Semaine du 26 octobre 2014
+8
Patrick Ayotte
Eric Lefebvre
daniel.seriot
Vincent Messier-Lemoyne
Alexandre Trudel
Sébastien Desforges
Jonathan Marquis
Alain Roy
12 participants
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Re: Semaine du 26 octobre 2014
Les vins commentés ont accompagné les mets suivants dans l’ordre de la dégustation.
Mises en bouche sont une déclinaison de foie gras : roulade de jambon fumé au foie gras, sucettes de pruneau au foie gras et graines de fenouil, espuma de foie gras sur huitres chaudes.
La première entrée est une croûte de ris d'agneau à l'orange confite, parfumés au cumbawa, agrémentée d'un sabayon à l'orange et aux fines herbes.
Le premier plat est un filet de daurade royale sur une julienne de gingembre confit et gingembre doux, noisette et lait d'amande.
Champagne Henriot : Les Enchanteleurs 1996
La robe dorée est traversée par un cordon de bulles très fines, à l’intensité modérée, le bouquet est élégant et intense, avec des arômes de pommes légèrement rôties, d’épices douces ( dont la cannelle) de fruits secs (dont l’amande), de chèvrefeuille, et des notes de fruits jaunes en arrière plan. La bouche est riche, très pleine, ample, très vineuse, dense, mise en valeur par une fraîcheur d’une grande justesse et des fruits expressifs. La finale est longue, puissante, bien en chair, très harmonieuse, complexe et très saline. Noté 17,5, même note plaisir
Les vins blancs secs ont été mis en carafe trois heures avant la dégustation
Syrie : Bargylus ( blanc) 2008
La robe offre une teinte jaune pale, le nez séduisant et expressif évoque la mangue, l’orange, le citron légèrement confit, les épices orientales (safran, et pointe de curry), avec des notes de silex frottés. L’attaque est charnue, le vin se développe avec autorité, dans un centre assez sphérique et plein rehaussé de fruits épicés d’une bonne intensité. La finale est allongée, soutenue, d’une très bonne fraîcheur, très persistante, soulignée par les saveurs intenses décelées à l’olfaction. Note potentiel 16/ 16,5, note plaisir 16
Châteauneuf du Pape : Beaucastel ( blanc) : Vieilles Vignes 2011
La robe jaune or est brillante, avec des reflets de couleur infusion. L’olfaction est intense et très séduisante, avec des arômes de pêches (chair et noyaux), d’oranges, de citron, d’amande amère, d’herbes aromatiques (dont le romarin) d’épices douces (gingembre), et des notes de miel d’acacia. L’attaque est haute, d’une pure et délicieuse douceur tactile, le vin prend de l’ampleur et du volume (encore plus accentués le lendemain), dans un admirable corps charnu agrémenté de fruits intenses, finement épicés. La finale est longue, autoritaire, pure, précise, très harmonieuse (très bonne fraîcheur), intense et complexe dans son expression aromatique, avec de très légers amers (peaux de fruits et noyaux), très saline dans son ultime sensation. Note potentielle 18, note plaisir 17,5
Mises en bouche sont une déclinaison de foie gras : roulade de jambon fumé au foie gras, sucettes de pruneau au foie gras et graines de fenouil, espuma de foie gras sur huitres chaudes.
La première entrée est une croûte de ris d'agneau à l'orange confite, parfumés au cumbawa, agrémentée d'un sabayon à l'orange et aux fines herbes.
Le premier plat est un filet de daurade royale sur une julienne de gingembre confit et gingembre doux, noisette et lait d'amande.
Champagne Henriot : Les Enchanteleurs 1996
La robe dorée est traversée par un cordon de bulles très fines, à l’intensité modérée, le bouquet est élégant et intense, avec des arômes de pommes légèrement rôties, d’épices douces ( dont la cannelle) de fruits secs (dont l’amande), de chèvrefeuille, et des notes de fruits jaunes en arrière plan. La bouche est riche, très pleine, ample, très vineuse, dense, mise en valeur par une fraîcheur d’une grande justesse et des fruits expressifs. La finale est longue, puissante, bien en chair, très harmonieuse, complexe et très saline. Noté 17,5, même note plaisir
Les vins blancs secs ont été mis en carafe trois heures avant la dégustation
Syrie : Bargylus ( blanc) 2008
La robe offre une teinte jaune pale, le nez séduisant et expressif évoque la mangue, l’orange, le citron légèrement confit, les épices orientales (safran, et pointe de curry), avec des notes de silex frottés. L’attaque est charnue, le vin se développe avec autorité, dans un centre assez sphérique et plein rehaussé de fruits épicés d’une bonne intensité. La finale est allongée, soutenue, d’une très bonne fraîcheur, très persistante, soulignée par les saveurs intenses décelées à l’olfaction. Note potentiel 16/ 16,5, note plaisir 16
Châteauneuf du Pape : Beaucastel ( blanc) : Vieilles Vignes 2011
La robe jaune or est brillante, avec des reflets de couleur infusion. L’olfaction est intense et très séduisante, avec des arômes de pêches (chair et noyaux), d’oranges, de citron, d’amande amère, d’herbes aromatiques (dont le romarin) d’épices douces (gingembre), et des notes de miel d’acacia. L’attaque est haute, d’une pure et délicieuse douceur tactile, le vin prend de l’ampleur et du volume (encore plus accentués le lendemain), dans un admirable corps charnu agrémenté de fruits intenses, finement épicés. La finale est longue, autoritaire, pure, précise, très harmonieuse (très bonne fraîcheur), intense et complexe dans son expression aromatique, avec de très légers amers (peaux de fruits et noyaux), très saline dans son ultime sensation. Note potentielle 18, note plaisir 17,5
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Eric Lefebvre a écrit:Si Vincent avait parlé de Melon Charentais, c'est moi qui aurais demandé de quoi il parlait! Je viens d'apprendre un nouveau mot!
Ceci étant dit, aussi délicieux puisse être le cantaloup, est-ce que ce n'est pas un peu repoussant d'en trouver dans un vin? Ça me convainc de ne pas acheter ce vin...
Comme Daniel, c'est un trait aromatique que je retrouve parfois dans certains blancs du Sud. Je ne pense pas racheter de Général d'Abbatucci, mais pas à cause de ce caractère, plutôt à cause du manque d'harmonie en bouche.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8690
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 39
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Les notes de melon sont dues à des levures exogènes et à des FA à basse température. Pas la grande classe.
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Patrick Essa a écrit:Les notes de melon sont dues à des levures exogènes et à des FA à basse température. Pas la grande classe.
Je lis souvent que les vignerons essaient de contrôler la température lors des fermentations (autour de 35 degrés celsius si ma mémoire est bonne). Donc si je comprends bien, il y a une région de température optimale ? Quels sont les conséquences de faire les fermentations à des températures trop élevés ou trop faibles (à part des notes de melons) ?
Sébastien Desforges- Messages : 406
Date d'inscription : 25/07/2012
Age : 37
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Les blancs fermentent en dessous de 15 degrés souvent. Les macérations pré-FA pelliculaires à froid, couplées à des actions d'enzymage et de levurage pour que les vins soient clairs et dégradent vites leurs sucres sont fréquentes. En général cela associe des fermentations faites en cuves inox et thermo-régulées en dessous de 18 degrés pour préserver le fruité variétal des cépages et apporter un niveau de glycérol plus important.Cela génère aussi ces notes amyliques vulgaires...des process identiques aux vins rosés.
Lire:
http://www.oeno.tm.fr/extraits/wod/clst/2571x6266n6284_vRub/2571x6266x6267x6276x6284.html
Lire:
http://www.oeno.tm.fr/extraits/wod/clst/2571x6266n6284_vRub/2571x6266x6267x6276x6284.html
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Clos Vougeot 2006, Bouchard, acheté en 2011, 175$.
Hum...robe évoluée...rubis un peu éteint, un peu tuilé...peu profonde et limpide. Nez subtil et austère, témoignant cependant d'une classe évidente...Fruits rouges (pas noirs ah ah !), épices que je ne peux identifier, origan ? + cannelle ? On va dire épices douces et herbes aromatiques ! C'est au palais, dans ma bouche, quoique ma bouche n'est pas vraiment un palais, même si elle en a un, que la magie opère à haute vitesse sans fil: attendrissante texture de soie, full fruité, un brin sucré, rafraîchissant, beaucoup de finesse dans sa plénitude. Ce que je trouve ça délectable...Avec la bouffe, sa vigueur ressort: ce vin est corsé. Après la bouffe, c'est mieux, mais tout autant corsé: je le savais que j'aurais dû consulter pour l'accord met/vin ! Je l'achève le lendemain et là franchement, avant-pendant-après la bouffe, je jouis, et j'en ai trop bu hier, et aujourd'hui c'est coîtus interromptus...Miam !
Merci à Ludwig L.!
Hum...robe évoluée...rubis un peu éteint, un peu tuilé...peu profonde et limpide. Nez subtil et austère, témoignant cependant d'une classe évidente...Fruits rouges (pas noirs ah ah !), épices que je ne peux identifier, origan ? + cannelle ? On va dire épices douces et herbes aromatiques ! C'est au palais, dans ma bouche, quoique ma bouche n'est pas vraiment un palais, même si elle en a un, que la magie opère à haute vitesse sans fil: attendrissante texture de soie, full fruité, un brin sucré, rafraîchissant, beaucoup de finesse dans sa plénitude. Ce que je trouve ça délectable...Avec la bouffe, sa vigueur ressort: ce vin est corsé. Après la bouffe, c'est mieux, mais tout autant corsé: je le savais que j'aurais dû consulter pour l'accord met/vin ! Je l'achève le lendemain et là franchement, avant-pendant-après la bouffe, je jouis, et j'en ai trop bu hier, et aujourd'hui c'est coîtus interromptus...Miam !
Merci à Ludwig L.!
Alain Roy- Messages : 3293
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Les vins ont accompagnés des pigeons sauvages en deux cuissons
Les vins ont été mis en carafe quatre heures avant la dégustation
Côte Rôtie : Delas : La Landonne 2004
La robe est soutenue, de couleur pourpre à rubis, le nez intense et élégant évoque la soupe de fruits mûrs et frais (mûres, cassis, et note de cerises), les épices variées (dont les baies de Setchuan), avec des notes florales (violette dominante). La bouche est séduisante, les tannins fins et mûrs sont enrobés par une chaire quasiment soyeuse, le milieu de bouche est bien tenu par une trame tannique serrée, d’une bonne densité, d’un charmeur velouté de texture, rehaussé d’éclatants et intenses fruits épicés. La finale est allongée, très persistante, très harmonieuse, élancée, pure, avec d’intenses saveurs de fruits variés, de violette, de boite à épices dont une subtile et distinguée touche de poivre fin, et ponctuée de notes sanguines et salines. Note potentielle 17,5, note plaisir 17. Un vin d’une insolente jeunesse, à attendre pour davantage de complexité.
Ermitage : Chapoutier : Le Pavillon 2004
La robe est profonde, de teinte grenat, très légèrement évoluée au bord du verre. Le bouquet complexe et très expressif évoque, les fruits noirs (cassis et mûres), le graphite, les poivres raffinés et élégants, l’humus, le sous-bois, l’âtre, avec des notes d’épices douces et de légère réglisse. La bouche est puissante, avec des tannins fins, mûrs et structurants, tramés dans un centre énergique, dense, charnu, d’une agréable douceur tactile, doté de fruits intenses et épicés. La finale est longue, très soutenue, tout en conservant un séduisant velouté de texture, harmonieuse, soulignée par les intenses et complexes saveurs décelées à l’olfaction, avec des notes poivrées un peu plus accentuées. Noté 18, même note plaisir. Une grande réussite en Rhône nord dans le millésime.
Les vins ont été mis en carafe quatre heures avant la dégustation
Côte Rôtie : Delas : La Landonne 2004
La robe est soutenue, de couleur pourpre à rubis, le nez intense et élégant évoque la soupe de fruits mûrs et frais (mûres, cassis, et note de cerises), les épices variées (dont les baies de Setchuan), avec des notes florales (violette dominante). La bouche est séduisante, les tannins fins et mûrs sont enrobés par une chaire quasiment soyeuse, le milieu de bouche est bien tenu par une trame tannique serrée, d’une bonne densité, d’un charmeur velouté de texture, rehaussé d’éclatants et intenses fruits épicés. La finale est allongée, très persistante, très harmonieuse, élancée, pure, avec d’intenses saveurs de fruits variés, de violette, de boite à épices dont une subtile et distinguée touche de poivre fin, et ponctuée de notes sanguines et salines. Note potentielle 17,5, note plaisir 17. Un vin d’une insolente jeunesse, à attendre pour davantage de complexité.
Ermitage : Chapoutier : Le Pavillon 2004
La robe est profonde, de teinte grenat, très légèrement évoluée au bord du verre. Le bouquet complexe et très expressif évoque, les fruits noirs (cassis et mûres), le graphite, les poivres raffinés et élégants, l’humus, le sous-bois, l’âtre, avec des notes d’épices douces et de légère réglisse. La bouche est puissante, avec des tannins fins, mûrs et structurants, tramés dans un centre énergique, dense, charnu, d’une agréable douceur tactile, doté de fruits intenses et épicés. La finale est longue, très soutenue, tout en conservant un séduisant velouté de texture, harmonieuse, soulignée par les intenses et complexes saveurs décelées à l’olfaction, avec des notes poivrées un peu plus accentuées. Noté 18, même note plaisir. Une grande réussite en Rhône nord dans le millésime.
Re: Semaine du 26 octobre 2014
On ne s'ennuie pas trop à Saint-Émilion, Daniel!
Yves Martineau- Messages : 8142
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Clos Canarelli Vin de Corse Figari 2011
Tout de suite la fraicheur en bouche et le fruit frais qui me charment. Superbe équilibre, extraction mesurée, avec une finale doucement épicée, tout de même un peu rustique. C'est un vin avenant et distinctif. Je trouve son prix mérité. 90 pts
Un cr de l'ami Vincent m'avait donné envie d'essayer:
Buisson-Charles Pommard En Chiveau 2009
Besoin d'air pour une petite demi-heure, mais il s'ouvre rapidement ensuite. Nez un peu fumé, avec épices, menthe fraiche, griottes.
La bouche est ronde et épicée, douce extraction, petite austérité intello. Jolie structure, mais les tanins sont bien enrobés de sorte qu'il paraît bien aimable. Un Pommard expressif qui évoque souvent un peu plus Volnay à mon humble avis. J'aime sa pureté et sa belle richesse aromatique, dans un registre plus épicé que fruité, où on perçoit toutefois en finale le coté plus séveux, qui lui évoque bien Pommard. Délicieux, il aurait mérité quelques heures d'aération car le dernier verre fut bien sûr le meilleur. 90 pts
Tout de suite la fraicheur en bouche et le fruit frais qui me charment. Superbe équilibre, extraction mesurée, avec une finale doucement épicée, tout de même un peu rustique. C'est un vin avenant et distinctif. Je trouve son prix mérité. 90 pts
Un cr de l'ami Vincent m'avait donné envie d'essayer:
Buisson-Charles Pommard En Chiveau 2009
Besoin d'air pour une petite demi-heure, mais il s'ouvre rapidement ensuite. Nez un peu fumé, avec épices, menthe fraiche, griottes.
La bouche est ronde et épicée, douce extraction, petite austérité intello. Jolie structure, mais les tanins sont bien enrobés de sorte qu'il paraît bien aimable. Un Pommard expressif qui évoque souvent un peu plus Volnay à mon humble avis. J'aime sa pureté et sa belle richesse aromatique, dans un registre plus épicé que fruité, où on perçoit toutefois en finale le coté plus séveux, qui lui évoque bien Pommard. Délicieux, il aurait mérité quelques heures d'aération car le dernier verre fut bien sûr le meilleur. 90 pts
Yves Martineau- Messages : 8142
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Merci Yves, c'est un vin qui prit à petit prend sa place dans notre gamme et que je comprends mieux année après années. Je lis ton post curieusement en m'occupant du 2014 - léger dodinage - et franchement ce dernier millésime a de la séduction!
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Ce n'était pas fini, Yves
Voici les vins qui ont accompagné les fromages et le dessert
Les deux vins de Saint Emilion ont été mis en carafe cinq heures avant la dégustation
Saint Emilion : Pavie Macquin 2000
La robe est profonde, avec des reflets de teinte sanguine, avec un très léger début d’évolution au bord du disque. Le nez, net et très expressif, évoque au premier plan la truffe noire, les épices douces ( dont la cannelle), l’encens, l’humus, avec à l’ aération des arômes de cerises noires de léger cassis et des notes de réglisse. La bouche est richement dotée, les tannins sont fondus, enrobés par une chair de bon aloi, le centre est sphérique et assez puissant rehaussé de fruits plus expressifs. La finale est longue, appuyée, veloutée, d’une bonne fraîcheur, bien mise en valeur par les saveurs intenses décelées à l’olfaction. Noté 17, même note plaisir
Saint Emilion : Troplong Mondot 2000
Rien à ajouter globalement au compte rendu du mois dernier, si ce n’est un vin encore plus épanoui (aération plus prolongée)
La robe est très profonde, avec un liseré de couleur sanguine. Le bouquet séduisant et d’une bonne intensité évoque les cerises noires au premier plan, nuancées de notes de cassis, les épices douces, la légère réglisse, une esquisse de truffe noire, et un élevage très en retrait quasiment fondu. L’attaque est haute, et très veloutée, le milieu de bouche est profond, sphérique, dense et ample, très charnu, rehaussée de fruits noirs intenses et gourmands. La longue finale, est très persistante, énergique, bien tenue par des tannins plus polis que lors de la précédente dégustation et enrobés par une chair de bon aloi, d’une bonne fraîcheur, elle est soulignée par l’intense palette aromatique ( fruits noirs, épices douces, notes florales et prémisses de truffe noire). Note 18, note plaisir 17,5.
Alsace : Albert Mann : Gewurztraminer : Altenbourg : Vendanges Tardives : 2008
Carafé juste avant la dégustation
La robe de teinte or est brillante, L’olfaction est intense et pure, avec des arômes d’oranges confites, de mirabelles chaudes, d’épices orientales (safran dominant), de miel délicat, et des notes d’abricot. La bouche est onctueuse, bien en chair, pure dans la qualité du jus et dans son expression aromatique, pleine, dense, ample, mise en exergue par d’intenses fruits épicés et par une fraîcheur nette qui donne de l élan et de l’harmonie à une longue finale, pure, très persistante, soutenue agrémentée de fruits exotiques, de safran, d’une pointe de curry, et de miel, et saline en ultime sensation. Note potentielle 17,5, note plaisir 17
Voici les vins qui ont accompagné les fromages et le dessert
Les deux vins de Saint Emilion ont été mis en carafe cinq heures avant la dégustation
Saint Emilion : Pavie Macquin 2000
La robe est profonde, avec des reflets de teinte sanguine, avec un très léger début d’évolution au bord du disque. Le nez, net et très expressif, évoque au premier plan la truffe noire, les épices douces ( dont la cannelle), l’encens, l’humus, avec à l’ aération des arômes de cerises noires de léger cassis et des notes de réglisse. La bouche est richement dotée, les tannins sont fondus, enrobés par une chair de bon aloi, le centre est sphérique et assez puissant rehaussé de fruits plus expressifs. La finale est longue, appuyée, veloutée, d’une bonne fraîcheur, bien mise en valeur par les saveurs intenses décelées à l’olfaction. Noté 17, même note plaisir
Saint Emilion : Troplong Mondot 2000
Rien à ajouter globalement au compte rendu du mois dernier, si ce n’est un vin encore plus épanoui (aération plus prolongée)
La robe est très profonde, avec un liseré de couleur sanguine. Le bouquet séduisant et d’une bonne intensité évoque les cerises noires au premier plan, nuancées de notes de cassis, les épices douces, la légère réglisse, une esquisse de truffe noire, et un élevage très en retrait quasiment fondu. L’attaque est haute, et très veloutée, le milieu de bouche est profond, sphérique, dense et ample, très charnu, rehaussée de fruits noirs intenses et gourmands. La longue finale, est très persistante, énergique, bien tenue par des tannins plus polis que lors de la précédente dégustation et enrobés par une chair de bon aloi, d’une bonne fraîcheur, elle est soulignée par l’intense palette aromatique ( fruits noirs, épices douces, notes florales et prémisses de truffe noire). Note 18, note plaisir 17,5.
Alsace : Albert Mann : Gewurztraminer : Altenbourg : Vendanges Tardives : 2008
Carafé juste avant la dégustation
La robe de teinte or est brillante, L’olfaction est intense et pure, avec des arômes d’oranges confites, de mirabelles chaudes, d’épices orientales (safran dominant), de miel délicat, et des notes d’abricot. La bouche est onctueuse, bien en chair, pure dans la qualité du jus et dans son expression aromatique, pleine, dense, ample, mise en exergue par d’intenses fruits épicés et par une fraîcheur nette qui donne de l élan et de l’harmonie à une longue finale, pure, très persistante, soutenue agrémentée de fruits exotiques, de safran, d’une pointe de curry, et de miel, et saline en ultime sensation. Note potentielle 17,5, note plaisir 17
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Pauillac - Château Mouton-Rotschild 1991: je sais l'année gélive et délicate mais il semble que le coeur du Médoc ait bien tiré son épingle du jeu et j'ai le souvenir de Grand Puy Lacoste, Las Cases et Margzux de bon niveau. Ce Pauillac a été vinifié dans une période transitoire que d'aucuns qualifient de "difficile" et force est de reconnaître qu'il n'est pas sur cette bouteille le modèle de concentration et de pureté qu'il est aujourd'hui. Robe assez sombre, peu évoluée qui introduit de généreux arômes de bois nobles en même temps qu'un soupçon de poivron intégré. Bouche svelte, assez vive au grain tannique fin mais à la densité moyenne. Un bon vin, pas un grand! Bien +
Romanée Saint Vivant 1993 - DRC: déjà bue plusieurs fois cette bouteille s'est toujours montrée sévère et anguleuse sur un trait de vert parfois un rien trop présent. Celle-ci ne fait pas exception à la règle mais montre un degré de finesse en plus et des notes florales séduisantes. Jolie longueur pour un bon vin harmonieux. Bien+
Pauillac - Château Lafite 1974: curieux vin en fin de vie qui montre à tous que la période élaborait des vins plus légers - voire aigrelets - qu'aujourd'hui. On perçoit bien une très belle race en filigrane mais les notes olfactives diaphanes ne sont pas à la hauteur de ce terroir et de son statut. Même après 40 ans un premier aurait dû avoir plus de tenue, d'autant qu'il a été impeccablement conservé dans des caves passives d'élite. Un souvenir, une caresse... Trop peu intense! Assez Bien
Morey Saint Denis - Clos de Tart 1974 : curieux de comparer deux vins âgés "Côte à Côte". Il n'a guère plus été à la fête car si son nez de girolles fraîches finement impacté par la fraise et la griotte en même temps qu'une torréfaction assez soutenue est plus réjouissant, sa bouche à vécu. Faible d'intensité et très dépouillée, elle est fort loin de la classe de ce terroir. Petite longueur. Assez bien.
Volnay Champans 1962 - Joseph Voillot: un autre monde! Il fait beaucoup plus jeune que les précédents grâce à une robe rubis étincelante et embaume encore le cassis frais et la mûre sur une ligne sous jacente de pruneaux confits. Sa bouche est encore puissante et rempli le palais de tanins abondants et fins sur des accents aromatiques reglissés d'une parfaite noblesse. Long, Long, Long... Hors Ligne
Romanée Saint Vivant 1993 - DRC: déjà bue plusieurs fois cette bouteille s'est toujours montrée sévère et anguleuse sur un trait de vert parfois un rien trop présent. Celle-ci ne fait pas exception à la règle mais montre un degré de finesse en plus et des notes florales séduisantes. Jolie longueur pour un bon vin harmonieux. Bien+
Pauillac - Château Lafite 1974: curieux vin en fin de vie qui montre à tous que la période élaborait des vins plus légers - voire aigrelets - qu'aujourd'hui. On perçoit bien une très belle race en filigrane mais les notes olfactives diaphanes ne sont pas à la hauteur de ce terroir et de son statut. Même après 40 ans un premier aurait dû avoir plus de tenue, d'autant qu'il a été impeccablement conservé dans des caves passives d'élite. Un souvenir, une caresse... Trop peu intense! Assez Bien
Morey Saint Denis - Clos de Tart 1974 : curieux de comparer deux vins âgés "Côte à Côte". Il n'a guère plus été à la fête car si son nez de girolles fraîches finement impacté par la fraise et la griotte en même temps qu'une torréfaction assez soutenue est plus réjouissant, sa bouche à vécu. Faible d'intensité et très dépouillée, elle est fort loin de la classe de ce terroir. Petite longueur. Assez bien.
Volnay Champans 1962 - Joseph Voillot: un autre monde! Il fait beaucoup plus jeune que les précédents grâce à une robe rubis étincelante et embaume encore le cassis frais et la mûre sur une ligne sous jacente de pruneaux confits. Sa bouche est encore puissante et rempli le palais de tanins abondants et fins sur des accents aromatiques reglissés d'une parfaite noblesse. Long, Long, Long... Hors Ligne
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Un beau souper entre amis hier soir où partage égal générosité (ou vice-versa) :
Billaud-Simon - Mont du Milieu 2010 : Beaucoup d'arômes floraux, peut être trop. Acidité soutenue, fruitée en bouche. 88 pts.
Buisson-Charles - Goutte d'Or 2009 : Grande bouteille et beaucoup de plaisirs à la déguster. Touche de noisettes et de fruits jaunes. Le tout est accompagné d'un gras délicat qui lui donne un petit côté séveux intéressant. Longueur plus qu'appréciable ce qui prolonge le plaisir. 93pts.
Les rouges maintenant :
Sterling Vineyard - Reserve 1994 : Un vin dont l'encépagement fait le tour du bordelais (70 % CS, 11 % CF, 10 % Merlot, 8 % Petit Verdot et 1 % Malbec). Ne fait pas son 20 ans tant à propos de la robe qu'au nez et en bouche. Beau nez de tabac blond, la bouche contient beaucoup de matière encore et la finale se termine sur des tanins pas encore fondus. 90 pts.
Château Lagrange 1989 : Probablement bu un peu trop tard. N'est pas atteint de notes tertiaires mais il semble manqué de matière. En tout cas, trop délicat pour l'excellent plat qui venait de nous être présenté (souris d'agneau). 87 pts.
Château Valandraud 2003 : Changement de registre. Il se comporte beaucoup mieux que la bouteille ouverte en 2010. Des notes de cassis, de murs et de fruits rouges en abondance s'y dégage additionné d'un léger côté gommeux. Belle structure et bien que la puissance du vin ne fait pas de doute, le tout reste civilisé. 92 pts.
La suite plus tard (beaucoup de très beaux vins ont été servis).
Billaud-Simon - Mont du Milieu 2010 : Beaucoup d'arômes floraux, peut être trop. Acidité soutenue, fruitée en bouche. 88 pts.
Buisson-Charles - Goutte d'Or 2009 : Grande bouteille et beaucoup de plaisirs à la déguster. Touche de noisettes et de fruits jaunes. Le tout est accompagné d'un gras délicat qui lui donne un petit côté séveux intéressant. Longueur plus qu'appréciable ce qui prolonge le plaisir. 93pts.
Les rouges maintenant :
Sterling Vineyard - Reserve 1994 : Un vin dont l'encépagement fait le tour du bordelais (70 % CS, 11 % CF, 10 % Merlot, 8 % Petit Verdot et 1 % Malbec). Ne fait pas son 20 ans tant à propos de la robe qu'au nez et en bouche. Beau nez de tabac blond, la bouche contient beaucoup de matière encore et la finale se termine sur des tanins pas encore fondus. 90 pts.
Château Lagrange 1989 : Probablement bu un peu trop tard. N'est pas atteint de notes tertiaires mais il semble manqué de matière. En tout cas, trop délicat pour l'excellent plat qui venait de nous être présenté (souris d'agneau). 87 pts.
Château Valandraud 2003 : Changement de registre. Il se comporte beaucoup mieux que la bouteille ouverte en 2010. Des notes de cassis, de murs et de fruits rouges en abondance s'y dégage additionné d'un léger côté gommeux. Belle structure et bien que la puissance du vin ne fait pas de doute, le tout reste civilisé. 92 pts.
La suite plus tard (beaucoup de très beaux vins ont été servis).
Pierre Beauregard- Messages : 3042
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Patrick Essa a écrit:Pauillac - Château Mouton-Rotschild 1991: je sais l'année gélive et délicate mais il semble que le coeur du Médoc ait bien tiré son épingle du jeu et j'ai le souvenir de Grand Puy Lacoste, Las Cases et Margzux de bon niveau. Ce Pauillac a été vinifié dans une période transitoire que d'aucuns qualifient de "difficile" et force est de reconnaître qu'il n'est pas sur cette bouteille le modèle de concentration et de pureté qu'il est aujourd'hui. Robe assez sombre, peu évoluée qui introduit de généreux arômes de bois nobles en même temps qu'un soupçon de poivron intégré. Bouche svelte, assez vive au grain tannique fin mais à la densité moyenne. Un bon vin, pas un grand! Bien +
Romanée Saint Vivant 1993 - DRC: déjà bue plusieurs fois cette bouteille s'est toujours montrée sévère et anguleuse sur un trait de vert parfois un rien trop présent. Celle-ci ne fait pas exception à la règle mais montre un degré de finesse en plus et des notes florales séduisantes. Jolie longueur pour un bon vin harmonieux. Bien+
Pauillac - Château Lafite 1974: curieux vin en fin de vie qui montre à tous que la période élaborait des vins plus légers - voire aigrelets - qu'aujourd'hui. On perçoit bien une très belle race en filigrane mais les notes olfactives diaphanes ne sont pas à la hauteur de ce terroir et de son statut. Même après 40 ans un premier aurait dû avoir plus de tenue, d'autant qu'il a été impeccablement conservé dans des caves passives d'élite. Un souvenir, une caresse... Trop peu intense! Assez Bien
Morey Saint Denis - Clos de Tart 1974 : curieux de comparer deux vins âgés "Côte à Côte". Il n'a guère plus été à la fête car si son nez de girolles fraîches finement impacté par la fraise et la griotte en même temps qu'une torréfaction assez soutenue est plus réjouissant, sa bouche à vécu. Faible d'intensité et très dépouillée, elle est fort loin de la classe de ce terroir. Petite longueur. Assez bien.
Volnay Champans 1962 - Joseph Voillot: un autre monde! Il fait beaucoup plus jeune que les précédents grâce à une robe rubis étincelante et embaume encore le cassis frais et la mûre sur une ligne sous jacente de pruneaux confits. Sa bouche est encore puissante et rempli le palais de tanins abondants et fins sur des accents aromatiques reglissés d'une parfaite noblesse. Long, Long, Long... Hors Ligne
Pour l'Halloween, on déterrait les morts Patrick??
Incroyable la tenue du Voillot. Les vins actuels ont-ils le même potentiel de garde?
Yves Martineau- Messages : 8142
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Château Montrose 2002, 2ième gcc, St-Estèphe, acheté en 2005, 80$.
Robe insolente de jeunesse, grenate profonde mais limpide. Nez vigoureux, animal, viril, me faisant craindre la rudesse en bouche. Le fruit rouge est confit par mamie qui y a ajouté une pincée de chêne...mais ce n'est pas une confiture de chêne, le fruit cuit embaume agréablement la cuisine. En bouche, la rudesse ne met même pas le bout de l'orteil à l'eau, le nez est une astuce de Montrose pour que je le laisse vivre. Je ne mords pas à l'hameçon et je m'en délecte égoïstement. Rondeur, plénitude, sucré-fruité-amertume valsant en une harmonie délicieuse...Ça fait un bail qu'un Bordeaux m'ait autant comblé. Je rachète du 2010 à 350$ ? NON !!!
Robe insolente de jeunesse, grenate profonde mais limpide. Nez vigoureux, animal, viril, me faisant craindre la rudesse en bouche. Le fruit rouge est confit par mamie qui y a ajouté une pincée de chêne...mais ce n'est pas une confiture de chêne, le fruit cuit embaume agréablement la cuisine. En bouche, la rudesse ne met même pas le bout de l'orteil à l'eau, le nez est une astuce de Montrose pour que je le laisse vivre. Je ne mords pas à l'hameçon et je m'en délecte égoïstement. Rondeur, plénitude, sucré-fruité-amertume valsant en une harmonie délicieuse...Ça fait un bail qu'un Bordeaux m'ait autant comblé. Je rachète du 2010 à 350$ ? NON !!!
Alain Roy- Messages : 3293
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Yves Martineau a écrit:Patrick Essa a écrit:Pauillac - Château Mouton-Rotschild 1991: je sais l'année gélive et délicate mais il semble que le coeur du Médoc ait bien tiré son épingle du jeu et j'ai le souvenir de Grand Puy Lacoste, Las Cases et Margzux de bon niveau. Ce Pauillac a été vinifié dans une période transitoire que d'aucuns qualifient de "difficile" et force est de reconnaître qu'il n'est pas sur cette bouteille le modèle de concentration et de pureté qu'il est aujourd'hui. Robe assez sombre, peu évoluée qui introduit de généreux arômes de bois nobles en même temps qu'un soupçon de poivron intégré. Bouche svelte, assez vive au grain tannique fin mais à la densité moyenne. Un bon vin, pas un grand! Bien +
Romanée Saint Vivant 1993 - DRC: déjà bue plusieurs fois cette bouteille s'est toujours montrée sévère et anguleuse sur un trait de vert parfois un rien trop présent. Celle-ci ne fait pas exception à la règle mais montre un degré de finesse en plus et des notes florales séduisantes. Jolie longueur pour un bon vin harmonieux. Bien+
Pauillac - Château Lafite 1974: curieux vin en fin de vie qui montre à tous que la période élaborait des vins plus légers - voire aigrelets - qu'aujourd'hui. On perçoit bien une très belle race en filigrane mais les notes olfactives diaphanes ne sont pas à la hauteur de ce terroir et de son statut. Même après 40 ans un premier aurait dû avoir plus de tenue, d'autant qu'il a été impeccablement conservé dans des caves passives d'élite. Un souvenir, une caresse... Trop peu intense! Assez Bien
Morey Saint Denis - Clos de Tart 1974 : curieux de comparer deux vins âgés "Côte à Côte". Il n'a guère plus été à la fête car si son nez de girolles fraîches finement impacté par la fraise et la griotte en même temps qu'une torréfaction assez soutenue est plus réjouissant, sa bouche à vécu. Faible d'intensité et très dépouillée, elle est fort loin de la classe de ce terroir. Petite longueur. Assez bien.
Volnay Champans 1962 - Joseph Voillot: un autre monde! Il fait beaucoup plus jeune que les précédents grâce à une robe rubis étincelante et embaume encore le cassis frais et la mûre sur une ligne sous jacente de pruneaux confits. Sa bouche est encore puissante et rempli le palais de tanins abondants et fins sur des accents aromatiques reglissés d'une parfaite noblesse. Long, Long, Long... Hors Ligne
Pour l'Halloween, on déterrait les morts Patrick??
Incroyable la tenue du Voillot. Les vins actuels ont-ils le même potentiel de garde?
Il faut toutefois souligner que le Voillot, contrairement aux autres vins, à l'exception peut-être du 93, est issu d'un grand millésime.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8690
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 39
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Certes oui mais il n'a pas la cote du 93 alors qu'il est bien supérieur. J'ai de la chance j'en bois assez souvent!-)) sinon 74 est évidemment - mais vous le saviez tous - une année moyenne. Je crois Yves que les vins récents de Voillot sont rien moins que somptueux... À mon goût.Et la France des campagnes ne fête pas l'Halloween, ce n'est pas dans notre culture. Mais on respecte...
Re: Semaine du 26 octobre 2014
Un petit suivi pour Vincent: j'ai ouvert un Domaine Guiberteau Les Arboises 2010. Cerise assez foncée au reflet rosé. D'entrée de jeu, le nez est sur le poivron vert, noble peut-être, mais pas mal dominant. Le temps laisse percevoir la fraise et une pointe de fleurs mauves. La bouche est ronde, acidité moyenne. Les tannins sont veloutés sur une finale vanillée. Bon vin mais....l'élevage est encore bien présent.
Michelle Champagne- Messages : 2998
Date d'inscription : 26/07/2009
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