Semaine du 1er avril 2018

Michel Therrien a écrit:Tu n'es plus tellement loin des Açores   (moins de 1500 km de Lisbonne)....va faire un tour!

J'aimerais bien mais je suis busy busy!!!  Il ne me reste que 12 jours et beaucoup de trucs à régler pour la suite!  Demain je reçois un couple de québécois Fou du Vin  pour mon nouveau projet à Porto!  ca va faire du bien de parler normalement!

Chassagne-Montrachet "Les Chaumées" 2015 H.Lamy
Oui oui je sais un 15, c'est trop tôt...que nenni... c'est bon en tab... comme on dirait par chez vous.
A l'ouverture un poil de réduction qui disparaît le temps d'agiter son verre. On revient en permanence sur ce nez de beaux fruits blancs, belle attaque, c'est mûr mais après et c'est ca que j'aime, le vin se tend vers une belle finale fraiche. Vous avez dit 15 c'est trop mûr pour les blancs et bien pour l'instant, pas trouver de lourdeur en Bourgogne Ce n'est pas une cuvée star de chez Lamy mais je ne regrette pas, en attendant ses St Aubin, c'est une cuvée très bien maitrisée et de haut vol! pas besoin d'attendre, j'en ai encore une et elle attendra peut être l'année prochaine et encore...

Arnaud Bridon a écrit:

Jean-Frédéric Laberge a écrit:

Stéphanie Chénier a écrit:Merci beaucoup Arnaud pour la partage.

Les vins de Bouzereau je ne les connais pas du tout.  Quelqu'un sait si et comment ils sont distribués au Québec?

Les vins de Roulot, je les connais très peu.  J'ai ouvert un Clos des Bouchères 2012 en 2016 et c'était extrêmement réduit.  Je crois que c'est le style du vigneron, un peu comme Cpche-Dury selon mes lectures, et comme les St-Aubin de Pierre-Yves Colin-Morey selon mon expérience.  Qu'en penses-tu?  Combien de temps vous attendez ces vins (Arnaud et les autres copains ici)?  Merci!

PYCM  pour moi est très différent de Coche et de Roulot. Des vins beaucoup plus tranchants et bien moins réduits en jeunesse chez PYCM. Les 1ers crus de Roulot se goûtent bien sur quelques jeunes millésimes.

Jean-Frédéric qu'as tu pensé du vin de Marc Soyard? moi j'adore

Beau jus, spécialement cette cuvée. C'est du petit cool-aid dangereux.

Il y a 2-3 semaines, nous avons été déçu par un vin.
Fallait revoir....

Chassagne-Montrachet 1er cru Morgeot 2010, Henri Germain & Fils
La robe est brillante et jaune-dorée.
Bouquet de liqueur de poire, pointe vanillée, pêche jaune et des noisettes. La bouche est cylindrique et dense, une belle mâche en son centre, éclat de fraîcheur par la suite et retour du gras un peu salin en finale. Cette finale est plus que longue, les pêches et les noisettes reviennent.....ça ne fini plus.
Grand vin et tellement plus grand que sa simple étiquette.
18,5/20.

"Il n'y a pas de grand vin, seulement de grandes bouteilles"

Hier midi au Quartier Général, il y a eu quelques beaux vins.
Un s'est mérité la première marche. Bien entendu à l'aveugle.

IGT Toscane, Paleo 2010, Macchiole
La robe est cerise foncée.
Premier nez de tabac, de chocolat brun et de poivrons grillés.
L'évolution apporte des épices, des framboises, un fruité plutôt confit et un peu de fumée.
Ce nez m'évoque du cabernet en majorité et assez moderne.
La bouche offre densité, une forme cylindrique qui prend un peu de gras et d'amplitude en son centre, belle mâche, tannins abondants mais fins et surtout de l'éclat tout au long de la dégustation.
Je pense Bordeaux rive gauche mais on nous chuchote mono cépage en cabernet franc......je dis alors, pas un vin de La Loire. Je ne pense pas avoir déjà dégusté ce vin qui a été une révélation....c'est la semaine!
18/20....facile! Merci Olivier pour la découverte. Encore un excellent vin de la région de Bolgheri. Un rien moderne au nez mais racé et élégant en bouche.

Michel Therrien a écrit:Il y a 2-3 semaines, nous avons été déçu par un vin.
Fallait revoir....

Chassagne-Montrachet 1er cru Morgeot 2010, Henri Germain & Fils
La robe est brillante et jaune-dorée.
Bouquet de liqueur de poire, pointe vanillée, pêche jaune et des noisettes. La bouche est cylindrique et dense, une belle mâche en son centre, éclat de fraîcheur par la suite et retour du gras un peu salin en finale. Cette finale est plus que longue, les pêches et les noisettes reviennent.....ça ne fini plus.
Grand vin et tellement plus grand que sa simple étiquette.
18,5/20.

"Il n'y a pas de grand vin, seulement de grandes bouteilles"

Le 2015 est HALLUCINANT!!!!

Michel Therrien a écrit:Hier midi au Quartier Général, il y a eu quelques beaux vins.
Un s'est mérité la première marche. Bien entendu à l'aveugle.

IGT Toscane, Paleo 2010, Macchiole
La robe est cerise foncée.
Premier nez de tabac, de chocolat brun et de poivrons grillés.
L'évolution apporte des épices, des framboises, un fruité plutôt confit et un peu de fumée.
Ce nez m'évoque du cabernet en majorité et assez moderne.
La bouche offre densité, une forme cylindrique qui prend un peu de gras et d'amplitude en son centre, belle mâche, tannins abondants mais fins et surtout de l'éclat tout au long de la dégustation.
Je pense Bordeaux rive gauche mais on nous chuchote mono cépage en cabernet franc......je dis alors, pas un vin de La Loire. Je ne pense pas avoir déjà dégusté ce vin qui a été une révélation....c'est la semaine!
18/20....facile! Merci Olivier pour la découverte. Encore un excellent vin de la région de Bolgheri. Un rien moderne au nez mais racé et élégant en bouche.

Un vin que j'ai apprécié à quelques reprises, sans en avoir mis en cave (ce qui est une erreur à mon avis car c'est bon!)

Merci pour le CR Michel

Hier soir, avec un poulet rôti :

Antoine Jobard Genevrières meursault 1er cru 2008 : Couleur pâle et bien brillante. Nez qui prend un peu de temps à s’ouvrir sur des notes de fruits blancs et jaunes frais, d’agrumes fins, de menthe douce, de poivre blanc et une fine note grillée/fumée en arrière-plan. Bouche lumineuse, ciselée et profonde à la fois, dotée d’un éclat magnifique. Plus le vin s’aère, plus il se complexifie et développe cette texture unique, à la fois fraîche, aérienne et tactile. Très longue finale salivante. Un meursault d’une finesse et d’une race indéniables, encore très jeune. Superbe.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Hier soir, avec un poulet rôti :

Antoine Jobard Genevrières meursault 1er cru 2008 : Couleur pâle et bien brillante. Nez qui prend un peu de temps à s’ouvrir sur des notes de fruits blancs et jaunes frais, d’agrumes fins, de menthe douce, de poivre blanc et une fine note grillée/fumée en arrière-plan. Bouche lumineuse, ciselée et profonde à la fois, dotée d’un éclat magnifique. Plus le vin s’aère, plus il se complexifie et développe cette texture unique, à la fois fraîche, aérienne et tactile. Très longue finale salivante. Un meursault d’une finesse et d’une race indéniables, encore très jeune. Superbe.

J'ai bu ce cru sur 2012 pour la première fois il y a quelques mois. Ce fût un réel coup de cœur. Tu as tout à fait raison sur la texture unique de ce vin. C'est ce qui m'avait charmé. J'avais de la difficulté à résister pour ne pas boire mes autres bouteilles mais ton commentaire m'incite à demeurer patient.

Ma 2e en deux mois et ma dernière....

Domaine William Fèvre Chablis 1er Cru Montée de Tonnerre 2008
Vraiment difficile à battre comme premier cru. Il possède une profondeur de grand cru, rien de moins. Encore une fois, cette bouteille est très impressionnante, tendue, hyper minérale. Un vin très frais, profond, d’une longueur saisissante. Encore jeune, mais à un stade idéal à mon goût. 93 pts

Je suis passée en coup de vent samedi à la SAQ car la contemplation des bouteilles n'est pas l'activité préférée de mon chum....j'ai donc fait une erreur. Lorsque j'ai apperçu une bouteille du Domaine Guillot-Broux Mâcon-Cruzille Beaumont 2014 placée avec les pinots bourguignons, j'ai tout de suite pensé: Guillot-Broux, un bon domaine, je connais ses blancs mais pas ses rouges. Allez up! dans le panier. Je ne suis pas fière de moi car un Mâcon-Cruzille c'est du gamay pas du pinot.....

Rouge sang, c'est trouble avec des micro-bulles accrochées toute la soirée au verre.  Le premier nez est agréable sur les griottes et les épices mais les notes terreuses prennent vites le dessus autant au nez qu'en bouche. C'est mince et l'acidité me dérange. Pas terrible finalement pour 34 $. Je me questionne de plus en plus sur l'offre entre 30 $ et 40 $ en Bourgogne. Dois-je réviser mes exigences à la baisse ou regarder ailleurs? Il fut un temps où les pires rapport qualité/prix étaient en Bourgogne mais avec les très beaux millésimes des dernières années, l'offre devenait de plus en plus intéressante. Faudra-t-il redevenir suspecte en choisissant avec parcimonie?

Michelle Champagne a écrit: Faudra-t-il redevenir suspecte en choisissant avec parcimonie?

Même si je suis un Bourguignol assumé, je suis toujours un peu dubitatif devant l'offre 30-40$ en Bourgogne à la SAQ... D'autant plus que pour suivre la vague, la SAQ offre de nombreux produits à tendances natures qui ne m'offrent pas le plaisir attendu pour une bouteille de ce prix! Je choisis donc avec extrême parcimonie les vins dans cette catégorie et je m'en tiens généralement au domaine que je connais bien ou à des vins qui me sont suggérés par des amis en qui j'ai confiance (i.e pas un conseiller en vin!)!

Michelle Champagne a écrit:Je suis passée en coup de vent samedi à la SAQ car la contemplation des bouteilles n'est pas l'activité préférée de mon chum....j'ai donc fait une erreur. Lorsque j'ai apperçu une bouteille du Domaine Guillot-Broux Mâcon-Cruzille Beaumont 2014 placée avec les pinots bourguignons, j'ai tout de suite pensé: Guillot-Broux, un bon domaine, je connais ses blancs mais pas ses rouges. Allez up! dans le panier. Je ne suis pas fière de moi car un Mâcon-Cruzille c'est du gamay pas du pinot.....

Rouge sang, c'est trouble avec des micro-bulles accrochées toute la soirée au verre.  Le premier nez est agréable sur les griottes et les épices mais les notes terreuses prennent vites le dessus autant au nez qu'en bouche. C'est mince et l'acidité me dérange. Pas terrible finalement pour 34 $. Je me questionne de plus en plus sur l'offre entre 30 $ et 40 $ en Bourgogne. Dois-je réviser mes exigences à la baisse ou regarder ailleurs? Il fut un temps où les pires rapport qualité/prix étaient en Bourgogne mais avec les très beaux millésimes des dernières années, l'offre devenait de plus en plus intéressante. Faudra-t-il redevenir suspecte en choisissant avec parcimonie?

J'ai acheté ce vin sur plusieurs millésimes depuis 2010 (IP au début, ensuite CV et maintenant SAQ). J'ai remarqué que la qualité varie beaucoup d'un millésime à l'autre. Par contre, j'ai également remarqué que le vin se dégustait beaucoup mieux après un repos en cave de plusieurs mois. Chaque fois que je l'ai ouvert à son arrivée, je le trouvais "bottle shoked", ce que je soupçonne être le cas présentement (j'en ai acheté une il y a deux semaines). Il est effectivement un décevant en ce moment.

Quand c'est bon, c'est bon en Ta ! J'ai d'autres bouteilles de 2014 en cave qui proviennent d'un CV précédent (livrées en février 2017). Je vais en ouvrir une bientôt pour comparer... question de vérifier expérimentalement si ce que je dis est vrai . Je ferai un compte rendu.

Sébastien Desforges a écrit:

Michelle Champagne a écrit:Je suis passée en coup de vent samedi à la SAQ car la contemplation des bouteilles n'est pas l'activité préférée de mon chum....j'ai donc fait une erreur. Lorsque j'ai apperçu une bouteille du Domaine Guillot-Broux Mâcon-Cruzille Beaumont 2014 placée avec les pinots bourguignons, j'ai tout de suite pensé: Guillot-Broux, un bon domaine, je connais ses blancs mais pas ses rouges. Allez up! dans le panier. Je ne suis pas fière de moi car un Mâcon-Cruzille c'est du gamay pas du pinot.....

Rouge sang, c'est trouble avec des micro-bulles accrochées toute la soirée au verre.  Le premier nez est agréable sur les griottes et les épices mais les notes terreuses prennent vites le dessus autant au nez qu'en bouche. C'est mince et l'acidité me dérange. Pas terrible finalement pour 34 $. Je me questionne de plus en plus sur l'offre entre 30 $ et 40 $ en Bourgogne. Dois-je réviser mes exigences à la baisse ou regarder ailleurs? Il fut un temps où les pires rapport qualité/prix étaient en Bourgogne mais avec les très beaux millésimes des dernières années, l'offre devenait de plus en plus intéressante. Faudra-t-il redevenir suspecte en choisissant avec parcimonie?

J'ai acheté ce vin sur plusieurs millésimes depuis 2010 (IP au début, ensuite CV et maintenant SAQ). J'ai remarqué que la qualité varie beaucoup d'un millésime à l'autre. Par contre, j'ai également remarqué que le vin se dégustait beaucoup mieux après un repos en cave de plusieurs mois. Chaque fois que je l'ai ouvert à son arrivée, je le trouvais "bottle shoked", ce que je soupçonne être le cas présentement (j'en ai acheté une il y a deux semaines). Il est effectivement un décevant en ce moment.

Quand c'est bon, c'est bon en Ta ! J'ai d'autres bouteilles de 2014 en cave qui proviennent d'un CV précédent (livrées en février 2017). Je vais en ouvrir une bientôt pour comparer... question de vérifier expérimentalement si ce que je dis est vrai . Je ferai un compte rendu.

Merci pour les précisions. Il est vrai que certaines bouteilles peuvent être plus aimables après un certain temps. J'ai souvent la gâchette facile....Bien hâte de te lire.

Tapada de Chaves Reserva 2010, Alentejo :  J'ai dégusté quelques vieux millésimes qui m'ont transcendé.  Dans les années 90, le vin tirait 12%... maintenant c'est 15% et je l'ai acheté les yeux fermés... ca m'apprendra!

Ouvert il y a 3 jours, la bouteille n'est toujours pas terminée.  Je dois dire qu'au niveau des arômes, le vin est maintenant superbe.  C'est sur cet état que je vais faire mon CR.

Après 8 ans quelques années en bouteille et quelques jours d'ouverture le vin ne montre toujours aucun signe d'évolution, d'un rubis pourpre, presque opaque, du centre au contour.  En ce moment, le nez est vraiment sublime!  Contre toute attente, le vin s'est transformé d'une bombe de fruit unidimensionnel vers un vin qui offre plusieurs étages de complexité aromatique, passant de la compote de fruits, tabac blond, animal, sous-bois, menthol, pointe chocolaté.  En bouche par contre, c'est toujours aussi riche et compacte, quoique un peu mieux, l'attaque est riche et sirupeuse, pleine de fruit, le milieu de bouche développe une certaine souplesse sur des saveurs intéressantes mais la finale gâche le tout avec l'alcool et les tannins qui prennent le dessus et masquent tout arôme voulant être transmis.   14,5-15/20

C'est vraiment dommage cette transformation de ce vignoble.  Des vignes presque centenaire sur un haut plateau de l'Alentejo qui produisait des vins d'une finesse incroyable.