Semaine du 10 Octobre

Riesling Homegrown Megalomaniac VQA Niagara Peninsula 2010 J'aime bien de temps en temps essayer de découvrir un peu plus nos vins canadiens. Ce soir avec des huitres et tartare de saumon canadien, ça y va de soi!

On a affaire à un Riesling demi-sec qui indique 10,5% d'alcool mais aucune mention sur l'étiquette de sa teneur en sucre, alors on le découvre en bouche. Couleur très claire avec reflet verdâtre. Au nez, c'est joli, des odeurs de lime, fleur d'oranger, gazon et une touche d'anis. L'attaque est en rondeur, sur la poire mure, milieu de bouche bien rempli en raison du sucre, finale sur la minéralité et les notes d'agrumes. C'est bien fait, équilibré, agréable si on aime une touche de sucre dans notre riesling. 14.5-15/20

bu ce weekend:

Troplong Mondot 2001-2002-2003

Tignanello 2001-2003-2005-2007

Serafin Gevrey-Chambertin 2006

Je tenterai de faire un CR dans les prochains jours - en écrivant ce que j'ai bu, je m'oblige un peu...

Frederik Boivin a écrit:bu ce weekend:

Troplong Mondot 2001-2002-2003

Tignanello 2001-2003-2005-2007

Serafin Gevrey-Chambertin 2006

Je tenterai de faire un CR dans les prochains jours - en écrivant ce que j'ai bu, je m'oblige un peu...

Lequel des Troplong as-tu préféré ? Idem question pour le Tig.

Nous aimons beaucoup les vins bordelais d'une dizaine d'année. Alors pour accompagner une bavette de boeuf, un vin rapporté de voyage en 2006,

Saint-Émilion Grand Cru Classé Château Canon-La-Gaffelière 2001
Assemblage de 55% merlot, 40% cabernet franc et 5% cabernet sauvignon.
Un cru maintenu à son rang de 1996 lors du classement contesté de Saint-Émilion en 2006.
La robe est pourpre foncée avec une évolution grenat sur 4-5mm.
Un bouquet charmeur avec framboises et fraises sur un fond terreux et ferrugineux.
La bouche offre un beau volume en attaque, l'acidité est normale, les tannins sont souples et fins, la longueur est bonne sur des notes de cèdre et de fraises chaudes. L'ensemble est étonnamment fondu et prêt à boire. Un bon vin à boire mais avec un léger manque de vigueur ou du moins je m'attendais à plus d'énergie. 16/20.

Fort sympathique dîner d’Action de Grâces hier, avec une comparaison de bourgogne aligoté et de bourgogne pinot noir 2009 des domaines Henri Germain et Buisson-Charles.

L’aligoté de Germain est plus vigoureux, avec des notes de pomme verte, dans un registre lacté, alors que celui de Buisson-Charles est plus vineux, avec au moins autant d’éclat cependant. Un supplément de longueur également pour ce dernier.

Pour ce qui est des pinot noir, celui de Germain est plus confit/grillé avec des notes de poivre. La bouche est gourmande alors que les tanins s’effacent complètement dans le fruit. Le Buisson-Charles est plus foncé de robe, mais plus éclatant. Nez plus réservé de fruit noir, de fumée et de réglisse. La bouche est croquante, plus longue et structurée.

Nous avons eu affaire à 4 fort jolis vins, vendus à prix très doux, élaborés dans des styles bien distincts. L’intensité, mais surtout l’éclat, des vins de Buisson-Charles ont charmé les convives.

Soulignons que les deux domaines ont des "visions" sans doute très proches et il n'est pas complètement étonnant que les vins soient "dans le même esprit". Nous sommes parents, Fafa Germain est marié avec la cousine de Kate Essa, fille de François Jobard ( dont la femme est la soeur de la mamn de Kate "la" Dédée), et Eric Germain son frère est le parrain de Loulou Essa qui reprendra BC bien vite; le vin est un vecteur si fort qu'il nous unit souvent mais pas seulement. Nous avons pratiqués et entrainés ensemble au club de gym de Meursault. Je tiens Fafa pour le vigneron le plus doué de sa génération. Son frère ayant ce titre pour la suivante...
Ajoutez les Vaudoisey, JP Fichet, Pascal Charles,Antoine Jobard,François Buisson, Michelot, Mestre...tous de la famille, cousins par les hommes ou par les filles!

Chers cousins, nous sommes très "cousins" en Bourgogne aussi -)))

Patrick, intéressante généalogie! De les boire comme ça, côte à côte, fait davantage ressortir leurs différences, que leurs similitudes. Mais il est juste de souligner, qu’il s’agit là de vin simple, mais fin, élaboré avec le souci du détail et du travail bien fait. D’où leur cousinage d’esprit.

Pierre Beauregard a écrit:

Frederik Boivin a écrit:bu ce weekend:

Troplong Mondot 2001-2002-2003

Tignanello 2001-2003-2005-2007

Serafin Gevrey-Chambertin 2006

Je tenterai de faire un CR dans les prochains jours - en écrivant ce que j'ai bu, je m'oblige un peu...

Lequel des Troplong as-tu préféré ? Idem question pour le Tig.

TL: 2003 pour son accessibilité et 2001 pour son classicisme
Tign: 2007 pour sa gourmandise et 2001 pour son classicisme (je suis un grand fan du 2001, et après 4 bouteilles du 2007, grand fan aussi du 2007 - mais pour des raisons différentes...)

Rocca delle Macie Roccato Toscana IGT 2001 (n’est plus disponible – vin du premier arrivage et non du Cellier où il a été offert dans le cadre d’une verticale)



Le vin est grenat bien foncé au centre avec une légère décoloration sur les rebords. Le nez offre fruits rouges un peu cuit, de la prune, des épices, du cuir et un peu de bois. En bouche les tannins sont fondus, la texture est soyeuse et tout coule bien. Des saveurs de fruits rouges, prunes, d’épices douces, de cuir et un peu de bois en font un beau vin où le Sangiovese est plus reconnaissable qu’au nez. Un vin arrivé à maturité où aucun impression d’alcool ne se fait sentir. J’ai beaucoup aimé et j’attendrai 2-3 ans avant de boire la dernière. Superbe.

Cépages : 50% Cabernet-Sauvignon, 50% Sangiovese
Alcool : 13,5%
Élevage : 9 à 13 mois en barrique francaise, puis assemblage des cépages avant un trois mois supplémentaire sous barrique de 35hl, suivi d’un affinage d’un an en bouteille avant relâche.

Patrick

Patrick Ayotte a écrit:Rocca delle Macie Roccato Toscana IGT 2001 (n’est plus disponible – vin du premier arrivage et non du Cellier où il a été offert dans le cadre d’une verticale)



Le vin est grenat bien foncé au centre avec une légère décoloration sur les rebords. Le nez offre fruits rouges un peu cuit, de la prune, des épices, du cuir et un peu de bois. En bouche les tannins sont fondus, la texture est soyeuse et tout coule bien. Des saveurs de fruits rouges, prunes, d’épices douces, de cuir et un peu de bois en font un beau vin où le Sangiovese est plus reconnaissable qu’au nez. Un vin arrivé à maturité où aucun impression d’alcool ne se fait sentir. J’ai beaucoup aimé et j’attendrai 2-3 ans avant de boire la dernière. Superbe.

Cépages : 50% Cabernet-Sauvignon, 50% Sangiovese
Alcool : 13,5%
Élevage : 9 à 13 mois en barrique francaise, puis assemblage des cépages avant un trois mois supplémentaire sous barrique de 35hl, suivi d’un affinage d’un an en bouteille avant relâche.

Patrick

Même coup de coeur lors de sa présentation pour Cellier.

J'ai précisé l'origine de la bouteille (arrivage) parce que sur FDV il y a eu débat concernant ce vin disant qu'il était alcooleux, débalancé voir carrément mauvais, ce qui est tout le contraire du vin bu dimanche soir...

Patrick

Patrick Ayotte a écrit:J'ai précisé l'origine de la bouteille (arrivage) parce que sur FDV il y a eu débat concernant ce vin disant qu'il était alcooleux, débalancé voir carrément mauvais, ce qui est tout le contraire du vin bu dimanche soir...

Patrick

J'avais loupé ce détail. N'en demeure pas moins que je l'avais trouvé fort bien lors de cet arrivage Cellier.

Alain Graillot Crozes-Hermitage 2007 (n’est plus disponible)



Bouteille retrouvée dans la cave lors de mon déménagement – je croyais avoir retourné les 2007 que j’avais acheté…

Robe rubis sans éclat et trouble. Beau nez de fruits rouge, de poivre, un peu d’épices et de fumée. En bouche par contre, c’est disjoint. Acidité très marquée en entrée de bouche (beaucoup plus que le 2006 bu à 3-4 reprises). Par contre, il y a quand même des saveurs de fruits rouges (framboises, cerise surette), un peu d’épices et le goût demeure un bon moment en bouche. Bien, sans plus.

Cépage : 100% Syrah de vignes d’une trentaine d’années
Alcool : 13%
Élevage : Barrique de 1 à 3 ans ayant servie à l’élevage de Bourgogne de haut niveau

Notes : IWC 90, WS91, RP83 (ma note est plus proche de Parker que de WS dans ce cas-ci…)

Patrick

Domaine de Montcalmès Coteaux du Languedoc, Terrasses du Larzac 2008
Nez animal qui met 30 min à s'estomper pour laisser place au priofil plus classique d'olives noires, de poivre et un coté sucré, balsamique.
Texture en bouche soyeuse, presque moelleuse comme un nuage (bon, ok, j'avoue que j'ai jamais goûté de nuage). Le fruit est mûr, sucré, c'est un vin goûteux, plein et déjà bien ouvert, franchement excellent! Je l'avais sous-estimé cet été, c'est une des belles réussites du domaine. 90-91 pts