Semaine 26 septembre 2011
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Yves Martineau
Julien Martel
Michel Therrien
Luc Rodrigue
Frederik Boivin
Vincent Messier-Lemoyne
Patrick Ayotte
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Re: Semaine 26 septembre 2011
Yves Martineau a écrit:Simon Grenier a écrit:Si Yves est partant, je pourrais réouvrir une verticale de Lamartine cuvée particulière qu'on pourrait comparer à un autre domaine. Millésimes potentiels 2002, 2004, 2005, 2006, 2007 et 2008. Le 2002 m'a vraiment agréablement impressionné en janvier dernier. Sinon, on attend comme Yves le suggère et peut-être qu'il manquera le 2002 mais j'essaie de suivre ce vin d'une année à l'autre.
C'est la période du gibier, ça me semble tout désigné!
Simon
C'est intéressant Simon mais personnellement je préfèrerais attendre, ou en tout cas attendre les miennes!
Perso c'est le cassoulet mon met préféré pour les Cahors et Madiran !
Pas de problème, on remet ça alors! L'attrait du cassoulet est indiscutable Yves.
Au plaisir!
Simon
Simon Grenier- Messages : 672
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Semaine 26 septembre 2011
Eric Laurence a écrit:Scudetto Mascarello Barbera d'Alba Superiore 2006
L'ovni par excellence de la soirée. Ça faisait longtemps qu'un vin ne m'avait pas autant intrigué. Robe très foncée. Au nez, ... aucune idée. Un mélange de floral, empyreumatiques et fruits rouges peut-être??? Bref, étrange mais séduisant, peu complexe mais une véritable énigme, j'ai adoré mais il y avait une certaine chaleur présente. En bouche, le casse-tête se complexifie. C'est très soyeux en bouche, de la soie qui a la particularité d'être asséchante. Bref, je ne sais trop quoi en penser mais pour l'expérience, c'était vraiment très intéressant.
Dégusté moi aussi hier.
J'adore les 2 maisons Mascarello (Bartolo et Guiseppe)! 2 maisons classiques, mais qui ne font pas des vins trop anguleux.
Le Barolo Monprivato de Guiseppe est tout en élégance et bâti pour vieillir.
Ce Barbera d'Alba, au contraire, semble vinifié pour le plaisir immédiat.
Pour ma part, c'est un Barbera assez classique, avec un nez floral/fruits rouges mûrs, et une bouche veloutée sans lourdeur, mais la belle acidité toute italienne qui appelle la table est là pour relever le tout en finale (ce que nous avons fait avec ma sauce spagh maison à l'orignal!).
À mon avis, un achat "no-brainer" ce weekend avec le 10%, surtout pour les indéfectibles amoureux de la France de La Paulée qui veulent ré-élargir un tant soit peu leurs horizons vinicoles.
Martin
Martin Loranger- Messages : 579
Date d'inscription : 03/06/2009
Vina Sutil Acrux Vallée de Colchagua 2007
Vina Sutil Acrux Vallée de Colchagua 2007 , Code SAQ : 11214590
Le vin est très foncé. Le nez offre une belle profondeur avec des arômes de fruits noirs, d’épices, de fumée et un petit côté végétal plaisant. En bouche c’est très savoureux et l’ensemble des arômes perçues au nez se retrouvent en bouche, avec une acidité modérée, un ensemble soyeux, une finale assez longue et un brin austère, mais qui ajoute au charme selon mes goûts. Une très belle bouteille ou l’impression de voir chaque cépage y apporter du sien pour créer une harmonie. Un des meilleurs vin d’assemblage chilien bu jusqu’à maintenant. Pourra tenir encore de nombreuses années en cave…
Cépages : 50% Cabernet-Sauvignon, 20% Syrah, 17% Carmenère, 13% Petit Verdot
Alcool : 14%
Élevage : 18 mois en barriques française et américaine
Patrick
Le vin est très foncé. Le nez offre une belle profondeur avec des arômes de fruits noirs, d’épices, de fumée et un petit côté végétal plaisant. En bouche c’est très savoureux et l’ensemble des arômes perçues au nez se retrouvent en bouche, avec une acidité modérée, un ensemble soyeux, une finale assez longue et un brin austère, mais qui ajoute au charme selon mes goûts. Une très belle bouteille ou l’impression de voir chaque cépage y apporter du sien pour créer une harmonie. Un des meilleurs vin d’assemblage chilien bu jusqu’à maintenant. Pourra tenir encore de nombreuses années en cave…
Cépages : 50% Cabernet-Sauvignon, 20% Syrah, 17% Carmenère, 13% Petit Verdot
Alcool : 14%
Élevage : 18 mois en barriques française et américaine
Patrick
Re: Semaine 26 septembre 2011
Souper familial hier :
William Fèvre Champs Royaux chablis 2010 : Nez ouvert et fringuant sur des notes de citron frais, de coquillage, avec des nuances lactées. La bouche est élancée, pure, parfaitement acide. Finale fort jolie, correctement longue et cristalline. Un des mes "no brainers" année après année qui m’a semblé particulièrement réussi sur ce millésime. Bien.
Hervé Charlopin fixin 2008 : Fort joli nez de fruits rouges frais, d’épices, avec quelques traces florales et boisées. L’ensemble n’est pas très profond, mais fin et plutôt séduisant. La bouche est un peu plus serrée, avec une acidité élevée et quelques traces végétales. La finale porte également des traces d’élevage pas tout à fait intégrée … Un joli nez et une bouche correcte signent ce vin franc. Tout juste bien.
Tempier bandol 2006 : Nez plus réservé, plus noir, mais sans alcool, sur des notes de prune, de mûre, de tabac, d’encens, de viande grillée et de charbon. J’y retrouve également quelques choses de salin/marin. La bouche est tendue, puissante, droite dans ses bottes, concentrée, mais encore fermée. Finale longue, structurée et bien fraîche. Un vin moins sudiste qu’à mon souvenir doté d’un très bel équilibre, sauvage, mais sans rusticité et à attendre encore un peu m’a-t-il semblé. Bien et probablement plus dans deux ou trois ans.
William Fèvre Champs Royaux chablis 2010 : Nez ouvert et fringuant sur des notes de citron frais, de coquillage, avec des nuances lactées. La bouche est élancée, pure, parfaitement acide. Finale fort jolie, correctement longue et cristalline. Un des mes "no brainers" année après année qui m’a semblé particulièrement réussi sur ce millésime. Bien.
Hervé Charlopin fixin 2008 : Fort joli nez de fruits rouges frais, d’épices, avec quelques traces florales et boisées. L’ensemble n’est pas très profond, mais fin et plutôt séduisant. La bouche est un peu plus serrée, avec une acidité élevée et quelques traces végétales. La finale porte également des traces d’élevage pas tout à fait intégrée … Un joli nez et une bouche correcte signent ce vin franc. Tout juste bien.
Tempier bandol 2006 : Nez plus réservé, plus noir, mais sans alcool, sur des notes de prune, de mûre, de tabac, d’encens, de viande grillée et de charbon. J’y retrouve également quelques choses de salin/marin. La bouche est tendue, puissante, droite dans ses bottes, concentrée, mais encore fermée. Finale longue, structurée et bien fraîche. Un vin moins sudiste qu’à mon souvenir doté d’un très bel équilibre, sauvage, mais sans rusticité et à attendre encore un peu m’a-t-il semblé. Bien et probablement plus dans deux ou trois ans.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8737
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine 26 septembre 2011
Domaine de la Mordorée Châteauneuf-du-Pape Cuvée de la Reine des Bois 2000
À l'ouverture, nez charmeur de mûres et de garrigue, un peu de mélasse, muscade. Soupçon de vanille.
La bouche est dense, assez droite, texture serrée mais élégante. Encore tannique, un peu carré, il a besoin d'air pour s'assouplir et devient de plus en plus savoureux et aimable, avec une belle finale sur le kirsch, excellente. Un vin solide qui a encore plusieurs années devant lui. 93+ pts
À l'ouverture, nez charmeur de mûres et de garrigue, un peu de mélasse, muscade. Soupçon de vanille.
La bouche est dense, assez droite, texture serrée mais élégante. Encore tannique, un peu carré, il a besoin d'air pour s'assouplir et devient de plus en plus savoureux et aimable, avec une belle finale sur le kirsch, excellente. Un vin solide qui a encore plusieurs années devant lui. 93+ pts
Yves Martineau- Messages : 8403
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine 26 septembre 2011
Domaine Lorenzon, Mercurey 2009:
Passé sous les radars, n'étant pas sorti avec le Cellier.
J'avais apprécié le 2005 de ce producteur.
Nez qui s'ouvre tout doucement, fermé à double tour au début, puis avec un beau fruit bien mûr et une pointe d'épices de bon aloi. En bouche, une fois sorti de sa coquille, c'est la tension qui me surprend, avec des tannins assez importants pour du Pinot français. Une petite touche d'alcool en finale, mais tout juste, qui passerait inaperçue pour un pinot hors-France.
Un vin qui demeure équilibré mais on sent qu'il a fait chaud en 2009.
Martin
Passé sous les radars, n'étant pas sorti avec le Cellier.
J'avais apprécié le 2005 de ce producteur.
Nez qui s'ouvre tout doucement, fermé à double tour au début, puis avec un beau fruit bien mûr et une pointe d'épices de bon aloi. En bouche, une fois sorti de sa coquille, c'est la tension qui me surprend, avec des tannins assez importants pour du Pinot français. Une petite touche d'alcool en finale, mais tout juste, qui passerait inaperçue pour un pinot hors-France.
Un vin qui demeure équilibré mais on sent qu'il a fait chaud en 2009.
Martin
Martin Loranger- Messages : 579
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine 26 septembre 2011
Ce soir, avec quelques amis, je vais essayer de faire un CR.
Henriot Brut Rosé
Louis Jadot Bonnes Mares 2002
Robert Groffier Les Amoureuses 2006
Ygay 2001 Rioja Gran Reserva especial 2001
Quinta do Noval Vintage 1997
Tout était wow, le Porto a ouvert les yeux de plusieurs, une équilibre magistrale, on n'aurait pas dit avoir affaire à un vin qui avait autant de sucre.
Henriot Brut Rosé
Louis Jadot Bonnes Mares 2002
Robert Groffier Les Amoureuses 2006
Ygay 2001 Rioja Gran Reserva especial 2001
Quinta do Noval Vintage 1997
Tout était wow, le Porto a ouvert les yeux de plusieurs, une équilibre magistrale, on n'aurait pas dit avoir affaire à un vin qui avait autant de sucre.
Frederick Blais- Messages : 2993
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine 26 septembre 2011
Martin Loranger a écrit:Domaine Lorenzon, Mercurey 2009:
Passé sous les radars, n'étant pas sorti avec le Cellier.
J'avais apprécié le 2005 de ce producteur.
Nez qui s'ouvre tout doucement, fermé à double tour au début, puis avec un beau fruit bien mûr et une pointe d'épices de bon aloi. En bouche, une fois sorti de sa coquille, c'est la tension qui me surprend, avec des tannins assez importants pour du Pinot français. Une petite touche d'alcool en finale, mais tout juste, qui passerait inaperçue pour un pinot hors-France.
Un vin qui demeure équilibré mais on sent qu'il a fait chaud en 2009.
Martin
C'est le cas de figure de plusieurs 2009: c'est riche mais toujours propre, le plus souvent sans lourdeur. Du moins, sur ce que j'ai pu lire et goûté. Mais justement, un fruité passablement large pour venir masquer "l'effet" terroir sur pas mal de vins. Ça permet de mettre les choses en perspective et de prendre aujourd'hui beaucoup de plaisir à boire du 2007. Un Clos de Vougeot Domaine d'Eugénie magistral, la semaine dernière et un excellent Beaune 1er cru Les Cras de Germain, ce soir.
Cela dit, LA référence 2005 tiendra à mon sens longtemps...
Dernière édition par Patrick Désy le Dim 2 Oct 2011 - 0:30, édité 3 fois (Raison : niaisage)
Invité- Invité
Re: Semaine 26 septembre 2011
Frederick Blais a écrit:Ce soir, avec quelques amis, je vais essayer de faire un CR.
Henriot Brut Rosé
Louis Jadot Bonnes Mares 2002
Robert Groffier Les Amoureuses 2006
Ygay 2001 Rioja Gran Reserva especial 2001
Quinta do Noval Vintage 1997
Tout était wow, le Porto a ouvert les yeux de plusieurs, une équilibre magistrale, on n'aurait pas dit avoir affaire à un vin qui avait autant de sucre.
du beau!
Invité- Invité
Re: Semaine 26 septembre 2011
Un match en semi-aveugle entre 2 vins du même producteur ayant obtenu des notes similaires de Parker. Chose étonnante, le Crozes se vend un peu plus cher que le St-Joseph. Probablement que le 2e est un vin de négoce (à vérifier). La comparaison m'incite cependant à croire que cette hiérarchie est justifiée.
Delas Frères Crozes-Hermitage Domaine des Grands Chemins 2009
Un nez expressif mais qui semble un peu bretté à l'ouverture. Ça s'estompe avec l'air, prouvant que ce n'étaient pas des brets. Il devient classique et suave, avec de la violette, du poivre, un coté viande crue, du cassis. En bouche, un vin pur, de corps léger, belle acidité, floral, avec un milieu de bouche minéral. C'est élégant, très frais, travaillé, mais vraiment très charmeur! Je reconnais sans hésitation le style du Grands Chemins. À boire jeune sur ce joli fruit, c'est un pur délice, à ranger parmi les plaisirs coupables! 89+ pts
Delas Frères St. Joseph Cuvée Francois de Tournon 2009
Nez discret voire muet! Un peu de cerises, réglisse rouge, un coté viande fumée, un peu médecinal. Un coté floral apparait à la longue.
Un style plus tendu et acidulé, plus concentré, mais avec des arômes un peu plus bonbon. Il a de la finesse mais se montre moins charmeur, un peu plus long et tannique, pas aussi expressif que le Crozes (que je préfère à ce stade). Je l'attendrais un an ou deux pour qu'il sorte de sa coquille, il pourrait alors peut-être rivaliser avec le Grands Chemins qui livre tout dès maintenant. Mais je crois que ce dernier a plus de finesse et de classe.
87-88 ( +?) pts
Delas Frères Crozes-Hermitage Domaine des Grands Chemins 2009
Un nez expressif mais qui semble un peu bretté à l'ouverture. Ça s'estompe avec l'air, prouvant que ce n'étaient pas des brets. Il devient classique et suave, avec de la violette, du poivre, un coté viande crue, du cassis. En bouche, un vin pur, de corps léger, belle acidité, floral, avec un milieu de bouche minéral. C'est élégant, très frais, travaillé, mais vraiment très charmeur! Je reconnais sans hésitation le style du Grands Chemins. À boire jeune sur ce joli fruit, c'est un pur délice, à ranger parmi les plaisirs coupables! 89+ pts
Delas Frères St. Joseph Cuvée Francois de Tournon 2009
Nez discret voire muet! Un peu de cerises, réglisse rouge, un coté viande fumée, un peu médecinal. Un coté floral apparait à la longue.
Un style plus tendu et acidulé, plus concentré, mais avec des arômes un peu plus bonbon. Il a de la finesse mais se montre moins charmeur, un peu plus long et tannique, pas aussi expressif que le Crozes (que je préfère à ce stade). Je l'attendrais un an ou deux pour qu'il sorte de sa coquille, il pourrait alors peut-être rivaliser avec le Grands Chemins qui livre tout dès maintenant. Mais je crois que ce dernier a plus de finesse et de classe.
87-88 ( +?) pts
Yves Martineau- Messages : 8403
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine 26 septembre 2011
Puisque Delas est dans le thème de la fin de semaine, j'ai ouvert hier soir:
Delas Les Challeys St-Joseph 2005 (n’est plus disponible)
Vin rubis avec légère décoloration sur le contour du disque. Nez peu expressif, mais on y retrouve tout de même un peu de fruit et d’épices. Le vin prendra un bon moment (en fait meilleur le lendemain) pour dévoiler un mélange de fruits noirs et rouges (fraise, mûre, bleuet), un profil doucement épicé (poivre, cannelle, muscade), acidité de moyenne intensité et finale peu longue. Un vin tout en finesse. Bien.
Je vais sûrement essayer les 2009 (Crozes et St-Joseph) de ce Domaine que j'aime bien normalement...
Patrick
Delas Les Challeys St-Joseph 2005 (n’est plus disponible)
Vin rubis avec légère décoloration sur le contour du disque. Nez peu expressif, mais on y retrouve tout de même un peu de fruit et d’épices. Le vin prendra un bon moment (en fait meilleur le lendemain) pour dévoiler un mélange de fruits noirs et rouges (fraise, mûre, bleuet), un profil doucement épicé (poivre, cannelle, muscade), acidité de moyenne intensité et finale peu longue. Un vin tout en finesse. Bien.
Je vais sûrement essayer les 2009 (Crozes et St-Joseph) de ce Domaine que j'aime bien normalement...
Patrick
Re: Semaine 26 septembre 2011
Les bouteilles du week-end:
2007 Bouchard Père et Fils Meursault 1er Cru Les Perrières
Bouquet d’une belle richesse olfactive, qui, sans pour autant se livrer facilement, se complexifie au fil de la soirée, offrant des arômes de beurre, d’épices douces, de citron, de pétales de rose, de pâte d’amande et de pierre à fusil. Bouche très acide, mais bien balancée par la puissance et le gras. Longue finale minérale et tranchante. Encore en très grande forme deux jours après son ouverture, et caractérisé par une perception d’amplitude et de facilité qui n’y était pas initialement. Un vin avec un immense potentiel, mais qui, comme la plupart des vins de l’appellation sur 2007, nécessitera un passage de quelques années en cave. En espérant qu’il ne s’oxydera pas d’ici là!
1994 Domaine Bartet (Bruno Clair) Gevrey-Chambertin 1er Cru Clos St. Jacques
Troisième rencontre avec cette cuvée, et la plus belle, la plus aboutie à ce jour. Ensemble sur les canneberges, les fruits rouges, les champignons, les épices et les fruits séchés. Belle acidité rafraîchissante, et finale sur le cuir fin. Fruité plaisant et encore bien présent. Un beau plaisir à prix doux! Me prouve désormais hors de tout doute que la bouteille que nous avions lors de la dégustation « Wild Card pré-2000 », était défectueuse.
2006 Catherine et Claude Maréchal Chorey-les-Beaune
Se déguste beaucoup mieux que l’an passé, sans pour autant offrir le fruité gouleyant, facile et croquant des premières bouteilles. Épices douces, fruits des champs et bel équilibre d’ensemble. Je me questionne de plus en plus sur l’intérêt de faire vieillir les vins de ce producteur, à l’exception des cuvées issues de grands millésimes. À suivre.
2007 Bouchard Père et Fils Meursault 1er Cru Les Perrières
Bouquet d’une belle richesse olfactive, qui, sans pour autant se livrer facilement, se complexifie au fil de la soirée, offrant des arômes de beurre, d’épices douces, de citron, de pétales de rose, de pâte d’amande et de pierre à fusil. Bouche très acide, mais bien balancée par la puissance et le gras. Longue finale minérale et tranchante. Encore en très grande forme deux jours après son ouverture, et caractérisé par une perception d’amplitude et de facilité qui n’y était pas initialement. Un vin avec un immense potentiel, mais qui, comme la plupart des vins de l’appellation sur 2007, nécessitera un passage de quelques années en cave. En espérant qu’il ne s’oxydera pas d’ici là!
1994 Domaine Bartet (Bruno Clair) Gevrey-Chambertin 1er Cru Clos St. Jacques
Troisième rencontre avec cette cuvée, et la plus belle, la plus aboutie à ce jour. Ensemble sur les canneberges, les fruits rouges, les champignons, les épices et les fruits séchés. Belle acidité rafraîchissante, et finale sur le cuir fin. Fruité plaisant et encore bien présent. Un beau plaisir à prix doux! Me prouve désormais hors de tout doute que la bouteille que nous avions lors de la dégustation « Wild Card pré-2000 », était défectueuse.
2006 Catherine et Claude Maréchal Chorey-les-Beaune
Se déguste beaucoup mieux que l’an passé, sans pour autant offrir le fruité gouleyant, facile et croquant des premières bouteilles. Épices douces, fruits des champs et bel équilibre d’ensemble. Je me questionne de plus en plus sur l’intérêt de faire vieillir les vins de ce producteur, à l’exception des cuvées issues de grands millésimes. À suivre.
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine 26 septembre 2011
Yves Martineau a écrit:Un match en semi-aveugle entre 2 vins du même producteur ayant obtenu des notes similaires de Parker. Chose étonnante, le Crozes se vend un peu plus cher que le St-Joseph. Probablement que le 2e est un vin de négoce (à vérifier). La comparaison m'incite cependant à croire que cette hiérarchie est justifiée.
Delas Frères Crozes-Hermitage Domaine des Grands Chemins 2009
Un nez expressif mais qui semble un peu bretté à l'ouverture. Ça s'estompe avec l'air, prouvant que ce n'étaient pas des brets. Il devient classique et suave, avec de la violette, du poivre, un coté viande crue, du cassis. En bouche, un vin pur, de corps léger, belle acidité, floral, avec un milieu de bouche minéral. C'est élégant, très frais, travaillé, mais vraiment très charmeur! Je reconnais sans hésitation le style du Grands Chemins. À boire jeune sur ce joli fruit, c'est un pur délice, à ranger parmi les plaisirs coupables! 89+ pts
Delas Frères St. Joseph Cuvée Francois de Tournon 2009
Nez discret voire muet! Un peu de cerises, réglisse rouge, un coté viande fumée, un peu médecinal. Un coté floral apparait à la longue.
Un style plus tendu et acidulé, plus concentré, mais avec des arômes un peu plus bonbon. Il a de la finesse mais se montre moins charmeur, un peu plus long et tannique, pas aussi expressif que le Crozes (que je préfère à ce stade). Je l'attendrais un an ou deux pour qu'il sorte de sa coquille, il pourrait alors peut-être rivaliser avec le Grands Chemins qui livre tout dès maintenant. Mais je crois que ce dernier a plus de finesse et de classe.
87-88 ( +?) pts
Mêmes impressions que toi à la différence que je crois beaucoup moins en l'avenir du St-Joseph. À vrai dire, j'ai bien peu aimé.
Invité- Invité
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