Bouchon DIAM

Deux vins servis à l'anonyme, avec une amertume de type colle/résine. Pour le troisième, ayant moi-même éclusé la bouteille, j'ai pu être influencé.

Ce sont plutôt des impressions anormales dans l'absolu. Il est possible que les mêmes vins bouchés avec du liège aient cette amertume. Je me borne ici à émettre une constatation d'amertume sous DIAM.

Si chacun fait de même, on aura un début de topo comme communauté.

Depuis votre intervention de février, j'essaie de porter une attention particulière aux vins. Jusqu'à maintenant, je n'ai pas remarqué d'amertume anormale mais je garde l'œil ouvert.  Cela dit, peut-être qu'il y a des cépages plus vulnérables au bouchon Diam que d'autres?    Quels étaient ces 3 vins?

Olivier Collin a écrit:Deux vins servis à l'anonyme, avec une amertume de type colle/résine. Pour le troisième, ayant moi-même éclusé la bouteille, j'ai pu être influencé.

Quelles sont ces vins?

Deux vins de Josmeyer (Pinot Blanc et le Hengst) ainsi qu'un Tenuta Terre Nere Etna Rosso.

Olivier Collin a écrit:
Deux vins de Josmeyer (Pinot Blanc et le Hengst) ainsi qu'un Tenuta Terre Nere Etna Rosso.

Avec les millésimes présentement à la SAQ?

Si oui, je ne vais pas sacrifier un Hengst pour la science, mais je veux bien acheter le Pinot Blanc.

Pierre Peters....Cuvée de Réserve
Lilbert & Fils....le BSA

Entrevue avec Didier Séguier de William Fèvre à propos du DIAM: http://winehog.org/diam-closure-now-long-run-31698/

Leflaive à partir de 2014 et Lafon à partir de 2013 utilisent ce bouchon ...

Certains résistent toutefois (Buisson-Charles, Didier Picq, Pillot) à cause des goûts de colle qu'on trouve parfois.

En effet, Didier Picq est le plus convaincu que j'ai entendu sur le sujet. Hors de question pour lui!

Intéressant que Fèvre ramène sur la table la faute du bouchon pour la Premox.

Je voulais justement écrire un peu la dessus.

Lorsque j'ai commencé à m'intéresser à la bière, je demandais aux pros, comment est-ce que je la conserve? Debout Debout Debout! "Parce que tu ne veux pas que le liquide soit en contact avec un bouchon de métal ou un bouchon d'aggloméré qui contient de la colle" qu'ils me disaient.

Le test est simple à faire. Coupe un morceau de bouchon régulier et goûte le. Coupe un bouchon de DIAM et goûte le. Le DIAM n'est effectivement pas neutre. Avec le temps c'est clair que le liquide sera en contact avec ces saveurs. Par la suite quelle sera notre sensibilité, cela reste à voir.

Reste à voir sur le long terme, il est moins élastique. Gardera t-il son intégrité aussi bien ou mieux?

Très intéressant Fred, merci de partager ton expérience. Je vais l'essayer un de ces quatres.

Est-ce que conserver les bouteilles obturées d'un bouchon DIAM debout réglerait en partie le problème? Solution qui peut paraître niaiseuse, mais si ça fonctionne puisque le contact avec le bouchon serait évité...

Patrick Ayotte a écrit:Est-ce que conserver les bouteilles obturées d'un bouchon DIAM debout réglerait en partie le problème? Solution qui peut paraître niaiseuse, mais si ça fonctionne puisque le contact avec le bouchon serait évité...

Si le bouchon reste étanche sans humidité oui, tout comme le twistcap.

ça serait beau dans la cave à vin ...

Yves Martineau a écrit:ça serait beau dans la cave à vin ...

Vincent garde plusieurs bouteilles debout au sol.......beaucoup de vins le petit prince!

Diam et Hervé Bizeul.......Sorcières 2015.

Le plus drôle de cette affaire est que la marque Diam est entrain de diffuser un bouchon à base d'un liant bio...ce qui signifierait bien qu'eux même sont conscient des déficiences de leurs bouchages:
http://www.lefigaro.fr/societes/2017/02/21/20005-20170221ARTFIG00339-diam-contre-attaque-avec-des-bouchons-bio.php

 Il faut quand même souligner la naïveté des producteurs qui tous se jettent sur les modes qu'on leur propose sans véritablement vérifier les relations causales qu'elles sous tendent. Combien se sont fourvoyés (dans l'ordre) dans le tout chimique, dans le désherbage total, dans le fûts neuf à outrance, dans les basses densités, dans le soufre à haute dose, dans l'utilisation du froid et de la carbo-glace, dans la bio ésotérique, dans les débourbages super clairs, dans les récoltes très tardives, dans les récoltes très précoces, dans les lièges agglomérées, dans le non labour, dans le sans soufre...tout excès nuit.
 Mais curieusement personne - ou disons une forte minorité - pour centrer son intérêt sur la finesse des plants, les tailles respectant les flux de sève, le tri d'une vendange obtenue sur la base de rendement modérés par pieds, le non foulage, l'absence total d'intrants....et tant d'autres éléments bien plus fondamentaux que ces bouchages destinés à prémunir le consommateur de désagréments TCA toujours possibles qui sont surtout le fait de vins au départ mal nés.

Patrick Essa a écrit:Le plus drôle de cette affaire est que la marque Diam est entrain de diffuser un bouchon à base d'un liant bio...ce qui signifierait bien qu'eux même sont conscient des déficiences de leurs bouchages:
http://www.lefigaro.fr/societes/2017/02/21/20005-20170221ARTFIG00339-diam-contre-attaque-avec-des-bouchons-bio.php

 Il faut quand même souligner la naïveté des producteurs qui tous se jettent sur les modes qu'on leur propose sans véritablement vérifier les relations causales qu'elles sous tendent. Combien se sont fourvoyés (dans l'ordre) dans le tout chimique, dans le désherbage total, dans le fûts neuf à outrance, dans les basses densités, dans le soufre à haute dose, dans l'utilisation du froid et de la carbo-glace, dans la bio ésotérique, dans les débourbages super clairs, dans les récoltes très tardives, dans les récoltes très précoces, dans les lièges agglomérées, dans le non labour, dans le sans soufre...tout excès nuit.
 Mais curieusement personne -  ou disons une forte minorité - pour centrer son intérêt sur la finesse des plants, les tailles respectant les flux de sève, le tri d'une vendange obtenue sur la base de rendement modérés par pieds, le non foulage, l'absence total d'intrants....et tant d'autres éléments bien plus fondamentaux que ces bouchages destinés à prémunir le consommateur de désagréments TCA  toujours possibles qui sont surtout le fait de vins au départ mal nés.

Une décision basée sur la conscience ou la compétition? Chose certaine, il semble y avoir beaucoup de recherches pour offrir un produit pouvant limiter le désagrément de TCA et je ne peux que m'en réjouir! Personnellement, je compte environ 20 bouteilles bouchonnées par année de toute provenance. J'imagine que ce ne sont pas tous des malpropres!

Expérience bien personnelle, mais je dois dire que je préfère un vin sou Diam qu'un vin oxidé. Je n'ai vraiment pas de chance avec les Saint-Aubin de Prudhon depuis un an (avec des vins des millésimes 2011 et 2012 plus spécifiquement) ayant ouvert 3-4 bouteilles complètement imbuvables. Hier, j'ai ouvert un 2010 (Sentier du Clou) et surprise il est sous Diam. Et bien le vin était excellent!

Patrick Ayotte a écrit:Je n'ai vraiment pas de chance avec les Saint-Aubin de Prudhon depuis un an (avec des vins des millésimes 2011 et 2012 plus spécifiquement) ayant ouvert 3-4 bouteilles complètement imbuvables.

Même ses 2014 sont présentement limite.

Pierre Beauregard a écrit:

Patrick Ayotte a écrit:Je n'ai vraiment pas de chance avec les Saint-Aubin de Prudhon depuis un an (avec des vins des millésimes 2011 et 2012 plus spécifiquement) ayant ouvert 3-4 bouteilles complètement imbuvables.

Même ses 2014 sont présentement limite.

Pas une super nouvelle ça.... "Heureusement" je n'achète plus depuis quelques millésimes

Mes Prudhon de 2012-2013-2014-2015 se boivent au contraire très bien présentement.

Julien Martel a écrit:Mes Prudhon de 2012-2013-2014-2015 se boivent au contraire très bien présentement.

En Rémilly et Chatenière sur 2012 tous oxydés...

Eu un premier bouchon Diam (Mytik DIAM) sur une bouteille de mousseux hier soir: Champagne Vincent Couche Extra Brut Millésime 2007

Patrick Ayotte a écrit:

Julien Martel a écrit:Mes Prudhon de 2012-2013-2014-2015 se boivent au contraire très bien présentement.

En Rémilly et Chatenière sur 2012 tous oxydés...

Hier soir, Henri Prudhon Saint-Aubin Premier Cru sur Gamay 2014 = oxydé.

Je dois être chanceux, encore la semaine passée, Sentier du Clou 2012 & 2013 en grande forme. Ceci dit, ce n'est pas un secret que peu importe le producteur, il peut y avoir des bouteilles oxydées à côté de bouteilles en parfait état dans la même caisse.