Semaine du 20 juillet 2009

Pour moi ce soir (puisque c'est l'été), un blanc:

Chablis Champs Royaux William Fèvre 2007 , Code SAQ : 00917443

Robe claire avec de forts reflets verts. Au nez, les agrumes sons assez présent avec une touche de minéralité. La bouche offre une acidité bien présente, supporté principalement par les agrumes (pamplemousse). De longueur moyenne, le vin fait preuve d’une certaine fraicheur. Bien agréable quoi

http://www.williamfevre.fr/

Elevage : 8 à 10 mois, en petites cuves inox pour conserver la fraîcheur, avec un vieillissement de 10% de la récolte en fûts de chêne de France.

Patrick

Merci Patrick, j'ai une demie que je vais tester bientôt.

Pour moi ce soir, aussi parce que c'est l'été, un blanc recommandé par Zin

Domaine de l'Écu Expression de granit 2007

Toujours aussi minéral et frais, je lui trouve aussi un coté salin, iodé fort agréable ce soir. Un vin qui appelle les huîtres mais qui se contentera de fromage ce soir! Rapport q/p incroyable.

Je cherche les demies entre autre pour les moments où je suis seul la semaine et que j'ai le goût d'un petit quelque chose...

Si tu connais de belles demies disont entre 10 et 20$, fait moi signe !

Patrick

En demie à la SAQ le choix est très mince...

Il y a le Mellot Sancerre Domaine La Moussière 2007 à 16.90 $.

Selon CellarTracker, à l'époque de l'excellent 2005, j'en avais éclusé....24 demies en 7 mois....Sûrement un bogue de logiciel...

Je n'ai goûté qu'un verre du 2007 et il me semblait bien.

J'ai déjà bu le Alphonse Mellot, voici ce que j'en avait dit:

À l'oeil, le vin est d'un jaune très pâle avec de légers reflets verts. Le nez est assez intense, bien qu'il m'est difficile de le décrire. Le tout reste tout de même agréable. En bouche, l'attaque est sur le citron qui vient avec une acidité bien présente. Avec le temps, un peu de poire et de miel font leur apparition. J'ai aussi l'impression d'une légère touche épicée. Le vin est long en bouche, mais je le trouve un peu lourd (13% alcool)

Disont qu'avoir à choisir, je préfère de loin le Chablis de hier soir. PLus dans mes cordes. Pourrait être une bonne expérience de goûter au Sancerre dont tu parles par contre. Sinon, je compte bien regarder ce qui se fait en demie pour du Riesling que j'apprécie bien. Vif et rafraichissant lorsque possible, ce qui va bien avec les belles température

Patrick

Dominus 2002: Rouge pourpre avec un nez sur les petits fruits noirs confits. En bouche, c'est immense, les tanins sont soyeux mais pas encore tout à fait intégrés. Un peu de fruits noirs et de vanille. Se termine sur un arrière goût de brown sugar. Intéressant, à laisser vieillir mais pas mon bag pour l'instant. 17/20

Ta note me soulève une question Richard... tu dis "pas mon bag", mais le note 17/20...
Perso, je ne mets pas de note chiffrée aux vins pour lesquels je fais des CR, parce que justement ça m'obligerait, à mon humble avis, à qualifier le vin selon ses qualités, plutôt que selon mes goûts. Vous savez... me dire qu'un tel vin mérite un 17/20 au niveau qualitatif... mais un 11/20 pour moi...
et puisque je fait des CR d'abord pour moi, ma note serait donc de 11, mais cette note ne serait pas "fair" pour les oh!-nombreux lecteurs...

qu'en dites vous???

Je fais abstraction de mes goûts personnels. Je suis en présence d'un très bon vin mais pas certain que j'en achèterais à nouveau, surtout au prix qu'il se vends présentement sur winecommune.com

Frederik Boivin a écrit:Ta note me soulève une question Richard... tu dis "pas mon bag", mais le note 17/20...
Perso, je ne mets pas de note chiffrée aux vins pour lesquels je fais des CR, parce que justement ça m'obligerait, à mon humble avis, à qualifier le vin selon ses qualités, plutôt que selon mes goûts. Vous savez... me dire qu'un tel vin mérite un 17/20 au niveau qualitatif... mais un 11/20 pour moi...
et puisque je fait des CR d'abord pour moi, ma note serait donc de 11, mais cette note ne serait pas "fair" pour les oh!-nombreux lecteurs...

qu'en dites vous???

Je suis tellement d'accord avec cette affirmation. Par exemple Je rédige actuellement mes notes de dégustations de mon voyage en Californie et je tente de mettre des notes aux vins. Ça m'oblige à mettre de bonnes notes à des vins que je n'achèterais jamais (par exemple L'Aventure à Paso Robles) parce que je reconnais qu'ils sont bien faits et "objectivement bons" dans un certain registre.

Je note tous mes vins selon mes propres goûts uniquement, car les notes me sont utiles en premier lieu. Ça ne veut pas dire que je ne peux pas mettre une note élevée à un vin que je n'achèterais pas. Mais c'est une très bonne remarque Frederik.

Les deux approches sont correctes si la note est expliquée. La note n’est qu’un mode de communication abrégé. Si on donne "17" et qu'on écrit "très bien fait mais pas mon style", c'est clair. Ou encore "17 pour la qualité mais 11 pour mon appréciation personnelle", c'est clair aussi.

Il est aussi possible d'écrire "11/20" tout en disant que le vin est bien fait et plairait aux amateurs de style x, mais ce n'est pas mon genre.

L'idée c'est de se faire comprendre, afin que le lecteur puisse savoir si le vin a plu ou non et à quel point. Chacun doit lire les notes des autres en sachant que les goûts diffèrent. Ex., un 98 pts de Jay Miller pour un shiraz australien n'est certainement pas fiable pour mes goûts personnels. Mais cette info est pertinente quand même, ça me dit que lui a beaucoup aimé, que dans le style de vin qu'il affectionne, celui-ci ressort du lot. Ensuite, à moi de remettre en contexte et relativiser.

Je fais la même chose avec les membres ici, certains notent haut ou bas (ex: Franz). On s'ajuste assez vite de sorte que le cr est utile, peu importe l'approche utilisée.

C'est un peu mon opinion Yves. Mais ça revient à dire que toute note concernant un vin n'a d'utilité que si on la met en contexte par une connaissance du dégustateur qui la donne. Et donc à la thèse de l'appréciation relative. Sinon, comment donner un 98 à un vin "objectivement excellent" mais qui n'est pas de notre goût, tout en prétendant à une objectivité qui n'inclurait par notre propre appréciation "réelle"? Mais ça revient à un autre débat endiablé sur un autre thread!

Pour ma part, je note en fonction de mes goûts. J'ai de la difficulté à comprendre comment on peut noter hautement un vin que nous n'appréçions pas. À moins de noter pour les autres.

Pierre Beauregard a écrit:Pour ma part, je note en fonction de mes goûts. J'ai de la difficulté à comprendre comment on peut noter hautement un vin que nous n'appréçions pas. À moins de noter pour les autres.

Mais Pierre, quand on écrit dans un Forum, donc pour être lu par d'autres, à moins d'être un narcissique prosélyte, comment ne pas écrire précisément et uniquement pour les autres?

Quelques vins cette fin de semaine, notés pour les autres!

Janasse Chapin 2001 : Robe rubis ocre assez foncée. Nez de prune, de raisins secs, d’Abricots, de réglisse et de lavande. Bouche assez dense, veloutée, qui libère des arômes de viande fumée, d’écorce, de charbon et de cerises confites. Finale longue et tannique. Ce vin ne semble pas se diriger vers l’harmonie. C’est un gros vin, puissant, complexe, mais chaud et un peu lourd. Il s’affine toutefois à l’aération et se révèle étonnamment harmonieux le lendemain. 91/100

Léoville Poyferré 2000 : Robe rubis bourgogne assez éclatante. Nez de cassis, de graphite, de menthe, d’estragon, de fraise. Bouche opulante et serrée à la fois. Finale précise, assez longue et pleine. Remarquable alliance de plénitude et de droiture. 92/100

J’ai aussi goûté à deux magnifiques vins de style « nature » du domaine L’Anglore, la cuvée de la Pierre chaude (Grenache/Syrah) et la cuvée terre d'ombre (Grenache). J'ai lu que la terre d'ombre était vinifiée en macération carbonique et comme l'autre lui ressemble assez, je ne serais pas surpris qu'elle le soit aussi. Des vins d’un éclat aromatique surprenant et d’une élégance envoûtante.

Franz, bien entendu à compter du moment où on affiche une notation à un vin et la diffuse sur un forum, est une indication donnée "aux autres, dits les lecteurs". Toutefois, la note que tu donnes à un vin est l'expression de ton goût personnel. Prends le Léoville P 2000 que tu notes 92, combinée à ton écrit et comme je te connais je saisis bien l'appréciation que tu fais de ce vin. Mais si tu avais noté 98 en mentionnant que c'est carrément pas dans tes goûts mais ça vaut certainement une note semblable voilà pourquoi je mentionnais "noter pour les autres" qui s'attendent plus à une grosse note.

Mais bon, faudrait bien échanger de vives voix devant des bouteilles notées pour et par nous.

Franz-E. Schürch a écrit:
Léoville Poyferré 2000 : Robe rubis bourgogne assez éclatante. Nez de cassis, de graphite, de menthe, d’estragon, de fraise. Bouche opulante et serrée à la fois. Finale précise, assez longue et pleine. Remarquable alliance de plénitude et de droiture. 92/100

WoW!!

Franz-E. Schürch a écrit:

Pierre Beauregard a écrit:Pour ma part, je note en fonction de mes goûts. J'ai de la difficulté à comprendre comment on peut noter hautement un vin que nous n'appréçions pas. À moins de noter pour les autres.

Mais Pierre, quand on écrit dans un Forum, donc pour être lu par d'autres, à moins d'être un narcissique prosélyte, comment ne pas écrire précisément et uniquement pour les autres?

A vrai dire je préfère tes commentaires, je ne regarde jamais tes notes ou tout du moins, elle ne me marque pas! je préfère 100 fois un commentaire bien construit qui te "fais sentir" comment est le vin et qui peut être comparé à sa propre perception. A la limite j'aime le résumé, "vin moyen", "bon vin", "très bon", "excellent"...ou "éviter de l'acheter", "extraordinaire à encaver pour le prix"...

Ce soir j'y vais avec un Bandol Rosé du domaine Tempier 2008, avec cette chaleur constante jour après jour (je pense que ca fait maintenant plus de 2 mois qu'on est au dessus de 30 degrés) ca fait du bien, un nez superbe la suite après mon repas

Arnaud Lafaurie a écrit:
A vrai dire je préfère tes commentaires, je ne regarde jamais tes notes ou tout du moins, elle ne me marque pas! je préfère 100 fois un commentaire bien construit qui te "fais sentir" comment est le vin et qui peut être comparé à sa propre perception. A la limite j'aime le résumé, "vin moyen", "bon vin", "très bon", "excellent"...ou "éviter de l'acheter", "extraordinaire à encaver pour le prix"...

Pour moi, les points son appréciés puisqu'ils évoquent une nuance qualitative du vin que je n'ai pas dans les notes. Une description élogieuse d'un vin associée à un score de 89/100 .. bien différent qu'une association à un score presque parfait. Et si on comprend le palais du dégustateur, c'est encore plus intéressant. Mais le système d'étoiles ou les résumés comme "bon vin" ne me donnent pas grand chose.

La clé, comme le dit Patrice, est de comprendre le palais du dégustateur. Connaître qui on lit. Pour moi, c'est le plus difficile sur les forums de discussion, mais c'est à la base d'achat judicieux. Je ne suis que 2 ou 3 personnes avec qui je crois avec des similitudes gustatives.

Ludwig Desjardins a écrit:C'est un peu mon opinion Yves. Mais ça revient à dire que toute note concernant un vin n'a d'utilité que si on la met en contexte par une connaissance du dégustateur qui la donne. Et donc à la thèse de l'appréciation relative.

Il y a pour moi une voie alternative entre la subjectivité pure d'une note correspondant uniquement à l'appréciation (et donc aux biais!) du dégustateur et une objectivité totale à laquelle un ne peut réellement aspirer étant donné la nature de la dégustation du vin.
Cette voie c'est de comprendre que si les goûts de quelqu'un changent ce n'est pas seulement parce la personne est mise en contact avec des vins de qualité constamment meilleure, mais également beaucoup parce que l'individu accepte d'avoir l'ouverture d'esprit que certaines qualités ne lui viendront pas au premier contact. Dès lors le dégustateur se place dans une position expérimentale où il peut reconnaître des qualités présentes dans un vin, les décrire, sans les apprécier totalement lui-même. On est alors à un pas d'accorder une note plus élevée que ce que notre propre appréciation "plaisir" nous offre.

Par ailleurs je trouve plus important que les dégustateurs expriment leurs préférences sur des vins en général, par exemple un dira qu'il n'apprécie pas beaucoup boire des shiraz australiennes, l'autre des muscadets de loire, ou encore un autre des vins de Sauternes, plutôt que de pénaliser par son jugement chacun des vins dégustés dans une telle région n'ayant pas ses faveurs. Je trouve que cette dernière façon de faire met trop d'emphase sur le dégustateur et pas assez sur le vin lui-même.

Un 2e essai avec ce beau rapport q/p, commentaires de mémoire

Delas Frères Crozes-Hermitage Domaine des Grands Chemins 2006
Très charmeur. À l'ouverture un coté boisé/fumé, qui s'estompe et laisse place à du cassis, framboises, fleurs mauves. Belle fraicheur, vin rond et fruité, un peu moderne mais vraiment irrésistible. 90 pts

Hier soir,un petit détour chez Patrice après une inspection,Vice 2007 et ce soir après une journée avec les enfants et une bonne semaine de travail,Pontet Canet 2003.

Je reviendrait plus tard sur les vins mais je dois dire que je me sens privilégié d'avoir pu dégusté la dernière oeuvre de Patrice,vraiment du Grand Vin et dire que ce n'est pas le produit fini que j'ai goûté(il lui restait un mois de barrique et il venait de voyagé + mise en bouteille donc.....).


Yves Salvail

Delas Frères Côtes du Ventoux 2006

Dans mon intérêt grandissant pour les vins du Rhône, dont ceux du producteur Delas, ce soir j'ai essayé ce vin...

Robe sombre, pourpre. Le nez dégage un peu de fruit rouge et une touche boisé. En bouche, un beau fruit rouge (framboise - cerise), une touche poivré, un peu de réglisse noire et avec le temps de la vanille, mais tout en douceur. Léger creux en milieu de bouche, mais le tout revient avec une belle finale légèrement épicée avec un peu de sensation chaude dûe au taux d'alcool (14%), mais le tout passe bien.

Bien aimé ce vin, dommage qu'il ne soit pas disponible ici...*Vin acheté aux États-Unis*

Site internet de Delas

Cépages : 80% Grenache et 20% Syrah.
Production moyenne Delas : 200.000 bouteilles (75cl) par an.
Élevage: 6 à 8 mois en cuve inox