Janvier 2019 : On ouvre du Pommard!

Spécialement pour toi Michel !

Les Perrières 2005, Pommard, S.Magnien, acheté en 2008, 40$.

En carafe 1 heure. Une robe d'allure fort jeune à 13 ans: très brillante, d'un rubis tendre, orangé au pourtour, moyen-peu soutenue et très claire. Le bouquet n'est pas timide et s'exprime élégamment et avec sagesse: petites baies rouges à peine poêlées, cassonade, pluie en forêt, bois, fleur, bref...tendre parfum !

Moins tendre en bouche après la première sip...Je dirais right now acidité tranchante et finale qui tombe à plat. Je me reprends une sip: c'est mieux, mais il va y avoir des coupures, l'austérité n'est pas loin ! Troisième chance (en l'espace d'une minute !): attaque franche et souple qui présente un fruité rouge naturel, frais et sec un peu terni par une vivacité copinant la nervosité. La finale est sur des amers qui ne vous veulent pas du bien et une aigreur qui fait saliver pas dans le sens j'en veux encore mais dans le sens je grimace. C'est costaud, rude, vivant, potable...mais disharmonieux. En fait, y'arrache ma gueule ! La vie est trop courte pour boire de la piquette, je retourne à la cave !

Le Vieux Donjon 2008, Châteauneuf-du-Pape, acheté en 2011, 40$.

Pnp. La soirée va être difficile...En versant la robe fait un peu peur: c'est pas mal tuilé mais aussi clair et peu soutenu. Le bouquet est intrigant, unidimensionnel mais pas rebutant du tout, sur quelque chose du genre de fruit sec comme les pruneaux.

La bouche suit logiquement le pruneau du nez parce que ça me rappelle le goût des pruneaux lol ! Mais c'est pas déplaisant, loin de là. Texture de velours, full fruit confit un brin sucré, noir ou brun comme le pruneau !, avec sensation sirupeuse sans que la texture le soit, le tout assis sur une tension rafraîchissante et des amers pacifiques. La finale fait saliver dans le sens que je me ressers ! Un peu froid (il sort de la cave), il va sûrement me séduire de plus en plus en se réchauffant, même si c'est le genre de type (vin) que je croise rarement. Puis je reviens au Pommard et ouache, c'est l'évier qui a bu la bouteille !

Lendemain: bouquet tel hier, intrigant et envoûtant. en bouche: particulier...et savoureux ! difficile à décrire pour moi, c'est full fruité sec brun pruneaux dans le sirop frais salivant réconfortant et classy !

Ça finit mal le mois Pommard mais ça augure bien celui de Châteauneuf !

Merci Alain.
Ça leur prend souvent beaucoup d'air ces Châteauneuf.
Cependant savoir quel château, quel millésime, quel sol en mérite....grosses questions!

Désolée de ne pas avoir participé officiellement.
J'ai essayé mais ma bouteille était défectueuse...
On se reprend!

Mieux vaut tard que jamais.
Bouteille ouvert en Janvier... D'un producteur que je pouvais me permettre dans le temps mais il semble que l'inflation a eu raison de mon portefeuille.

Philippe Pacalet Pommard 2011:
Oeil rubis translucide;
Nez sur la cerise & les petits fruits rouges acidulés, les épices sont bien présentes, touche florale prononcé. Beau mélange harmonieux. Légère note de ronce. Beau nez invitant. Petit qqchose de "vert" en arrière plan.
Bouche vive, sur les fruits des champs, acidité qui apporte de la fraîcheur, bouche tout aussi harmonieuse que le nez. Texture lisse, finale longue sur les fruits des champs. Impression minérale & amertume en finale. Élégant et simple.