3 mensonges selon Matt Kramer!

Pas vraiment d'accord mais voici!
Wine's Three Biggest Lies

Avec quelle partie n’es-tu pas en accord, Michel?
Bien que le texte soit à la sauce états-unienne, il est quand même nuancé (du moins, plus que ce à quoi je m’attendais)…

Pour ma part, j’accroche plus au sous-titre qu’à l’article. Why good wine lovers tell bad lies, Matt Kramer se faisant gourou levant le voile devant les yeux des amateurs… et qu’il fallait l’en remercier. Comme si c’était un «breakthrough news», une révélation. Mais bon, il faut attirer le lectorat.

Suis-je passé à côté?

Quand même vrai, faut le dire (ou le décrier), que les vins américains sont "pricés". Certains vins, si vendus moins chers, se vendraient moins bien. Pour beaucoup de gens, un vin plus cher est un vin meilleur.

Martin

Martin Loranger a écrit:Pour beaucoup de gens, un vin plus cher est un vin meilleur.

Martin

Mais pas seulement vrai dans le vin ... quantités de produits qui ne se vendaient pas et qui se sont mis à se vendre comme des petits pains chauds une fois le prix sensiblement augmenté!

Alex Bélanger a écrit:Avec quelle partie n’es-tu pas en accord, Michel?
Bien que le texte soit à la sauce états-unienne, il est quand même nuancé (du moins, plus que ce à quoi je m’attendais)…

Je ne suis pas d'accord avec le premier mensonge.

1. If You Like It, It Is Good. This is, without question, the biggest lie of them all. I can't tell you the number of times I've heard wine lovers—fellow writers, merchants, consumers—serve up this whopper.

Bien que je ne suis pas très bon pour les nuances en langue anglaise (en général aussi dirait le Me Martineau), je pense qu'un bon vin est le vin que tu aimes et non celui du critique ou de ton "chum" ou de l'autre ou de la presse spécialisée!

Michel Therrien a écrit:
Bien que je ne suis pas très bon pour les nuances en langue anglaise (en général aussi dirait le Me Martineau),

Par contre, telle une horloge brisée qui donne parfois l'heure juste, cette fois tu as raison!

Je ne suis vraiment pas d'accord avec Kramer, on ne peut forcer quelqu'un à ne pas trouver bon un vin s'il l'aime vraiment.

Sinon on pourrait aussi dire:

If you like It, It Is Bad!

Ludwig Desjardins a écrit:Je ne suis vraiment pas d'accord avec Kramer, on ne peut forcer quelqu'un à ne pas trouver bon un vin s'il l'aime vraiment.

Sinon on pourrait aussi dire:

If you like It, It Is Bad!

Nous sommes au moins deux à penser ainsi!............plus Jules Roiseux mon premier mentor!

Je pense que vous prenez son message à l'envers... ce qu'il dit, c'est qu'on peut aimer ce qu'on veut, mais ça ne veut pas dire que c'est bien fait. Par exemple, si un Barolo goûte le supertoscan, on peut aimer ça, mais ça n'est pas bon, puisque ce n'est pas ce que ça devrait goûter.

En général, je suis assez d'accord avec son point vue dans cet article.

Michel Therrien a écrit:

Alex Bélanger a écrit:Avec quelle partie n’es-tu pas en accord, Michel?
Bien que le texte soit à la sauce états-unienne, il est quand même nuancé (du moins, plus que ce à quoi je m’attendais)…

Je ne suis pas d'accord avec le premier mensonge.

1. If You Like It, It Is Good. This is, without question, the biggest lie of them all. I can't tell you the number of times I've heard wine lovers—fellow writers, merchants, consumers—serve up this whopper.

Bien que je ne suis pas très bon pour les nuances en langue anglaise (en général aussi dirait le Me Martineau), je pense qu'un bon vin est le vin que tu aimes et non celui du critique ou de ton "chum" ou de l'autre ou de la presse spécialisée!

Bien d’accord avec vous qu’il faille accorder plus d’importance à ses propres impressions qu’à celles d’un tiers. Encore faut-il être en mesure d’identifier ses impressions. Cependant, pour moi, le point de Kramer n’est pas à ce niveau, pour preuve sa conclusion:

Here's the bottom line: If you like it, great. You like it. Good for you. Drink up. All of us, myself included, reach for what we like. But recognizing what is "good" is another matter altogether. (I've said many times that a true connoisseur is someone capable of saying "This is great wine. But I can't stand it.") What one likes has little to do with what is good, except that we often happen to like what is also good. But not always. Just think of junk food.

traduction libre: Pour conclure, si vous l’aimez, parfait. Vous l’aimez, tant mieux pour vous. Buvez-en. Tout le monde recherche ce qu’il aime, moi également. Cependant, reconnaître ce qui est «bon» est une autre chose. (J’ai dit a plusieurs reprises qu’un vrai amateur est en mesure de dire «C’est un grand vin, mais il ne me plaît pas».) Ce que les gens aime n’est rarement ce qui est bon, même si on aime souvent ce qui est bon.…

Bref, ce que j’en comprends c’est que Kramer tente de faire une distinction entre les goûts personnels et la qualité intrinsèque d’un vin (équilibre, profondeur, texture, longueur, etc.). Nuance importante sur deux faits qui sont souvent confondus. Pour prendre un exemple bien personnel, j’aime rarement les vins de Bordeaux, jeunes comme vieux. Cependant, ça ne me permet pas de dire que se sont de mauvais vins, qu’ils ne vaillent la peine d’être bus, etc. Aussi, n’étant pas naturellement porté vers ces vins, force est d’admettre que j’en consomme peu. Ma perception changerait peut-être à un contact plus fréquent, ce que j’essaie de faire.

À ne consommer que se que l’on aime, à ne se fier qu’à sa première impression sans tenter de comprendre, ne nous privons-nous pas d’étendre notre palette de goût, d’évoluer, de faire des découverte et même de mieux comprendre ce qu’on aime, un point également soulever dans le texte.

Ludwig Desjardins a écrit:Je ne suis vraiment pas d'accord avec Kramer, on ne peut forcer quelqu'un à ne pas trouver bon un vin s'il l'aime vraiment.

Sinon on pourrait aussi dire:

If you like It, It Is Bad!

Ludwig, bien sûr, ça ne fait aucun sens. Encore que j’ai déjà aimé des vins montrant des défauts évidents (sur le déclin, déséquilibré et même «bretté»). Ce que tu écris amène aussi le point de la connaissance du vin et d’où le dégustateur se trouve dans son cheminement, un amateur qui commence à découvrir le vin aura une opinion bien différente de celle d’un dégustateur «aguerri» (nous avons tous aimé des vins à nos débuts que nous ne souhaitons plus boire), mais ça c’est un sujet beaucoup plus complexe!!!

Pour revenir au texte, Kramer encourage bien les amateurs à boire ce qu’ils aiment, mais ce n’est pas parce qu’ils aiment un vin qu’il est forcément grand!

doublon avec Eric, qui semble avec le même point de vue que moi sur la lecture du texte…

Je suis plutôt d'accord avec l'article, mais il existe trois plus gros mensonges :

1 - Le vin rapproche les Hommes;
2 - Il y a 13 cépages à C9P (désolé une autre de mes marottes);
3- Le Riesling (et même le Pinot Noir de la Ahr) est un vin de piscines (je pouvais pas la laisser passer celle-là)

Je crois qu'il a simplement affirmé ce qu'il voyait dans l'évolution des gens du vin. La preuve nous l'avons eu à la dégustation des Clos de Vougeot 2005. Les plus grands commentaires étaient sur les vins les plus faciles et prêts à boire. Les autres vins étaient pleins de défaut..... faut croire et les gens notaient très bas. ( es-ce des défauts ou des vins seulement pas prêt )

Patrick Pollefeys a écrit:
3- Le Riesling (et même le Pinot Noir de la Ahr) est un vin de piscines (je pouvais pas la laisser passer celle-là)

On est d'accord!
J'aurais bien aimé avoir ton commentaire avec ce vin du Ahr.............pétillant et sans tannins!
Pratiquement le même genre de vin que celui-ci en blanc.....Vin de piscine!

Michel Therrien a écrit:

Patrick Pollefeys a écrit:
3- Le Riesling (et même le Pinot Noir de la Ahr) est un vin de piscines (je pouvais pas la laisser passer celle-là)

On est d'accord! ]

Michel, vous dites exactement le contraire!!

Patrick, d'accord pour les 13 cépages de Ch9 qui sont en réalité 14, 15 ou 16, j'ai perdu le compte!

Michel, pour ma part, les quelques Pinot Noir de la AHr que j'ai bu était très bien sans pétillant.

Yves, il y en a 14 cépages à C9P. Pour une raison insondable, le Grenache qu'il soit noir ou blanc est considéré comme un seul cépage.

Patrick, je me souvenais du grenache blanc comme 14e mais croyais qu'un argument peut être fait pour d'autres cépages. Effectivement, il y a clairette blanche et grise qu'on pourrait peut-être compter pour deux et arriver à 15:

Les cépages autorisés à Châteauneuf-du-Pape sont les suivants :

- cépages noirs : grenache, syrah, mourvèdre, cinsault, vaccarese, muscardin, counoise, terret noir

- cépages blancs : grenache blanc, picardan, roussane, picpoul, clairette blanche et grise, bourboulenc.

Source :
http://www.domaine-mordoree.com/tf/f/chateauneuf_terroir_domaine.htm

Faudrait aller voir le décret de l'appellation

Voilà, c'est pire que 14, il y a même le grenache gris, j'en ai compté 18!!
Bien malin qui peut démêler tout ça, pour dire si ce sont vraiment tous des cépages distincts.

V. - Encépagement
1° Encépagement :
Les vins rouges et blancs sont issus des cépages suivants : bourboulenc B, brun argenté N (localement dénommé « vaccarèse »), cinsaut N, clairette B, clairette rose Rs, counoise N, grenache blanc B, grenache
gris G, grenache N, mourvèdre N, muscardin N, picardan B, piquepoul blanc B, piquepoul gris G,
piquepoul noir N, roussanne B, syrah N, terret noir N.
2° Règles de proportion à l'exploitation :
Pas de disposition particulière.

http://www.sommelier-a-domicile.com/pdf/2009_decret_2009-1275.pdf

On résume ici qu'il y a bien 13 cépages autorisés, mais 18 variétés de cépages :

http://www.sommelier-a-domicile.com/pages/z_vins_aoc_chateauneuf_pape.html


Alors peut-on parler d'un "mensonge" ou n'est-ce qu'un débat linguistique?

L'expression "variété de cépage" se concoit-elle d'un point de vue linguistique (même nom avec couleur différente) ou on parle réellement de parenté biologique?