tour de force. Et ce goût de réglisse et de figue fraîche qui est encore dans ma bouche est si agréable. Grand.
J'ai souvent hésité a acheter cette bouteille, car les critiques ne l'encensent pas, mais tu viens de me convaincre. Je vais voir chez mes amis Noval si je peux les charmer pour un bon prix
Frederick Blais- Messages : 2993
Date d'inscription : 06/06/2009
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